Un rapport prix plaisir assez dingue... et un beau millésime dont on rêvait de découvrir les courbes ! Commencer l’année 2022 dans ces coffrets avec un joli Bordeaux n’est pas une chose commune chez Chais d’œuvre.... Je vois déjà sourire les mauvaises langues qui nous disent régulièrement qu’un Bourguignon ne « peut pas aimer » les jolis Bordeaux de fruit... C’est faux, je les adore autant qu’eux, surtout quand ceux-ci sont portés par un fruit glorieux, et peu de bois. C’est un peu le cas de ce Cru Monplaisir, découvert en fin d’année 2021 avec Julie Gonet Medeville. Cette femme assez exceptionnelle du monde du vin est l’heureuse propriétaire de Gilette à Sauternes (de sublimes partitions élevées presque 20 ans en cuve) ainsi que du vignoble «Les Eyrins» sur Margaux. Ils signent également ce Bordeaux Supérieur gourmand comme tout, qui naît essentiellement de merlots sur socles argilo-graveleux. Une pointe de cabernets vient leur donner du peps et le tout s’étire pour 90% en cuve sans connaître le bois. Les 2019, on le sait depuis quelques mois désormais, s’annoncent grandissimes dans la région, et semblent se présenter dans les mêmes instances que les 2016 ou 2010... Du rêve pour tout amateur, qui se rappellera sûrement des plaisirs soutenus proposés par ces grandes années. Mathieu et moi-même sommes d’ailleurs tombés sous le charme de ce Bordeaux Supérieur au fruité dense et suave, qu’aucune trace végétale ne vient chagriner. C’est mûr, salivant, pas trop puissant en tanins et digeste au possible. Je me suis surpris à ne pas cracher en me disant : « Mais c’est plutôt bon dites donc… »
Un coup de cœur à prix angélique qui s’est imposé dans cette séléction de début d’année comme une évidence !
Une vendange manuelle, du soin apporté à toutes les étapes depuis la vigne jusqu’au Chais, des vins juteux et précis... vendus à prix angéliques… Franchement, je tire mon chapeau à Julie Gonet Medeville et ses équipes pour cette proposition hyper cohérente et judicieusement ficelée. Cela faisait longtemps que je n’étais pas tombé sous le charme d’un Bordeaux Supérieur à 11€, et me rends compte qu’il y a beaucoup de choses assez géniales à découvrir dans cette région et à ces prix. Mon cœur saigne en écrivant ces lignes, mais la Bourgogne ne sait pas faire de tels vins à ce prix... Un point donc pour Bordeaux, Zéro pour la Bourgogne ! Balle au centre, mais le match n’est pas fini ! Joyeuse dégustation !
Un rapport prix plaisir assez dingue... et un beau millésime dont on rêvait de découvrir les courbes ! Commencer l’année 2022 dans ces coffrets avec un joli Bordeaux n’est pas une chose commune chez Chais d’œuvre.... Je vois déjà sourire les mauvaises langues qui nous disent régulièrement qu’un Bourguignon ne « peut pas aimer » les jolis Bordeaux de fruit... C’est faux, je les adore autant qu’eux, surtout quand ceux-ci sont portés par un fruit glorieux, et peu de bois. C’est un peu le cas de ce Cru Monplaisir, découvert en fin d’année 2021 avec Julie Gonet Medeville. Cette femme assez exceptionnelle du monde du vin est l’heureuse propriétaire de Gilette à Sauternes (de sublimes partitions élevées presque 20 ans en cuve) ainsi que du vignoble «Les Eyrins» sur Margaux. Ils signent également ce Bordeaux Supérieur gourmand comme tout, qui naît essentiellement de merlots sur socles argilo-graveleux. Une pointe de cabernets vient leur donner du peps et le tout s’étire pour 90% en cuve sans connaître le bois. Les 2019, on le sait depuis quelques mois désormais, s’annoncent grandissimes dans la région, et semblent se présenter dans les mêmes instances que les 2016 ou 2010... Du rêve pour tout amateur, qui se rappellera sûrement des plaisirs soutenus proposés par ces grandes années. Mathieu et moi-même sommes d’ailleurs tombés sous le charme de ce Bordeaux Supérieur au fruité dense et suave, qu’aucune trace végétale ne vient chagriner. C’est mûr, salivant, pas trop puissant en tanins et digeste au possible. Je me suis surpris à ne pas cracher en me disant : « Mais c’est plutôt bon dites donc… »
Un coup de cœur à prix angélique qui s’est imposé dans cette séléction de début d’année comme une évidence !
Pourquoi j'achete
Une vendange manuelle, du soin apporté à toutes les étapes depuis la vigne jusqu’au Chais, des vins juteux et précis... vendus à prix angéliques… Franchement, je tire mon chapeau à Julie Gonet Medeville et ses équipes pour cette proposition hyper cohérente et judicieusement ficelée. Cela faisait longtemps que je n’étais pas tombé sous le charme d’un Bordeaux Supérieur à 11€, et me rends compte qu’il y a beaucoup de choses assez géniales à découvrir dans cette région et à ces prix. Mon cœur saigne en écrivant ces lignes, mais la Bourgogne ne sait pas faire de tels vins à ce prix... Un point donc pour Bordeaux, Zéro pour la Bourgogne ! Balle au centre, mais le match n’est pas fini ! Joyeuse dégustation !
Boire à partir de
2022
Boire avant
2027
Apogée
2024
Vigneron
Julie et Xavier Gonet-Médeville
Domaine
Château des Eyrins
Cépage
75% Merlot, 15% Cabernet Sauvignon et 5% Cabernet Franc
Servez-le à une température de 16°C dans de beaux verres à Bordeaux rouge, un carafage en jeunesse de 15 minutes lui permettra de développer tout son potentiel.
Il ne faut pas se fier à sa modeste appellation, ce Cru Monplaisir procure une sensation de gourmandise doublée d'un beau toucher de tannins qui saura vous ravir sur les 5 prochaines années.
Toutes les propositions gourmandes qui siéent aux Bordeaux… De la simple côte de bœuf sur des braises de sarments, en passant par le canard de Challans ou au chausson feuilleté à la truffe...
Conseils de dégustation
Servez-le à une température de 16°C dans de beaux verres à Bordeaux rouge, un carafage en jeunesse de 15 minutes lui permettra de développer tout son potentiel.
Garde - Evolution
Il ne faut pas se fier à sa modeste appellation, ce Cru Monplaisir procure une sensation de gourmandise doublée d'un beau toucher de tannins qui saura vous ravir sur les 5 prochaines années.
Suggestions gourmandes
Toutes les propositions gourmandes qui siéent aux Bordeaux… De la simple côte de bœuf sur des braises de sarments, en passant par le canard de Challans ou au chausson feuilleté à la truffe...
Appellation
L’AOC Bordeaux Supérieur est une AOC régionale, au même titre que l’AOC Bordeaux. Les vins de cette appellation peuvent, eux aussi provenir de toute la région viticole bordelaise. Pour prétendre à l’appellation de Bordeaux Supérieur, les vins doivent répondre à des critères qualitatifs encore plus rigoureux que ceux de l’AOC Bordeaux. Ces vins doivent notamment être élaborés à partir de vignes âgées et être élevés pendant neuf mois minimum avant leur commercialisation. L’AOC Bordeaux Supérieur s’applique aussi bien aux vins rouges qu’aux vins blancs. Cela étant, la production de rouges (10 000 ha) est nettement plus importante que celle de blancs (60 ha à peine). Les vins rouges sont élaborés à partir des mêmes cépages que ceux utilisés pour l’appellation Bordeaux : Cabernet Sauvignon et Franc, Merlot. Le Petit Verdot et le Malbec sont ici aussi des cépages d’appoint. Les Bordeaux Supérieurs rouges sont plus puissants que les Bordeaux. Leur éventail d’arômes est souvent plus complexe. Les Bordeaux Supérieurs blancs sont le fruit d’un assemblage de Sémillon, Sauvignon Blanc et Gris et de Muscadelle. Les Bordeaux Supérieurs blancs ont une bouche légère et rafraîchissante.
Domaine
Histoire et style
Les multiples domaines de la famille Gonet-Médeville, tout au long des siécles acquis, reflétent l'esprit d'audace et de conquête viticole qui anime chaque génération de cette brillante famille du microcosme viticole français. Aux générations passées, les acquisitions de l'iconique Château Gilette (4,5 hectares), le délicieux Château les Justices (8,5 hectares) et l'intégration de Respide-Médeville (12 hectares). A Julie et son mari champenois Xavier Gonet de créer au début des années 2000, les Champagne Gonet-Médeville à partir de 2 hectares de vignes qui font maintenant 12 répartis sur la Côte des Blancs et des Noirs. En 2009 ils récidivent en s'attribuant un superbe Margaux intense et charnu, Château des Eyrins, minuscule terroir de 2,5 hectares dans l'océan viticole bordelais. Ils produisent également sur ce terroir un très bon Bordeaux supérieur le Cru Monplaisir. Château Gilette fait partie de ces mythes et sagas viticoles rares qui illuminent les rêves les plus fous des collectionneurs. Tous les ingrédients sont réunis en 4 hectares: une famille qui traverse les siécles, une méthode apparue par contrainte sur le millésime 1937 et liée à la pénurie de fûts pendant la guerre, des vieux millésimes disponibles et qui promettent plus que le rêve, une génération actuelle qui prend soin du patrimoine légué et continue le chemin tracé nous laissant satisfaits d'apprendre que nous vivons au rythme du mythe.
Terroir
Sol argilo-graveleux et d'alluvions.
Viticulture et vendanges
La viticulture est en lutte raisonnée et sous le signe du bon sens avec notamment des vendanges manuelles sur ce Bordeaux Supérieur.
Vinification
Les vinification sont en cuve inox avec une cuvaison de 18 jours. Puis les vins sont à 90% élevés en cuve inox et 10% en barriques pendant 10 mois. La mise en bouteille s'effectue 10 mois après.