Stimulateur de passion
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Manuel Peyrondet, Meilleur Sommelier de France, MOF Sommelier
Après avoir débuté sa carrière à l'hôtel Georges V, Manuel rejoint Les Caves Taillevent et le Royal Monceau comme Chef Sommelier. Parallèlement, il obtient trois titres de sommellerie prestigieux : Meilleur Sommelier de France, Meilleur Ouvrier de France, Master of Port.
Co-fondateur de Chais d'œuvre, il arpente le vignoble, les grands domaines et recherche les futurs grands vins pour le bonheur de nos membres. Ce qui compte pour lui, c'est le coup de cœur à la dégustation et le plaisir du partage !
Les Ventes Privées du moment
Chaque jour une nouvelle vente !
Domaine Jean Foillard
L'équilibre parfait à Morgon et Fleurie.
Clos Saint Vincent
Bio et biodynamie dans le midi de la France.
Domaine Mayard
6ème génération à Châteauneuf-du-Pape.
Domaine Etienne Sauzet
Un hommage au chardonnay.
Nos coups de coeur
La sélection des meilleurs vins du moment
L'avis de Manuel
Bourgogne Côtes d'Auxerre La Ronce
Domaine Guilhem et Jean-Hugues Goisot
2020
« Quoi de neuf chez Goisot sur 2020 ? »... Chers Burgundy lovers, si vous lisez ces quelques lignes, c’est que comme nous, vous considérez la famille Goisot comme un véritable phare du rapport prix plaisir en Bourgogne... Un phare, ou plutôt une bouée de sauvetage... pour ceux qui voient s’envoler les prix de Côte d’Or de 30, voire 40% pour les plus ambitieux… De vous à moi, ce n’est pas très grave, je suis de ceux qui pensent que les consommateurs n’arrêtent pas de boire quand un domaine s’enflamme, ils boivent autre chose et cela permet parfois de révéler des talents. Chez Goisot, où nous louons l’excellence de toute la gamme depuis 10 ans, et les rapports prix-plaisirs sont exceptionnels et déguster le nouveau millésime est toujours un véritable bonheur. Soulignons, avant d’attaquer ces quelques lignes sur la gamme, le fait que le domaine prend son temps pour commercialiser ses 2020... Alors que la plupart des voisins à Chablis ont presque terminé les 2021 ! Pour ça, j’applaudis ! Dans la gamme des 2020, je vous le dis sans filtre, il y a de la magie, mais quelques pièges aussi.. L’année fut chaude, précoce, avec parfois quelques blocages de maturité qui ont engendré un peu de végétal. C’est le cas dans Corps de Garde blanc qui m’a un peu laissé songeur cette année... Je l’ai écarté ! Derrière, le trio Gondonne, Biaumont, Gueule de loup est un véritable régal. Le premier joue une partition légèrement exotique avec un peu de confort que pas mal de sel contraste. On retrouve cette sensation de premier cru de Chablis sur la langue, avec une forte identité minérale. Biaumont 2020 me rappelle les 2015. Plus ample, crémeux aussi que Gondonne, c’est un vin qui charme par sa texture, son aplomb, son immédiateté. Le floral, l’amande, sont associés à une petite griffe minérale et à une belle allonge. Gueule de Loup passe la ligne d’arrivée en tête sur ce millésime, c’est une réussite et une performance très régulière pour cette parcellaire animée de multiples sensations : grosse trame minérale, sapidité xxl, crémeux de texture. Hélas, il y en a peu, on aurait adoré vous en faire profiter un peu plus ! Faisons une petite parenthèse des 2020, avec Exogyra Virgula 2021 qui est un canon magnifique et un rapport prix plaisir indécent. Ce sauvignon plein de peps se livre sur la menthe poivrée, des notes d’orties, de carambole, de pamplemousse confit. Une quille top, capable d'électriser votre soirée à l’apéro, mais aussi très à l’aise sur un plat bien pensé avec une huile aux herbes fraîche. Toujours sur Saint Bris, mais en revenant sur 2020, ne manquez pas « la Ronce » où la combinaison du terroir (très chablisien ici) combine à merveille avec des sauvignons plein de sel. Si la phase aromatique mérite un peu de bouteille à ce stade, la trame de bouche est ici remarquable, proche de beaux Sancerre épaulés. En rouge, la bombe de la cave est assurément « Court Vit », ce terroir sans cesse rafraîchi par le vent. Ici les pinots sont nés avec la fraicheur d’un grand blanc et l’éclat de cerise acidulé qui fait chavirer au premier tour de verre. Malgré l’année, les tanins sont suaves, poudrés, la bouche est aussi souriante que parfumée... J’ai mis ++++ à cette merveille et un coup de cœur ! Au printemps, servie à 15°c, cette bouteille va vous rendre accros ! Dernier plaisir de la gamme, mais plus de demi-garde : La Ronce, dont le fruit plus rôti entre prunelle et cerise noire, souligne la maturité ici. Plus séveux, plus long, c’est un vin qui, comme les 2018, prendra un peu de bouteille pour se révéler. Mais ne vous y trompez pas, sa texture est superbe, son potentiel tout autant. L’ouvrir à 4-5 ans sera un bonheur !
Bon, nous sommes en 2023, et comme annoncé dans pas mal de j’aime j’achète sur le site, ce sera le désert pour ce premier semestre sur la Bourgogne... Ce millésime qui a été sacrifié par le gel, n’a quasiment rien produit, et par conséquent, il faut faire des réserves. Faites les avec ces 2020, ou avec les quelques 2019 que nous avons gardé. Sincèrement, à ce prix dans la région, pour un des top domaine en bio du nord de l’Auxerrois, vous faites un de vos meilleurs achats de l’année... Perso, je n’ai jamais été déçu par ce domaine !
L'avis de Manuel
Chablis 1er Cru Vaillons
Domaine Jean-Paul & Benoît Droin
2022
« Bye Bye 2021, place aux plaisirs charnels de 2022 ! Une grande année à Chablis chez Benoit Droin, ne les manquez surtout pas ! » Chers membres passionnés, voici les tant attendus 2022 de Benoît Droin (vigneron iconique de Chablis, 3 étoiles RVF), et surtout la 20eme vendange que je commente au domaine... 20 années qui sont passées comme l’éclair ! Le 11 juin dernier, j’emmenai deux membres passionnés avec moi ( Geoffrey et Benjamin), afin de mettre des mots sur des sens autour de ce nouveau millésime. Une journée fascinante et une visite au domaine Droin qui nous a marqué au fer rouge...Alors que faut-il retenir de cette vendange 2022 ? La première, c’est le volume produit, partout en Bourgogne, et plus largement dans l’hexagone. Derrière l’énorme trou d’air créé par le gel en 2021, il était urgent pour la région de retrouver une production plus normale. Pour Benoît Droin, c’est un peu comme les 2017 en termes d’équilibre, mais avec un peu plus de rendements. L’été fut chaud et les baies bien concentrées. J’ai noté pour ma part que c’est un millésime qui étonne, car sur le papier en terme de relevés de températures, c’était un peu comme 2003...Mais les baies ont gardé une belle acidité, un ph pas trop haut, ce qui a permis aux chardonnays du nord de la Bourgogne, de garder leur panache et leur liaison au sol. En gros, on est pas juste mur et solaire, on garde un peu de salin, et ce sur tous les étages de la hiérarchie Chablisienne. Pendant deux bonnes heures, Geoffrey, Benjamin et moi avons passé la gamme au laser, vous découvrirez toutes les subtilités de la gamme dans le j’achète. Ce moment enchanté s’est fini autour d’un Vaudésirs 2016 du domaine, bu au restaurant les « Trois Bourgeons », une quille d’anthologie qui prouve bien qu’attendre les grands crus de Chablis, est la meilleure chose que vous puissiez faire !
Bon, la gamme est large, cela m’oblige à être concis sur chaque cuvée... Commençons par le Chablis village, franchement délicieux sur 2022, comme le fut le 2020 de vos coffrets il y a deux ans. Un beau village ( un des meilleurs de l’appellation à mon sens), qui au bouquet joue d’une fine réduction pour déployer des sensations grillées, souligné d’une pointe de silex, et de poudre de craie. Superbe texture, acidité fine et salivante qui profite également d'un beau support salin ! S' ils vieillissent comme le 2017, ça va être génial ! En montant dans les Premier crus, on soulignera le coté gourmand et pur de Vosgros sur ce millésime, une cuvée 100% cuve ( comme le village), qui se livre sur des notes de beurre frais ( il y avait pas mal de malique sur cette vendange), de touches minérales iodées. Sa texture assez ample, est tranchée par le relief salivant, avec des messages déjà assez longs. Vaillons dégusté dans la foulée, était en « pré-mise », il affiche une fine patine de son élevage ( partie sous bois) mais aussi des notes gourmandes de fruits jaunes et d’agrumes. Son coffre est supérieur au Vosgros, j’ai adoré le côté avenant de cette vigne assez précoce de la gamme. On passe aux choses super sérieuses au niveau de Montmains, une bombe chaque année que je servais déjà en 2002 avec passion au Georges V. Un profil côte d’Orien cette année pour cette vigne issue du 1er 1/3 des Montmains, avec dans le verre des sensations de beurre noisette, du volume, des sensations salines de marnes blanches et du citron confit. Grosse bouteille, dont les messages vont s’éclaircir, d’ici 3-4 ans, on profitera à ce stade, d’instances minérales iodées plus marquées. En passant de l’autre rive, coup de cœur cette année sur Fourchaume, un crus qui généralement souffre dans les années solaires. Perso, j’ai adoré cette année cette cuvée, qui fait un gros câlin aux papilles. 40% a été fermenté sous bois, ce qui donne du coffre et de l’allonge, avec une fine patine. Mais il y a du sel, beaucoup de sel en bouche sur ce vin, ce qui tranche son volume naturel. J’ai mis ++++ à cette cuvée... Vaulorent est lui aussi, d’un niveau insolent sur 2022 : univers superbe de silex frottés, de noisettes du piémont, avec une minéralité fine et un corps plus centré que sur Fourchaume. J’ai mis ++++ et lettres capitales le mot « CANON » sur ma tablette ! Mont de Milieu et montée de Tonnerre sont ces deux jumeaux qu’on aime comparer... Ils sont si proches, et à la fois si différents. Montée de tonnerre affiche une race inouïe, un côté brut de la matière minérale qui parlera aux puristes. Mont de Milieu paraît plus avenant jeune, mais son pédigree le ratrappe en bouche quand la matière saline s’installe sur les joues. Pour ces deux athlètes, c’est 5 ans de cave minimum, sinon mieux vaut rester dans les étages inférieurs de la gamme ! Côté grands crus, la démonstration ne se décrit pas, elle se vit... Demandez à Geoffrey ou Benjamin dans l’état où ils se trouvaient à ce moment de la visite... Vaudésirs est superbe, il a profité de nuits froides pour contenir sa fraîcheur tout en affichant un volume de grand cru. Valmur est ample, et plus coquillé ( sensations marines de coquillage), avec des notes de pêche de vigne et un côté jus de roche. Grenouilles et Clos ferment la gamme comme deux seigneurs, qui dominent totalement la conversation... Impossible pour moi de trancher entre les deux, tout est immense de texture, d’allonge et de personnalité. Si vous faites le « très bon choix » de les garder 10 ans, je vous garanti un kiff sensoriel de folie autour de ces deux quilles stratosphériques !
L'avis de Manuel
Whisky de Lorraine Single Malt Collection Tourbé
G.Rozelieures
NM
« Une huître avec un whisky ? Chiche ? Voici l’expérience assez dingue que quelques membres survoltés ont pu vivre vendredi et samedi dernier... En lisant ça, vous vous dites que c’est du délire mais si vous êtes curieux, essayez. J’ajouterai que ce Whisky Rozelieures, qui est une distillerie 100% Française en Lorraine, est une pépite au profil épuré et complexe. J’ai adoré !
Au-delà de vous proposer une expérience heureuse, autour d’un mariage insolite, c’est un des meilleurs produits français que vous pourrez déguster autour du whisky... Un peu de tourbe, d’iode, une finition en fût de Bourbon qui patine l’ensemble... Diable que c’est bon !
L'avis de Manuel
Saint-Péray Les Pins
Domaine Bernard Gripa
2021
« Une révolution stylistique enthousiasmante... Mon coup de cœur de l’année 2022 en Rhône nord pour les blancs ! » Chers membres passionnés, évoquer au cœur de ce printemps les magnifiques Saint-Joseph et Saint-Péray de Fabrice Gripa, c’est forcément repenser à cette cuvée de Saint-Péray “Les Pins” qui, l’an passé, fut tout simplement mon plus gros coup de cœur en Rhône nord pour les blancs sur cette appellation, et une redécouverte du domaine en ce qui me concerne. J’avais pourtant suivi la propriété, mais pas avec le même focus, et le même plaisir. Alors j’ai creusé, et suis allé redéguster en mars dernier, les derniers tirages. J’avoue confirmer avec les Saint-Joseph blancs du domaine, que le style est superbe, et que les vins offrent sur ce millésime, un éclat singulier. Si vous avez déjà coché la case « Les pins », super abordable, et addictive de fraîcheur, vous pouvez foncer sur les Saint-Joseph. Notez d’abord que les deux cuvées sont faites « exactement de la même manière », la différence est liée au terroir, uniquement. Les deux sont fermentés dans deux types de contenant : 600 litres et foudres. Dans le Saint-Joseph blanc, on trouve les belles notes de fruits d’été, de noyau, combiné à quelques touches d’infusion qui tirent sur la peau d’agrume. Le millésime svelte et étiré, ne présente aucune lourdeur, j’adore ! Dans le Berceau, on a l’impression d’une patine de bois plus prononcée, mais comme évoqué juste au-dessus : rien ne change. C’est bien dans le Berceau de l’appellation, sur les granites que nait ce blanc remarquable, qui affiche plus de gras sec, une persistance magique et beaucoup de longueur. Aromatiquement, c’est assez proche du premier, mais en plus soutenu, et plus salin en bouche aussi ! Bref, deux cuvées qui prolongent cette superbe impression autour des vins du domaine sur 2021, deux Saint-Joseph superbes et abordables à mettre en cave !
Faites vite, les vins du domaine sont hyper prisés en ce moment car la presse est, comme nous, sous le charme de la précision des blancs du domaine. Perso, j’ai adoré la proposition, la douceur des prix et, surtout, la cohérence entre les cuvées et les millésimes. Chapeau à Fabrice Gripa, qui fait déjà partie de la liste de mes futures visites en Rhône nord !
L'avis de Manuel
Champagne Extra-Brut Cuvée N°746
Champagne Jacquesson
NM
« Une vendange généreuse, ultra saine... des vendanges en pantoufles qui ont fait naître de beaux, voire de grands Champagnes ! Essai totalement transformé chez Jacquesson avec 746 ! » Chers membres, on est à peine sorti de mars et ça pétille déjà dans la tête de l’équipe Chais d’œuvre qui se projette déjà dans les moments de fêtes de l’année. À titre perso, j’achète toujours mes cuvées « 700 » de Jacquesson à cette période et les bois à Noël (moment où les vins sont bien posés et expressifs). En gros, Nöel se joue maintenant ! Avant d’entrer dans les détails de la cuvée et du tout nouveau dégorgement tardif proposé, je préfère prévenir : ça coince niveau logistique chez Jacquesson qui, en ce début d’avril, prend toutes les commandes de ses clients en même temps. Donc aujourd’hui, c'est une commande groupée de 746 et de DT qui sera suivie d’une livraison début mai. Donc si vous avez prévu de sabrer le champagne dans 10 jours, mieux vaut se tourner vers le stock d’autres domaines ou maison… Une fois ces petits détails logistiques précisés, entrons dans le vif du sujet avec un peu d’actualité Jacquesson. Ça n'a échappé à aucun passionné, la maison est passée en 2022 sous le pavillon Kering, offrant à Artémis Distribution (Clos de Tart, Latour, Grillet), un nouvel atout de taille avec cette maison que les frères Chiquet ont hissé au sommet en 25 ans ! Je suis, comme depuis mes premiers pas de sommelier, en admiration totale face à la success story de la maison. Chapeau ! L’autre actualité, c’est le programme 2023 de la Maison, avec 746, DT 741 et les parcellaires sur 2013... 746 ouvre donc le bal de ce millésime 2018 qui, derrière 2017, est arrivé comme une bénédiction. Du volume, du beau jus dans les baies, des états sanitaires excellents et malgré la chaleur, des équilibres assez préservés... On aurait aimé qu’il y ait du sel comme dans les 2016 mais on ne peut pas tout avoir n’est ce pas ? Cela arrivera sûrement avec les 2019 et donc 747 qui sortira en avril 2024. Dans le verre, on retrouve 746 dans son plus bel habillage et ce volume de bouche qui sied parfaitement au profil vineux assumé de la Maison. Elle vous plongera dans cet univers de nèfle, de fruits secs, de pomme rôtie, où se fondent quelques épices avec une pointe de curry. La texture ample du millésime est en parfait contraste avec la fraîcheur, les éléments se conjuguent à un faible dosage (2 g pour cette vendange). Résultat, on passe d’une attaque de bouche ample, crémeuse, à un rythme bien salivant. On soulignera la tenue du coffre de bouche de ce flacon et son ouverture aromatique. Ceci dit, attendez là 6-8 mois, elle sera encore meilleure avec un peu de temps en bouteille. Dans le DT 741, on ressort les dossiers de 2013, millésime ô combien tardif, si surprenant en qualité dans la région aujourd’hui. À sa naissance, on l’a un peu sacrifié derrière les 2012, mais force est de constater que la région s’en sort vraiment bien sur ce millésime. 741 a ici gagné en étoffe, le temps en bouteille, la minéralisation et la patine ont fait leur œuvre. Grâce à 96 mois sur lattes et des tirages sous liège, le vin affiche une vinosité remarquable, il bascule tranquillement sur des fragrances automnales, sans pour autant perdre de fraîcheur. Par ses notes de fruits secs appuyées et sa bulle bien posée, il assurera la conversation avec des mets d’automne : tarte fine aux cèpes, noisette du Piémont, copeaux de parmesan par exemple ou fera du pied à un bon risotto coiffé d’une râpée de truffe blanche. Si vous êtes joueur, tentez l’aventure avec un brie aux cèpes en septembre et servez ce Champagne dans de grands verres pour illuminer sa dimension. Si vous êtes tenté par un voyage plus oriental, tentez l’aventure sur une émulsion fine au curry, posée sur un poisson de choix. Quelques pignons grillés, une tombée de pleurotes et le tour est joué ! Si vous le dégustez juste pour le plaisir, vous verrez que le vin affiche une étoffe surprenante. C’est la magie du temps et des tirages liège ! Pour chacun de ces vins, nous avons une poignée de magnums qu’il faudra attendre un peu plus que les bouteilles... Mais c’est pour la bonne cause !
Bon, vu la vitesse où sont partis les 745 l’an passé, je n’ai pas trop de doutes sur le succès que rencontrera 746, et encore moins DT qui offre aux amateurs ce qui ne s’achète pas : du temps ! J’invite donc tous les Jacquesson Lovers du club à cliquer rapidement, afin de sécuriser pour début mai, ces petites merveilles. Côté prix, ça grimpe un peu... Mais pas trop violemment heureusement. Nombre de grandes maisons ont un peu la fièvre en ce moment, avec un export qui cartonne et une demande totalement dingue. Tout cela fait que Jacquesson, et bien d’autres, travaillent sur allocation. La nôtre est sympa mais ne trainez pas trop quand même, je connais quelques membres qui les prennent par 6... Donc ça va fondre très vite !
L'avis de Manuel
Bourgogne Hautes Côtes de Nuits Louis Auguste
Domaine David Duband
2021
Peut-être la plus grosse surprise du millésime, des vins que je n’attendais pas à un tel niveau sur cette vendange... On s’est pris une vraie claque qui annonce le retour de David Duband à son plus haut niveau! » Chers Burgundy lovers, ces lignes ne sont qu’un simple récit de deux jours endiablés, passés avec Julien, Arnaud et Olivier (3 compères membres du club, capables de sécher 3 jours de travail, pour aller s’encanailler en Bourgogne et à Ampuis avec moi !). Nous avons fait un petit saut en Bourgogne, qui a démarré par un dej chez Trapet, suivi d’une belle dégustation chez David Duband, ce brillant vigneron de Chevannes, que je suis avec passion depuis 2002 ! Lors de cette visite, David n’a pas mâché ses mots sur la Bourgogne, l’inflation, et la folie des grandeurs ambiante. Je me permets de le citer « Les Bourguignons vont droit dans le mur mais avec les poches pleines ». Il dénonce évidemment l’attitude de jeunes vignerons qui se prennent pour Lalou Bize Leroy et qui ont triplé les prix de leur domaine en à peine 3 ans ! En parallèle de ces échanges, on a parlé agronomie, bilan carbone, gros sujet qui va revenir sur la table un jour ou l’autre chez chaque viticulteur... David a pas mal avancé sur ses réflexions concernant la vigne, le couvert végétal et ces fameux sols, qui vivent si bien quand on en fait un peu moins... Adieu donc les bouteilles très lourdes, c’est ce qui est dans la bouteille qui compte, pas la forme, ni le poids... Une fois l’ambiance posée, on a plongé dans la gamme, avec pour moi, une certaine frustration, car j’ai dû partir en pleine ascension pour tourner une vidéo des coffrets... Mais je me suis rattrapé... Plongez dans le j’achète pour découvrir ces 2021 pleins de panache et de fleurs !
Débutons cette série de 2021 avec un focus sur l’excellent (je pèse mes mots en le disant) Hautes Côtes Louis Auguste 2021, qui sincèrement, est une pépite dans ce millésime; il naît pour rappel de vignes à hautes densités, sur le coteau qui regarde la cave de David. Louis Auguste, c’est le fils de David, et cette vigne, une vigne de cœur… Forcément, c’est là que tout a commencé ! Déjà lors de mes premiers pas de sommelier au George V en 2002, je me régalais de ce trésor à prix doux que nous servons au verre dans le restaurant 3 étoiles… 20 ans plus tard, les vignes sont plus vieilles, plus profondes, les messages plus complexes… On pourrait penser que David est encore meilleur à ce jour sur la partie agronomique et que la somme de tous ces détails dessine les plaisirs actuels! Dans le verre, c'est un pinot mûr et floral que j’ai adoré ( mes compères du jour également), un vin tout en parfum, délicat et sans végétal, qui déjà avec cette cuvée de pur plaisir, en dit long sur l’intention du domaine ! Le Gevrey affiche lui aussi une excellente concentration et ce combo noyau-fleur, qui rend dingue. Bouche suave, toute en parfums et sans dureté. Je trouve que le contraste entre 2020 et 2021 est intense, et préfère sur la jeunesse le côté décontracté de la matière. C’est un genre de 2017 ! Le Morey village est aussi remarquable, un poil plus tellurique, et épicé, mais très civilisé. Sur les villages de Morey, c’est un de mes préférés du millésime, la matière n’est pas trop travaillée, on est dans le respect d’un terroir plus argileux. Le Vosne Village affiche la classe qu’on attend d’une telle appellation, mais ne montre pas plus de muscles que ses prédécesseurs. J’aime la teinte plus sombre du fruit, le côté mentholé du bouquet, la finesse des traits. Très belle bouteille, qui sera accessible là encore, assez tôt. Dans les parcéllaires, on notera le niveau dément sur Clos Sorbe, pépite depuis toujours de la gamme de David. 2021 est intense en parfums, mais pas en structure... J’adore, sa longueur est superbe ! Le Pruliers est un Nuits de grande séduction, qui n’affiche pas la dureté habituelle des clos côté Prémeaux. Il faudra 3-5 ans tout de même à ce terroir pour se livrer, on soulignera la classe de ses tanins, qui ne sont pas si fermes que ça. Dans les Sentiers, vous avez un des plus beaux Premiers Crus de Chambolle, avec un combo vendange entière-fruit délicieux. Rappelons qu’on est côté Bonnes mares. Il combine des nuances d’orange orientale, à des fleurs, et un spray de baies sombres acidulées. La méga classe. Dans les Grands Crus, on chipotera sur la hiérarchie. Echezeaux enveloppant, rassurant, mûr... Haut de gamme certes, mais il déclenche le souvenir, le frisson. Les Charmes parlera aux amateurs de textures fines, à celles et ceux qui aiment les parfums longs, diffus... C’est le Grand Cru d’esprit, et non des muscles. Latricières ramène l’église au milieu du village, c’est lui qui a le plus de sol, la minéralité la plus alerte, le sel et l’allonge. Chez Trapet ou chez David, c’est le cru qui parle aux puristes du terroir !
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L'avis de Manuel
« Quoi de neuf chez Goisot sur 2020 ? »... Chers Burgundy lovers, si vous lisez ces quelques lignes, c’est que comme nous, vous considérez la famille Goisot comme un véritable phare du rapport prix plaisir en Bourgogne... Un phare, ou plutôt une bouée de sauvetage... pour ceux qui voient s’envoler les prix de Côte d’Or de 30, voire 40% pour les plus ambitieux… De vous à moi, ce n’est pas très grave, je suis de ceux qui pensent que les consommateurs n’arrêtent pas de boire quand un domaine s’enflamme, ils boivent autre chose et cela permet parfois de révéler des talents. Chez Goisot, où nous louons l’excellence de toute la gamme depuis 10 ans, et les rapports prix-plaisirs sont exceptionnels et déguster le nouveau millésime est toujours un véritable bonheur. Soulignons, avant d’attaquer ces quelques lignes sur la gamme, le fait que le domaine prend son temps pour commercialiser ses 2020... Alors que la plupart des voisins à Chablis ont presque terminé les 2021 ! Pour ça, j’applaudis ! Dans la gamme des 2020, je vous le dis sans filtre, il y a de la magie, mais quelques pièges aussi.. L’année fut chaude, précoce, avec parfois quelques blocages de maturité qui ont engendré un peu de végétal. C’est le cas dans Corps de Garde blanc qui m’a un peu laissé songeur cette année... Je l’ai écarté ! Derrière, le trio Gondonne, Biaumont, Gueule de loup est un véritable régal. Le premier joue une partition légèrement exotique avec un peu de confort que pas mal de sel contraste. On retrouve cette sensation de premier cru de Chablis sur la langue, avec une forte identité minérale. Biaumont 2020 me rappelle les 2015. Plus ample, crémeux aussi que Gondonne, c’est un vin qui charme par sa texture, son aplomb, son immédiateté. Le floral, l’amande, sont associés à une petite griffe minérale et à une belle allonge. Gueule de Loup passe la ligne d’arrivée en tête sur ce millésime, c’est une réussite et une performance très régulière pour cette parcellaire animée de multiples sensations : grosse trame minérale, sapidité xxl, crémeux de texture. Hélas, il y en a peu, on aurait adoré vous en faire profiter un peu plus ! Faisons une petite parenthèse des 2020, avec Exogyra Virgula 2021 qui est un canon magnifique et un rapport prix plaisir indécent. Ce sauvignon plein de peps se livre sur la menthe poivrée, des notes d’orties, de carambole, de pamplemousse confit. Une quille top, capable d'électriser votre soirée à l’apéro, mais aussi très à l’aise sur un plat bien pensé avec une huile aux herbes fraîche. Toujours sur Saint Bris, mais en revenant sur 2020, ne manquez pas « la Ronce » où la combinaison du terroir (très chablisien ici) combine à merveille avec des sauvignons plein de sel. Si la phase aromatique mérite un peu de bouteille à ce stade, la trame de bouche est ici remarquable, proche de beaux Sancerre épaulés. En rouge, la bombe de la cave est assurément « Court Vit », ce terroir sans cesse rafraîchi par le vent. Ici les pinots sont nés avec la fraicheur d’un grand blanc et l’éclat de cerise acidulé qui fait chavirer au premier tour de verre. Malgré l’année, les tanins sont suaves, poudrés, la bouche est aussi souriante que parfumée... J’ai mis ++++ à cette merveille et un coup de cœur ! Au printemps, servie à 15°c, cette bouteille va vous rendre accros ! Dernier plaisir de la gamme, mais plus de demi-garde : La Ronce, dont le fruit plus rôti entre prunelle et cerise noire, souligne la maturité ici. Plus séveux, plus long, c’est un vin qui, comme les 2018, prendra un peu de bouteille pour se révéler. Mais ne vous y trompez pas, sa texture est superbe, son potentiel tout autant. L’ouvrir à 4-5 ans sera un bonheur !
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« Bye Bye 2021, place aux plaisirs charnels de 2022 ! Une grande année à Chablis chez Benoit Droin, ne les manquez surtout pas ! » Chers membres passionnés, voici les tant attendus 2022 de Benoît Droin (vigneron iconique de Chablis, 3 étoiles RVF), et surtout la 20eme vendange que je commente au domaine... 20 années qui sont passées comme l’éclair ! Le 11 juin dernier, j’emmenai deux membres passionnés avec moi ( Geoffrey et Benjamin), afin de mettre des mots sur des sens autour de ce nouveau millésime. Une journée fascinante et une visite au domaine Droin qui nous a marqué au fer rouge...Alors que faut-il retenir de cette vendange 2022 ? La première, c’est le volume produit, partout en Bourgogne, et plus largement dans l’hexagone. Derrière l’énorme trou d’air créé par le gel en 2021, il était urgent pour la région de retrouver une production plus normale. Pour Benoît Droin, c’est un peu comme les 2017 en termes d’équilibre, mais avec un peu plus de rendements. L’été fut chaud et les baies bien concentrées. J’ai noté pour ma part que c’est un millésime qui étonne, car sur le papier en terme de relevés de températures, c’était un peu comme 2003...Mais les baies ont gardé une belle acidité, un ph pas trop haut, ce qui a permis aux chardonnays du nord de la Bourgogne, de garder leur panache et leur liaison au sol. En gros, on est pas juste mur et solaire, on garde un peu de salin, et ce sur tous les étages de la hiérarchie Chablisienne. Pendant deux bonnes heures, Geoffrey, Benjamin et moi avons passé la gamme au laser, vous découvrirez toutes les subtilités de la gamme dans le j’achète. Ce moment enchanté s’est fini autour d’un Vaudésirs 2016 du domaine, bu au restaurant les « Trois Bourgeons », une quille d’anthologie qui prouve bien qu’attendre les grands crus de Chablis, est la meilleure chose que vous puissiez faire !
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« Une huître avec un whisky ? Chiche ? Voici l’expérience assez dingue que quelques membres survoltés ont pu vivre vendredi et samedi dernier... En lisant ça, vous vous dites que c’est du délire mais si vous êtes curieux, essayez. J’ajouterai que ce Whisky Rozelieures, qui est une distillerie 100% Française en Lorraine, est une pépite au profil épuré et complexe. J’ai adoré !
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L'avis de Manuel
« Une révolution stylistique enthousiasmante... Mon coup de cœur de l’année 2022 en Rhône nord pour les blancs ! » Chers membres passionnés, évoquer au cœur de ce printemps les magnifiques Saint-Joseph et Saint-Péray de Fabrice Gripa, c’est forcément repenser à cette cuvée de Saint-Péray “Les Pins” qui, l’an passé, fut tout simplement mon plus gros coup de cœur en Rhône nord pour les blancs sur cette appellation, et une redécouverte du domaine en ce qui me concerne. J’avais pourtant suivi la propriété, mais pas avec le même focus, et le même plaisir. Alors j’ai creusé, et suis allé redéguster en mars dernier, les derniers tirages. J’avoue confirmer avec les Saint-Joseph blancs du domaine, que le style est superbe, et que les vins offrent sur ce millésime, un éclat singulier. Si vous avez déjà coché la case « Les pins », super abordable, et addictive de fraîcheur, vous pouvez foncer sur les Saint-Joseph. Notez d’abord que les deux cuvées sont faites « exactement de la même manière », la différence est liée au terroir, uniquement. Les deux sont fermentés dans deux types de contenant : 600 litres et foudres. Dans le Saint-Joseph blanc, on trouve les belles notes de fruits d’été, de noyau, combiné à quelques touches d’infusion qui tirent sur la peau d’agrume. Le millésime svelte et étiré, ne présente aucune lourdeur, j’adore ! Dans le Berceau, on a l’impression d’une patine de bois plus prononcée, mais comme évoqué juste au-dessus : rien ne change. C’est bien dans le Berceau de l’appellation, sur les granites que nait ce blanc remarquable, qui affiche plus de gras sec, une persistance magique et beaucoup de longueur. Aromatiquement, c’est assez proche du premier, mais en plus soutenu, et plus salin en bouche aussi ! Bref, deux cuvées qui prolongent cette superbe impression autour des vins du domaine sur 2021, deux Saint-Joseph superbes et abordables à mettre en cave !
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L'avis de Manuel
« Une vendange généreuse, ultra saine... des vendanges en pantoufles qui ont fait naître de beaux, voire de grands Champagnes ! Essai totalement transformé chez Jacquesson avec 746 ! » Chers membres, on est à peine sorti de mars et ça pétille déjà dans la tête de l’équipe Chais d’œuvre qui se projette déjà dans les moments de fêtes de l’année. À titre perso, j’achète toujours mes cuvées « 700 » de Jacquesson à cette période et les bois à Noël (moment où les vins sont bien posés et expressifs). En gros, Nöel se joue maintenant ! Avant d’entrer dans les détails de la cuvée et du tout nouveau dégorgement tardif proposé, je préfère prévenir : ça coince niveau logistique chez Jacquesson qui, en ce début d’avril, prend toutes les commandes de ses clients en même temps. Donc aujourd’hui, c'est une commande groupée de 746 et de DT qui sera suivie d’une livraison début mai. Donc si vous avez prévu de sabrer le champagne dans 10 jours, mieux vaut se tourner vers le stock d’autres domaines ou maison… Une fois ces petits détails logistiques précisés, entrons dans le vif du sujet avec un peu d’actualité Jacquesson. Ça n'a échappé à aucun passionné, la maison est passée en 2022 sous le pavillon Kering, offrant à Artémis Distribution (Clos de Tart, Latour, Grillet), un nouvel atout de taille avec cette maison que les frères Chiquet ont hissé au sommet en 25 ans ! Je suis, comme depuis mes premiers pas de sommelier, en admiration totale face à la success story de la maison. Chapeau ! L’autre actualité, c’est le programme 2023 de la Maison, avec 746, DT 741 et les parcellaires sur 2013... 746 ouvre donc le bal de ce millésime 2018 qui, derrière 2017, est arrivé comme une bénédiction. Du volume, du beau jus dans les baies, des états sanitaires excellents et malgré la chaleur, des équilibres assez préservés... On aurait aimé qu’il y ait du sel comme dans les 2016 mais on ne peut pas tout avoir n’est ce pas ? Cela arrivera sûrement avec les 2019 et donc 747 qui sortira en avril 2024. Dans le verre, on retrouve 746 dans son plus bel habillage et ce volume de bouche qui sied parfaitement au profil vineux assumé de la Maison. Elle vous plongera dans cet univers de nèfle, de fruits secs, de pomme rôtie, où se fondent quelques épices avec une pointe de curry. La texture ample du millésime est en parfait contraste avec la fraîcheur, les éléments se conjuguent à un faible dosage (2 g pour cette vendange). Résultat, on passe d’une attaque de bouche ample, crémeuse, à un rythme bien salivant. On soulignera la tenue du coffre de bouche de ce flacon et son ouverture aromatique. Ceci dit, attendez là 6-8 mois, elle sera encore meilleure avec un peu de temps en bouteille. Dans le DT 741, on ressort les dossiers de 2013, millésime ô combien tardif, si surprenant en qualité dans la région aujourd’hui. À sa naissance, on l’a un peu sacrifié derrière les 2012, mais force est de constater que la région s’en sort vraiment bien sur ce millésime. 741 a ici gagné en étoffe, le temps en bouteille, la minéralisation et la patine ont fait leur œuvre. Grâce à 96 mois sur lattes et des tirages sous liège, le vin affiche une vinosité remarquable, il bascule tranquillement sur des fragrances automnales, sans pour autant perdre de fraîcheur. Par ses notes de fruits secs appuyées et sa bulle bien posée, il assurera la conversation avec des mets d’automne : tarte fine aux cèpes, noisette du Piémont, copeaux de parmesan par exemple ou fera du pied à un bon risotto coiffé d’une râpée de truffe blanche. Si vous êtes joueur, tentez l’aventure avec un brie aux cèpes en septembre et servez ce Champagne dans de grands verres pour illuminer sa dimension. Si vous êtes tenté par un voyage plus oriental, tentez l’aventure sur une émulsion fine au curry, posée sur un poisson de choix. Quelques pignons grillés, une tombée de pleurotes et le tour est joué ! Si vous le dégustez juste pour le plaisir, vous verrez que le vin affiche une étoffe surprenante. C’est la magie du temps et des tirages liège ! Pour chacun de ces vins, nous avons une poignée de magnums qu’il faudra attendre un peu plus que les bouteilles... Mais c’est pour la bonne cause !
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L'avis de Manuel
Peut-être la plus grosse surprise du millésime, des vins que je n’attendais pas à un tel niveau sur cette vendange... On s’est pris une vraie claque qui annonce le retour de David Duband à son plus haut niveau! » Chers Burgundy lovers, ces lignes ne sont qu’un simple récit de deux jours endiablés, passés avec Julien, Arnaud et Olivier (3 compères membres du club, capables de sécher 3 jours de travail, pour aller s’encanailler en Bourgogne et à Ampuis avec moi !). Nous avons fait un petit saut en Bourgogne, qui a démarré par un dej chez Trapet, suivi d’une belle dégustation chez David Duband, ce brillant vigneron de Chevannes, que je suis avec passion depuis 2002 ! Lors de cette visite, David n’a pas mâché ses mots sur la Bourgogne, l’inflation, et la folie des grandeurs ambiante. Je me permets de le citer « Les Bourguignons vont droit dans le mur mais avec les poches pleines ». Il dénonce évidemment l’attitude de jeunes vignerons qui se prennent pour Lalou Bize Leroy et qui ont triplé les prix de leur domaine en à peine 3 ans ! En parallèle de ces échanges, on a parlé agronomie, bilan carbone, gros sujet qui va revenir sur la table un jour ou l’autre chez chaque viticulteur... David a pas mal avancé sur ses réflexions concernant la vigne, le couvert végétal et ces fameux sols, qui vivent si bien quand on en fait un peu moins... Adieu donc les bouteilles très lourdes, c’est ce qui est dans la bouteille qui compte, pas la forme, ni le poids... Une fois l’ambiance posée, on a plongé dans la gamme, avec pour moi, une certaine frustration, car j’ai dû partir en pleine ascension pour tourner une vidéo des coffrets... Mais je me suis rattrapé... Plongez dans le j’achète pour découvrir ces 2021 pleins de panache et de fleurs !
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Elue « meilleure box de vin » par La Revue du Vin de France en 2022 !
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Après 10 ans de passion partagée avec vous, c'est une véritable consécration pour toute l’équipe , mais aussi pour vous, car Chais d’œuvre n’est pas qu’un site, c’est une tribu, un club... créé avec vous, pour vous, et qui au-delà d’une offre digitale quotidienne, s’efforce de stimuler votre passion en présentiel autour de nombreuses dégustations !
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Avis de passionnés
Site très bien fait, avec différents flacons et tous les niveaux de prix, ce qui est très bien ce sont les notes et commentaires pour chaque bouteille. Le service client est très bien également avec une équipe sympa et flexible.
Incroyable sélection de vins et service parfait, super équipe !
Pertinence de la sélection. Justesse des prix des grands vins. Logistique parfaite.
Une très belle sélection de vins ainsi qu'un service client personnalisé ont fait de mon expérience une réussite. C'était d'ailleurs déjà ma deuxième commande, qui a été livrée encore plus vite que la première. Nous prenons un immense plaisir à déguster ces vins en famille ! Merci l'équipe Chais d'oeuvre!!
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