Auxey-Duresses 1er Cru Les Duresses 2021
Domaine Jean & Gilles Lafouge

« Un air volnaysien dans ce Premier Cru Les Duresses qui parlera aux fondus de pinots fins et expansifs ! Le millésime rappelle les 2017, délicieux aujourd’hui ! »
Chers Burgundy lovers, si vous lisez ces quelques lignes, c’est que vous faites partie des « pinots addicts » du club et que les vins de Gilles & Maxime Lafouge vous font vibrer autant que nous. Depuis 5 ans désormais, nous commentons les plaisirs proposés par ce domaine discret d’Auxey Duresses, et saluons le rapport magnifique entre prix et émotion perçue dans les vins du domaine ! Voici Les Duresses 2021, un Premier Cru sur Auxey du domaine que nous adorons avec Mathieu, pour sa trame poudrée et sa fraîcheur alerte. C’est un grand pinot de conversation, dont j’aime le profil épuré, sapide et long. Dans bien des cas, il me rappelle les beaux terroirs des hauts de Volnay, sans en avoir la prétention !
Si vous cliquez, c’est que vous aimez les pinots égrappés, taillés dans la soie et fuselés. Ne cherchez pas un monstre de puissance boisé chez ce domaine, ce n’est pas franchement le style de Maxime et Gilles, pour qui un pinot doit « chanter, faire saliver, et ravir »... L’ambiance autour de baies rouges acidulées, de cassis et de framboise embaume le verre, le tout porté par une fibre mentholée délicate. En bouche, c’est aussi suave que salivant ! Un petit bonheur en somme cet Auxey Premier Cru, qui échappe à l’inflation terrible des vins de la région.

A 42€ le Premier Cru dans les plus belles parcelles d’Auxey, franchement ça se tente ! Perso, j’achète régulièrement des vins de ce domaine, car j’ai été marqué au fer rouge par un «Duresses » 2010 servi lors d’un dîner à Paris. C’était quasiment le plus grand vin de la soirée, alors que les voisins étaient des domaines stars de l’hexagone. Mon conseil, mettre quelques quilles en cave, les attendre 4-5 ans et les servir sur une viande délicate (du veau par exemple), avec une poignée de girolles. C’est redoutable d’efficacité, savoureux et assez universel comme flacon. J’ajouterais, même si ce n’est pas un critère pour certains, que Maxime et Gilles Lafouge sont « adorables, humbles, et résolument humains »... La vraie Bourgogne quoi, celle qui nous échappe hélas un peu !