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Manuel Peyrondet, Meilleur Sommelier de France, MOF Sommelier
Après avoir débuté sa carrière à l'hôtel Georges V, Manuel rejoint Les Caves Taillevent et le Royal Monceau comme Chef Sommelier. Parallèlement, il obtient trois titres de sommellerie prestigieux : Meilleur Sommelier de France, Meilleur Ouvrier de France, Master of Port.
Co-fondateur de Chais d'œuvre, il arpente le vignoble, les grands domaines et recherche les futurs grands vins pour le bonheur de nos membres. Ce qui compte pour lui, c'est le coup de cœur à la dégustation et le plaisir du partage !
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L'avis de Manuel
Champagne Extra-Brut Cuvée N°746
Champagne Jacquesson
NM
« Une vendange généreuse, ultra saine... des vendanges en pantoufles qui ont fait naître de beaux, voire de grands Champagnes ! Essai totalement transformé chez Jacquesson avec 746 ! » Chers membres, on est à peine sorti de mars et ça pétille déjà dans la tête de l’équipe Chais d’œuvre qui se projette déjà dans les moments de fêtes de l’année. À titre perso, j’achète toujours mes cuvées « 700 » de Jacquesson à cette période et les bois à Noël (moment où les vins sont bien posés et expressifs). En gros, Nöel se joue maintenant ! Avant d’entrer dans les détails de la cuvée et du tout nouveau dégorgement tardif proposé, je préfère prévenir : ça coince niveau logistique chez Jacquesson qui, en ce début d’avril, prend toutes les commandes de ses clients en même temps. Donc aujourd’hui, c'est une commande groupée de 746 et de DT qui sera suivie d’une livraison début mai. Donc si vous avez prévu de sabrer le champagne dans 10 jours, mieux vaut se tourner vers le stock d’autres domaines ou maison… Une fois ces petits détails logistiques précisés, entrons dans le vif du sujet avec un peu d’actualité Jacquesson. Ça n'a échappé à aucun passionné, la maison est passée en 2022 sous le pavillon Kering, offrant à Artémis Distribution (Clos de Tart, Latour, Grillet), un nouvel atout de taille avec cette maison que les frères Chiquet ont hissé au sommet en 25 ans ! Je suis, comme depuis mes premiers pas de sommelier, en admiration totale face à la success story de la maison. Chapeau ! L’autre actualité, c’est le programme 2023 de la Maison, avec 746, DT 741 et les parcellaires sur 2013... 746 ouvre donc le bal de ce millésime 2018 qui, derrière 2017, est arrivé comme une bénédiction. Du volume, du beau jus dans les baies, des états sanitaires excellents et malgré la chaleur, des équilibres assez préservés... On aurait aimé qu’il y ait du sel comme dans les 2016 mais on ne peut pas tout avoir n’est ce pas ? Cela arrivera sûrement avec les 2019 et donc 747 qui sortira en avril 2024. Dans le verre, on retrouve 746 dans son plus bel habillage et ce volume de bouche qui sied parfaitement au profil vineux assumé de la Maison. Elle vous plongera dans cet univers de nèfle, de fruits secs, de pomme rôtie, où se fondent quelques épices avec une pointe de curry. La texture ample du millésime est en parfait contraste avec la fraîcheur, les éléments se conjuguent à un faible dosage (2 g pour cette vendange). Résultat, on passe d’une attaque de bouche ample, crémeuse, à un rythme bien salivant. On soulignera la tenue du coffre de bouche de ce flacon et son ouverture aromatique. Ceci dit, attendez là 6-8 mois, elle sera encore meilleure avec un peu de temps en bouteille. Dans le DT 741, on ressort les dossiers de 2013, millésime ô combien tardif, si surprenant en qualité dans la région aujourd’hui. À sa naissance, on l’a un peu sacrifié derrière les 2012, mais force est de constater que la région s’en sort vraiment bien sur ce millésime. 741 a ici gagné en étoffe, le temps en bouteille, la minéralisation et la patine ont fait leur œuvre. Grâce à 96 mois sur lattes et des tirages sous liège, le vin affiche une vinosité remarquable, il bascule tranquillement sur des fragrances automnales, sans pour autant perdre de fraîcheur. Par ses notes de fruits secs appuyées et sa bulle bien posée, il assurera la conversation avec des mets d’automne : tarte fine aux cèpes, noisette du Piémont, copeaux de parmesan par exemple ou fera du pied à un bon risotto coiffé d’une râpée de truffe blanche. Si vous êtes joueur, tentez l’aventure avec un brie aux cèpes en septembre et servez ce Champagne dans de grands verres pour illuminer sa dimension. Si vous êtes tenté par un voyage plus oriental, tentez l’aventure sur une émulsion fine au curry, posée sur un poisson de choix. Quelques pignons grillés, une tombée de pleurotes et le tour est joué ! Si vous le dégustez juste pour le plaisir, vous verrez que le vin affiche une étoffe surprenante. C’est la magie du temps et des tirages liège ! Pour chacun de ces vins, nous avons une poignée de magnums qu’il faudra attendre un peu plus que les bouteilles... Mais c’est pour la bonne cause !
Bon, vu la vitesse où sont partis les 745 l’an passé, je n’ai pas trop de doutes sur le succès que rencontrera 746, et encore moins DT qui offre aux amateurs ce qui ne s’achète pas : du temps ! J’invite donc tous les Jacquesson Lovers du club à cliquer rapidement, afin de sécuriser pour début mai, ces petites merveilles. Côté prix, ça grimpe un peu... Mais pas trop violemment heureusement. Nombre de grandes maisons ont un peu la fièvre en ce moment, avec un export qui cartonne et une demande totalement dingue. Tout cela fait que Jacquesson, et bien d’autres, travaillent sur allocation. La nôtre est sympa mais ne trainez pas trop quand même, je connais quelques membres qui les prennent par 6... Donc ça va fondre très vite !
L'avis de Manuel
Santenay Les Champs Claude
Benoît Girardin
2021
« La Bourgogne abordable, humaine, accessible... La Bourgogne comme on l’aime ! » Chers Burgundy lovers, si vous étiez des nôtres lors du tout premier « LAB d’été » en août 2022, vous avez surement en tête le fabuleux Santenay blanc « Champ Claude » de Benoit Girardin, ce jeune vigneron qui, sur 2020, signait son tout premier millésime ! Nous étions fiers de vous présenter ce tout nouvel acteur de Santenay et cette parcelle située dans le bas des Morgeots de Chassagne, côté Santenay. Nous soulignions à l’époque le caractère typé « Chassagne » de ce Santenay blanc, en vous invitant à creuser aussi l’autre parcelle du domaine sur Savigny ! En me rendant au domaine, j’ai pu faire connaissance avec Benoit et comprendre sa vision, sa trajectoire. Clairement, il y a une scission entre ce que faisait son père, Yves, et ce qu’il aspire à faire demain. Cela passe par la surface exploitée, 8 ha, par des choix de vendange et de style, mais aussi par une viticulture qui s’affine. Nous avons goûté les 2021 en élevage, millésime challengeant au cœur duquel Benoit a signé des vins tout en finesse et en parfums. Commençons par les rouges et le Santenay village qui affiche, comme dans pas mal de 2021, un rubis scintillant. Peu extrait, c’est une invitation à la gourmandise, on plonge dans un panier de baies rouges, de petites fleurs, le pinot est ici totalement infusé, souriant, il n’affiche quasiment pas de tanins. En bouche, c’est un vin de grande amabilité, salivant, qui prend des airs de Chambolle, sans en avoir la prétention ! Un petit bonheur simple, à découvrir en période estivale ou à boire sur des chairs fines : volailles et poissons fins ! Le superbe rouge du domaine est assurément le Clos Rousseau, magnifique parcelle au-dessus du domaine où le terroir parle autant que le pinot. On comprend bien dans ce millésime, la hiérarchie des lieux, l’impact de cette terre sombre qui donne un millefeuille aromatique plus riche et de l’étoffe au millésime... sur ce vin expansif, parfumé et long, on se dit qu’il pourrait être Premier Cru ! En blanc, difficile de choisir entre le Champ Claude et le Savigny. Le premier reprend ces codes très caillouteux, au sens figuré comme au sens propre : on sent dans le vin, ce qu’on trouve dans les vignes, avec sur ce millésime, un poil plus de tension que sur 2020. Perso, j’adore ! Mais le Savigny qui vient des Vermots dessus tient son rang, c’est un secteur tardif, qui forge des vins plus tendus, plus sapides. Là, c’est le blanc qu’il faut pour fixer à table, quelques propositions marines, ou des entrées autour des agrumes ! Dans les deux cas, j’aime beaucoup, mais hélas, il y en a peu. Goûtez à ces trésors, pour un deuxième coup de crayon, c’est assez enthousiasmant !
La Bourgogne abordable, c’est un adjectif que vous entendrez de moins en moins... Ma région natale a la fièvre, le foncier est hors de prix, les prix grimpent tous les 6 mois... Ça fait mal au cœur ! Mais il reste à Santenay, à Rully ou dans le Mâconnais, des trésors qui permettent de se régaler sans tomber dans l’extrême, et je voulais par ces quelques lignes, ramener le projecteur sur ce genre de domaines, qui méritent toute votre attention ! Goûtez et vous verrez !
L'avis de Manuel
Châteauneuf-du-Pape
Domaine Charvin
2021
« Des vins « à l’ancienne » comme on dit, qui peuvent donner la chair de poule ». Chers membres, les années que nous traversons sont salvatrices pour le monde du vin : on revient aux sources, aux vins de lieux, aux fondations profondes des appellations d’origine et à des vins que l’on faisait « avant ». Au domaine Charvin, les Châteauneuf et Côtes du Rhône surfent sur cette tendance et rappellent combien l’équation grenache grappe entière + cuve béton donne de beaux résultats dans ce secteur de l’hexagone. Jeunes, les 2021 sont à l’opposé des 2020, qui étaient bourrés de structure... On retrouve des trames plus fines, plus acidulées, mais avec quelques fruits à l’eau de vie, les épices, des notes de tomates confites au four. Leur texture est plus tendre et avenante que les 2019 et 2020, la puissance est contenue. Le Châteauneuf du domaine, que j’ai eu à l’aveugle au milieu de 12 autres châteauneuf 2021 à l’aveugle ( c’était chez Arthur Mayard il y a 10 jours), est arrivé 4eme de mon classement derrière Clos des Papes, Vieux Donjon, et justement : Mayard. J’ai aimé le style floral et ouvert de ce magnifique classique de Châteauneuf , et en finissant mon verre, je disais à quelques agents de vignerons présents à mes côtés : ça, c’est la classe dans un style intemporel...
47€ pour un Châteauneuf signé par une des plus belles adresses de l’appellation... Que demander de plus ! A l’heure où la plupart des domaines ont la folie des grandeurs, et que l’inflation décourage les passionnés à mettre en cave de beaux flacons de garde, voici un relais évident de prix-potentiel-plaisir fabuleux. Moi perso, je mets 3 magnums en cave, rendez vous dans 7-8 ans pour redécouvrir 2021 comme on redécouvre 2014 ( un bonheur) en ce moment !
L'avis de Manuel
Montlouis sur Loire Demi-Sec Clos Habert
Domaine François Chidaine
2020
« Quoi de neuf chez François Chidaine sur 2021 ?» De belles choses, de plus belles choses en tout cas que ce qu’on aurait pu imaginer en repensant à cette vendange 2021 ! Chers membres, au moment où vous lisez ces quelques lignes, c’est la fin des vendanges en Loire et tous les passionnés de la région et de chenin croisent les doigts pour que cette vendange 2023 soit à la hauteur de leurs espérances. En attendant, les 2022 finissent de se remettre de leur mise, il est encore trop tôt pour vous en parler, mais rassurez-vous, on ne vous oubliera pas ! Voici, en attendant, les très bons 2021 de François Chidaine avec deux de nos parcelles préférées avec Mathieu au domaine sur Montlouis : Bournais et Choisilles ! Le premier laisse parler son sous-sol, cette veine de craie entrecoupée d’argiles à silex que l’on peut observer depuis les bords de Loire : une falaise ! Dans ce terroir, les chenins se sculptent, ils puisent du sel, des notes un peu fumées mais aussi de la nèfle, des agrumes, des herbes infusées. On sent bien la minéralité sur ce millésime où les degrés étaient tempérés. Dans les Choisilles, l’étoffe est plus ample, le volume plus en avant. J’aime son cœur de poire juteuse, son grain fin, sa patine subtile de l’élevage.. Et j’aime surtout, dans le 2021, le rythme et la fraîcheur du millésime qui, in fine, sont assez concentrés. Pour ceux qui aiment les vins plus épaulés, ne manquez pas les magnums et bouteilles de 2019 ( immense année, mais de grande garde). Quant au Clos Habert, c’est un des grands demi-sec de la région, un vin qui rend dingue lorsqu’on l’attend 6-7 ans. J’en sers souvent sur des mets bien pensés qui tolèrent le sucré-salé. Goûtez-y et vous comprendrez !
3 étoiles RVF, des notes exceptionnelles, des commentaires dithyrambiques… Ne cherchez pas, vous êtes ici chez un des maîtres du chenin dont les vins sont admirés et appréciés par les plus grands vignerons de l'hexagone. A titre d'exemple, Louis-Benjamin Dagueneau échange chaque année ses bouteilles de Silex contre des Bournais ! Si vous aimez les grands chenins de Loire qui truffent après quelques années de cave, alors ne laissez pas filer ces trésors. Tout est vendu sur allocation, tout le monde en veut et vu le millésime 2021, qui n’existe quasiment pas, c’est un peu la guerre des bouteilles. Faites vite, les prix restent assez sages malgré l’engouement actuel pour les grands chenins de Loire !
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L'avis de Manuel
« Une vendange généreuse, ultra saine... des vendanges en pantoufles qui ont fait naître de beaux, voire de grands Champagnes ! Essai totalement transformé chez Jacquesson avec 746 ! » Chers membres, on est à peine sorti de mars et ça pétille déjà dans la tête de l’équipe Chais d’œuvre qui se projette déjà dans les moments de fêtes de l’année. À titre perso, j’achète toujours mes cuvées « 700 » de Jacquesson à cette période et les bois à Noël (moment où les vins sont bien posés et expressifs). En gros, Nöel se joue maintenant ! Avant d’entrer dans les détails de la cuvée et du tout nouveau dégorgement tardif proposé, je préfère prévenir : ça coince niveau logistique chez Jacquesson qui, en ce début d’avril, prend toutes les commandes de ses clients en même temps. Donc aujourd’hui, c'est une commande groupée de 746 et de DT qui sera suivie d’une livraison début mai. Donc si vous avez prévu de sabrer le champagne dans 10 jours, mieux vaut se tourner vers le stock d’autres domaines ou maison… Une fois ces petits détails logistiques précisés, entrons dans le vif du sujet avec un peu d’actualité Jacquesson. Ça n'a échappé à aucun passionné, la maison est passée en 2022 sous le pavillon Kering, offrant à Artémis Distribution (Clos de Tart, Latour, Grillet), un nouvel atout de taille avec cette maison que les frères Chiquet ont hissé au sommet en 25 ans ! Je suis, comme depuis mes premiers pas de sommelier, en admiration totale face à la success story de la maison. Chapeau ! L’autre actualité, c’est le programme 2023 de la Maison, avec 746, DT 741 et les parcellaires sur 2013... 746 ouvre donc le bal de ce millésime 2018 qui, derrière 2017, est arrivé comme une bénédiction. Du volume, du beau jus dans les baies, des états sanitaires excellents et malgré la chaleur, des équilibres assez préservés... On aurait aimé qu’il y ait du sel comme dans les 2016 mais on ne peut pas tout avoir n’est ce pas ? Cela arrivera sûrement avec les 2019 et donc 747 qui sortira en avril 2024. Dans le verre, on retrouve 746 dans son plus bel habillage et ce volume de bouche qui sied parfaitement au profil vineux assumé de la Maison. Elle vous plongera dans cet univers de nèfle, de fruits secs, de pomme rôtie, où se fondent quelques épices avec une pointe de curry. La texture ample du millésime est en parfait contraste avec la fraîcheur, les éléments se conjuguent à un faible dosage (2 g pour cette vendange). Résultat, on passe d’une attaque de bouche ample, crémeuse, à un rythme bien salivant. On soulignera la tenue du coffre de bouche de ce flacon et son ouverture aromatique. Ceci dit, attendez là 6-8 mois, elle sera encore meilleure avec un peu de temps en bouteille. Dans le DT 741, on ressort les dossiers de 2013, millésime ô combien tardif, si surprenant en qualité dans la région aujourd’hui. À sa naissance, on l’a un peu sacrifié derrière les 2012, mais force est de constater que la région s’en sort vraiment bien sur ce millésime. 741 a ici gagné en étoffe, le temps en bouteille, la minéralisation et la patine ont fait leur œuvre. Grâce à 96 mois sur lattes et des tirages sous liège, le vin affiche une vinosité remarquable, il bascule tranquillement sur des fragrances automnales, sans pour autant perdre de fraîcheur. Par ses notes de fruits secs appuyées et sa bulle bien posée, il assurera la conversation avec des mets d’automne : tarte fine aux cèpes, noisette du Piémont, copeaux de parmesan par exemple ou fera du pied à un bon risotto coiffé d’une râpée de truffe blanche. Si vous êtes joueur, tentez l’aventure avec un brie aux cèpes en septembre et servez ce Champagne dans de grands verres pour illuminer sa dimension. Si vous êtes tenté par un voyage plus oriental, tentez l’aventure sur une émulsion fine au curry, posée sur un poisson de choix. Quelques pignons grillés, une tombée de pleurotes et le tour est joué ! Si vous le dégustez juste pour le plaisir, vous verrez que le vin affiche une étoffe surprenante. C’est la magie du temps et des tirages liège ! Pour chacun de ces vins, nous avons une poignée de magnums qu’il faudra attendre un peu plus que les bouteilles... Mais c’est pour la bonne cause !
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« La Bourgogne abordable, humaine, accessible... La Bourgogne comme on l’aime ! » Chers Burgundy lovers, si vous étiez des nôtres lors du tout premier « LAB d’été » en août 2022, vous avez surement en tête le fabuleux Santenay blanc « Champ Claude » de Benoit Girardin, ce jeune vigneron qui, sur 2020, signait son tout premier millésime ! Nous étions fiers de vous présenter ce tout nouvel acteur de Santenay et cette parcelle située dans le bas des Morgeots de Chassagne, côté Santenay. Nous soulignions à l’époque le caractère typé « Chassagne » de ce Santenay blanc, en vous invitant à creuser aussi l’autre parcelle du domaine sur Savigny ! En me rendant au domaine, j’ai pu faire connaissance avec Benoit et comprendre sa vision, sa trajectoire. Clairement, il y a une scission entre ce que faisait son père, Yves, et ce qu’il aspire à faire demain. Cela passe par la surface exploitée, 8 ha, par des choix de vendange et de style, mais aussi par une viticulture qui s’affine. Nous avons goûté les 2021 en élevage, millésime challengeant au cœur duquel Benoit a signé des vins tout en finesse et en parfums. Commençons par les rouges et le Santenay village qui affiche, comme dans pas mal de 2021, un rubis scintillant. Peu extrait, c’est une invitation à la gourmandise, on plonge dans un panier de baies rouges, de petites fleurs, le pinot est ici totalement infusé, souriant, il n’affiche quasiment pas de tanins. En bouche, c’est un vin de grande amabilité, salivant, qui prend des airs de Chambolle, sans en avoir la prétention ! Un petit bonheur simple, à découvrir en période estivale ou à boire sur des chairs fines : volailles et poissons fins ! Le superbe rouge du domaine est assurément le Clos Rousseau, magnifique parcelle au-dessus du domaine où le terroir parle autant que le pinot. On comprend bien dans ce millésime, la hiérarchie des lieux, l’impact de cette terre sombre qui donne un millefeuille aromatique plus riche et de l’étoffe au millésime... sur ce vin expansif, parfumé et long, on se dit qu’il pourrait être Premier Cru ! En blanc, difficile de choisir entre le Champ Claude et le Savigny. Le premier reprend ces codes très caillouteux, au sens figuré comme au sens propre : on sent dans le vin, ce qu’on trouve dans les vignes, avec sur ce millésime, un poil plus de tension que sur 2020. Perso, j’adore ! Mais le Savigny qui vient des Vermots dessus tient son rang, c’est un secteur tardif, qui forge des vins plus tendus, plus sapides. Là, c’est le blanc qu’il faut pour fixer à table, quelques propositions marines, ou des entrées autour des agrumes ! Dans les deux cas, j’aime beaucoup, mais hélas, il y en a peu. Goûtez à ces trésors, pour un deuxième coup de crayon, c’est assez enthousiasmant !
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« Des vins « à l’ancienne » comme on dit, qui peuvent donner la chair de poule ». Chers membres, les années que nous traversons sont salvatrices pour le monde du vin : on revient aux sources, aux vins de lieux, aux fondations profondes des appellations d’origine et à des vins que l’on faisait « avant ». Au domaine Charvin, les Châteauneuf et Côtes du Rhône surfent sur cette tendance et rappellent combien l’équation grenache grappe entière + cuve béton donne de beaux résultats dans ce secteur de l’hexagone. Jeunes, les 2021 sont à l’opposé des 2020, qui étaient bourrés de structure... On retrouve des trames plus fines, plus acidulées, mais avec quelques fruits à l’eau de vie, les épices, des notes de tomates confites au four. Leur texture est plus tendre et avenante que les 2019 et 2020, la puissance est contenue. Le Châteauneuf du domaine, que j’ai eu à l’aveugle au milieu de 12 autres châteauneuf 2021 à l’aveugle ( c’était chez Arthur Mayard il y a 10 jours), est arrivé 4eme de mon classement derrière Clos des Papes, Vieux Donjon, et justement : Mayard. J’ai aimé le style floral et ouvert de ce magnifique classique de Châteauneuf , et en finissant mon verre, je disais à quelques agents de vignerons présents à mes côtés : ça, c’est la classe dans un style intemporel...
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L'avis de Manuel
« Quoi de neuf chez François Chidaine sur 2021 ?» De belles choses, de plus belles choses en tout cas que ce qu’on aurait pu imaginer en repensant à cette vendange 2021 ! Chers membres, au moment où vous lisez ces quelques lignes, c’est la fin des vendanges en Loire et tous les passionnés de la région et de chenin croisent les doigts pour que cette vendange 2023 soit à la hauteur de leurs espérances. En attendant, les 2022 finissent de se remettre de leur mise, il est encore trop tôt pour vous en parler, mais rassurez-vous, on ne vous oubliera pas ! Voici, en attendant, les très bons 2021 de François Chidaine avec deux de nos parcelles préférées avec Mathieu au domaine sur Montlouis : Bournais et Choisilles ! Le premier laisse parler son sous-sol, cette veine de craie entrecoupée d’argiles à silex que l’on peut observer depuis les bords de Loire : une falaise ! Dans ce terroir, les chenins se sculptent, ils puisent du sel, des notes un peu fumées mais aussi de la nèfle, des agrumes, des herbes infusées. On sent bien la minéralité sur ce millésime où les degrés étaient tempérés. Dans les Choisilles, l’étoffe est plus ample, le volume plus en avant. J’aime son cœur de poire juteuse, son grain fin, sa patine subtile de l’élevage.. Et j’aime surtout, dans le 2021, le rythme et la fraîcheur du millésime qui, in fine, sont assez concentrés. Pour ceux qui aiment les vins plus épaulés, ne manquez pas les magnums et bouteilles de 2019 ( immense année, mais de grande garde). Quant au Clos Habert, c’est un des grands demi-sec de la région, un vin qui rend dingue lorsqu’on l’attend 6-7 ans. J’en sers souvent sur des mets bien pensés qui tolèrent le sucré-salé. Goûtez-y et vous comprendrez !
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Incroyable sélection de vins et service parfait, super équipe !
Pertinence de la sélection. Justesse des prix des grands vins. Logistique parfaite.
Une très belle sélection de vins ainsi qu'un service client personnalisé ont fait de mon expérience une réussite. C'était d'ailleurs déjà ma deuxième commande, qui a été livrée encore plus vite que la première. Nous prenons un immense plaisir à déguster ces vins en famille ! Merci l'équipe Chais d'oeuvre!!
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