La sommellerie et la gastronomie sont très souvent associées. Et pour cause : le bon vin peut sublimer le plus facile des plats. Cependant, il n’est pas toujours évident de sortir de sa cave la bonne bouteille au bon moment et avec le bon menu. Chais d’oeuvre vous propose de revenir sur le principe des accords mets-vins pour vous aussi devenir un vrai pro !

Les 3 grands types d’accords mets-vins

Les accords mets-vins régionaux :

Tout d’abord, commençons par la base ! Les accords mets-vins régionaux sont les plus faciles à trouver !  Comté, morilles et vin jaune, chaource et Champagne, cidre et camembert, crottin de Chavignol et Sancerre…pas étonnant que ces accords fonctionnent, les produits viennent des mêmes régions ! Ainsi, ils sont dégustés ensembles depuis des centaines d’années. N’hésitez donc pas à les marier ensemble ! Quand vous visitez l’une de nos régions, optez pour le plat et le vin régionaux.

Les accords de communautés aromatiques

Vous connaissez le célèbre dicton ? Qui se ressemble d’assemble.  Les accords mets-vins aromatiques sont ainsi des plats et des vins qui ont les mêmes structures en termes de goûts et de charpentes. Un vin sucré avec un dessert, un fromage de brebis sec avec un vin blanc sec, une entrée acidulée avec un chardonnay de type Chablis ou un Champagne Blanc de blancs… Vous comprenez vite l’idée ! Ainsi, il s’agit d’assembler les plaisirs.

Les accords mets-vins de contrastes 

Cette dernière catégorie des accords mets-vins de constraste est la plus difficile. Il faut généralement être sommelier ou un très fin gourmet ! L’objectif est de provoquer des sensations inédites en bouche en jouant sur des accords opposés a priori mais qui finalement s’attirent et se complètent. C’est le cas : du risotto et du Champagne, du roquefort et du Porto, du foie gras et du Chenin de Loire, du Condrieu et du tajine oriental, du pot au feu de volaille et du Savennières.

La mise en pratique

Chais d’oeuvre vous propose plusieurs exemples d’accords mets-vins parfaits ! En effet, Manuel Peyrondet a très souvent été habitué à travailler avec de nombreux chefs lors de ses différentes expériences professionnelles (Royal Monceau, Georges V, Le Bristol). Cela a été l’occasion pour lui de perfectionner encore plus ses connaissances en termes d’accords.

Ainsi, pour commencer et réveiller ses papilles :

  • Tout d’abord, ouvrez le bal avec le Chablis du Domaine Louis Michel et Fils Grand Cru 2007 Vaudésir
  • Ensuite, on passe au Carpacccio de Saint Jacques / Citron Vert / Huile à la truffe, accompagné de son Riesling Trimbach cuvée Frédéric Emile 2011
  • Tartare de veau et parmesan – Chassagne Montrachet de David Moret 2015
  • Saint Jacques pochées à la crème – Chassagne Montrachet de Marc Morey Premier Cru en Virondot 2016
  • Cœur de saumon, orange confite et fromage frais aux herbes accompagné d’un Jurançon de Jean-Marc Grussaute Camin Larredya 2016
  • Foie Gras et pain brioché – Sauternes Château Climens 1er Cru 1996  ou  Domaine Ostertag, Fronholz 2012
  • Saint Nectaire fondant et poêlée de girolles – Roc de Cambes 2004 Côtes de Bourg  ou Stéphane Montez Saint Joseph Cuvée du Papy 2009
  • Comté et mimolette – Domaine Berthet-Bondet, Château-Chalon 2008
  • Chocolat origine Ducasse – Porto Niepoort Vintage 2011

Alors, inspiré(e)? Nous espérons que l’article vous a plus. Pour vous aussi accéder à ses vins, n’hésitez pas à demander votre Carte Membre ! Elle vous donnera accès à des ventes exclusives. Et pour accéder à nos cours d’œnologie, même chemin ! Les Masterclass reviendront très vite.