Des choix agronomiques ultra exigeants peuvent-ils transcender un terroir ? Voilà la question que vous devez vous poser en dégustant cette splendide bouteille de Jean-Marc Vincent ! Auteur de génie qui, depuis le début des années 2000, dynamite l'offre de Santenay, Jean-Marc Vincent est assurément le vigneron le plus engagé que je connaisse, dans la réflexion agronomique sur ses terroirs. Il partage d'ailleurs cette exigence avec Olivier Lamy, avec qui il fait fleurir des projets tous plus fous les uns que les autres : plantation à très haute densité (jusqu’à 18.000 pieds / ha) ; palissage à 1,2m pour améliorer la surface foliaire ; tressage manuelle de chaque pied de vigne comme le fait l'équipe de Lalou Bise Leroy... C'est un fou... Tous ces choix, on ne l'imagine pas comme ça, ont un coût considérable, mais forgent des raisins d'une complexité inouïe. En cave, c'est la même chose, Jean-Marc a une idée par minute : vinification intégrale sans soufre, choix de fûts de compétition adaptés à chaque cru, avec dans cette vendange 2020, des fûts « Pierre de Bourgogne » qui mettent en lumière des chênes de coteaux. Les élevages se font quasiment sans soufre, on va même pousser le curseur sur ce millésime avec du soufre de mine (soufre naturel). Voici le troisième premier millésime de Montagny du domaine, qui vient de deux 1er cru : Mont Laurent, et Creux de Beaux Champs, des parcelles bio qui appartiennent au beau-père de Bruno Lorenzon (brillant viticulteur de Mercurey). Vinifié exactement comme les autres vins délicieux du domaine (Auxey, Santenay 1er cru et Puligny), ce Montagny m'a fait chavirer de bonheur lors de la visite au domaine. Je l'ai trouvé magnifique en février lors de mon passage au domaine, en me disant : « ce sera le meilleur rapport prix plaisir de la gamme cette année ! »
Vous l'aurez compris à la lecture du j’aime : Jean-Marc Vincent est un fou. En plus de tous les projets agronomiques qu'il empile, il a débuté cette année une replantation de pinot blanc (historiquement présent dans le Montrachet) ; débuté une solera d’Aligoté ; refais des rouges comme son " Pépé" et retape sa vieille 203... Et ce n'est là qu'une infime partie de tout ce que j'ai noté lors de notre passage au domaine. Ajoutez à cela, une générosité inimaginable (lui et son épouse ont le cœur sur la main), et une simplicité lors de l'accueil qui force le respect, et vous tombez, comme moi lors de ma première visite en 2001, littéralement amoureux du domaine ! Je vous souhaite d'ailleurs, d'avoir la chance d'y aller, ils reçoivent très généreusement les particuliers. En attendant, régalez-vous de ce Montagny fabuleux, en mesurant l'excellence de la proposition et la douceur des prix.
Des choix agronomiques ultra exigeants peuvent-ils transcender un terroir ? Voilà la question que vous devez vous poser en dégustant cette splendide bouteille de Jean-Marc Vincent ! Auteur de génie qui, depuis le début des années 2000, dynamite l'offre de Santenay, Jean-Marc Vincent est assurément le vigneron le plus engagé que je connaisse, dans la réflexion agronomique sur ses terroirs. Il partage d'ailleurs cette exigence avec Olivier Lamy, avec qui il fait fleurir des projets tous plus fous les uns que les autres : plantation à très haute densité (jusqu’à 18.000 pieds / ha) ; palissage à 1,2m pour améliorer la surface foliaire ; tressage manuelle de chaque pied de vigne comme le fait l'équipe de Lalou Bise Leroy... C'est un fou... Tous ces choix, on ne l'imagine pas comme ça, ont un coût considérable, mais forgent des raisins d'une complexité inouïe. En cave, c'est la même chose, Jean-Marc a une idée par minute : vinification intégrale sans soufre, choix de fûts de compétition adaptés à chaque cru, avec dans cette vendange 2020, des fûts « Pierre de Bourgogne » qui mettent en lumière des chênes de coteaux. Les élevages se font quasiment sans soufre, on va même pousser le curseur sur ce millésime avec du soufre de mine (soufre naturel). Voici le troisième premier millésime de Montagny du domaine, qui vient de deux 1er cru : Mont Laurent, et Creux de Beaux Champs, des parcelles bio qui appartiennent au beau-père de Bruno Lorenzon (brillant viticulteur de Mercurey). Vinifié exactement comme les autres vins délicieux du domaine (Auxey, Santenay 1er cru et Puligny), ce Montagny m'a fait chavirer de bonheur lors de la visite au domaine. Je l'ai trouvé magnifique en février lors de mon passage au domaine, en me disant : « ce sera le meilleur rapport prix plaisir de la gamme cette année ! »
Pourquoi j'achete
Vous l'aurez compris à la lecture du j’aime : Jean-Marc Vincent est un fou. En plus de tous les projets agronomiques qu'il empile, il a débuté cette année une replantation de pinot blanc (historiquement présent dans le Montrachet) ; débuté une solera d’Aligoté ; refais des rouges comme son " Pépé" et retape sa vieille 203... Et ce n'est là qu'une infime partie de tout ce que j'ai noté lors de notre passage au domaine. Ajoutez à cela, une générosité inimaginable (lui et son épouse ont le cœur sur la main), et une simplicité lors de l'accueil qui force le respect, et vous tombez, comme moi lors de ma première visite en 2001, littéralement amoureux du domaine ! Je vous souhaite d'ailleurs, d'avoir la chance d'y aller, ils reçoivent très généreusement les particuliers. En attendant, régalez-vous de ce Montagny fabuleux, en mesurant l'excellence de la proposition et la douceur des prix.
Servez-le à une température de 11°C dans de beaux verres à Bourgogne blanc, un carafage en jeunesse de 15/30 minutes lui permettra de développer tout son potentiel.
Ce Premier Cru a de l'avenir devant lui avec 10 ans de garde et la possibilité de se déguster immédiatement.
Macaronis farcis à la truffe noire, artichaut et foie gras de canard, gratinés au vieux Parmesan.
Conseils de dégustation
Servez-le à une température de 11°C dans de beaux verres à Bourgogne blanc, un carafage en jeunesse de 15/30 minutes lui permettra de développer tout son potentiel.
Garde - Evolution
Ce Premier Cru a de l'avenir devant lui avec 10 ans de garde et la possibilité de se déguster immédiatement.
Suggestions gourmandes
Macaronis farcis à la truffe noire, artichaut et foie gras de canard, gratinés au vieux Parmesan.
Appellation
L’AOC Montagny est située dans la partie sud de la Côte Chalonnaise, sur 310 hectares ne produisant que des vins blancs. Ce vignoble, le plus méridional de cette zone, est installé sur des coteaux pentus du Bajocien montant jusqu’à 400 mètres d’altitude. Les sols de marnes ou marno-calcaires du Lias et du Trias constituent un parfait terroir pour le cépage Chardonnay. De plus, l’exposition est bénéfique aux vignes, qui sont orientées vers le levant et le sud-est. 52 climats ont droit au statut de Premier Cru, dont Le Vieux Château, Les Pindances, Les Coères, Les Burnins ou Montcuchot, pour les plus connus. Certains climats, ne produisant que très peu de jus, assemblent les vins entre eux pour se regrouper sous l’appellation Montagny Premier Cru. Les Montagny sont marqués d’une assez forte minéralité qui les caractérise. Ils offrent un parfait équilibre entre une charpente durable et structurée, une délicatesse et une finesse remarquable.
Domaine
Histoire et style
Jean-Marc Vincent et son épouse Anne-Marie ont repris le domaine de leur grand-père en 1997. Ils ont signé leur premier millésime en 1998, avec seulement 3 ha de vignes, très peu de moyens, beaucoup de dettes. Aujourd’hui, le domaine reste minuscule avec seulement 6 ha, où tout est fait à la main. La charge de travail est colossale : presque 750 heures de travail par ha à la vigne. Outre la viticulture qui est élitiste, le petit secret de Jean-Marc Vincent, c’est leur tonnelier. Ils travaillent exclusivement avec la tonnellerie Chassin à Mercurey qui produit des barriques de compétition avec les meilleurs bois. Les meilleurs domaines de Bourgogne s’arrachent aujourd'hui ces barriques ! Toute la gamme des vins est superbe, avec des Santenays de haute volée particulièrement Le Beaurepaire et Les Gravières, quelques vignes en appellation Puligny-Montrachet et cette vigne des " Hautés " en Auxey-Duresses qui jouxte le vignoble de Meursault. Jean-Marc Vincent a affiné son style et présente désormais des vins d’une classe et d’une harmonie hors pair à Santenay. Leur naturel d’expression pourrait servir de modèle à bien des vignerons mieux dotés en grands terroirs. Hélas, les quantités disponibles sont minimes, heureusement une petite activité de négoce vient compléter la gamme.
Terroir
Sol argilo-calcaire.
Viticulture et vendanges
Le travail à la vigne est colossal. Ils ont été des précurseurs de la viticulture en agriculture biologique au domaine. Les vendanges sont systématiquement manuelles avec des tries sévères pour obtenir des vins d'une grande pureté.
Vinification
Seules les levures indigènes sont utilisées au domaine. Les jus coulent par gravité, les élevages en barriques sont ensuite suivis d'une mise en masse des vins pour les affiner. La commercialisation se fait plus de 24 mois après la récolte.