Le Montrachet Grand Cru 2022
Domaine Fontaine-Gagnard

« Bye-bye les mauvais souvenirs de 2021, place à un superbe millésime dans les deux couleurs sur Chassagne, et à la promesse de plaisirs intenses dans la gamme du domaine ! » Chers Burgundy lovers, cela fait des mois que certains attendent la sortie des excellents Chassagne-Montrachet de Céline Fontaine-Gagnard, (on adore, car les vins sont superbes et encore accessibles), qui, en théorie, arrivent début janvier dans l’offre du club… Mais cette année, il y a eu de petits ajustements de calendrier, qui expliquent le tempo de cette vente ! Mais ils sont enfin là et c’est une fierté de vous proposer ces vins du domaine, que nous suivons depuis 10 ans désormais, et que beaucoup d’entre vous adorent, tant pour le style que pour les rapports prix-émotion, franchement géniaux ! La bonne nouvelle cette année, c’est que le millésime est superbe ! Perso, il me rappelle les 2020 en blancs dans leurs équilibres, mais avec un peu plus de précision encore sur la hiérarchie terroir. En rouge, c’est beaucoup plus fin que les 2020, je miserais plus sur les 2019 en comparaison, si délicats jeunes et si complets ! Commençons d’ailleurs par le rouge de la gamme, que nous achetons avec bonheur depuis quelques années : le Chassagne rouge village, excellent, un pinot égrappé à 100 % qui livre une lecture explosive et printanière du pinot. On plonge dans un panier de petites cerises acidulées et de fleurs, sans dureté de tanins. Un pinot qui claque ! Rappelons au passage que le mari de Céline a passé quelques années chez Armand Rousseau ! En blanc, le Chassagne Village, qui assemble 6 parcelles sur les hauts, les bas, l’est et l’ouest de l'appellation, est presque une carte d’identité de Chassagne. Du sel, de la craie, un peu d’agrume, une fine patine de l’élevage... il a tout, et reste accessible (53 €), c’est le détail qui fait la différence avec pas mal de voisins, plus ambitieux côté prix ! La Boudriotte qui naît dans les Fairendes au domaine est un rescapé, c’est une vigne très gélive, dixit Céline. Mais c’est un magnifique Premier Cru, qui fait le trait d’union entre le village et les Premiers Crus Caillerets ou Romanée qui dominent le débat. Salin en cœur de bouche, avec une jolie texture, une empreinte noisetée, c’est celui qui s’ouvre le plus vite parmi les Premiers Crus ! Caillerets est comme on l’attend : un vrai jus de roche, un concentré de ces terroirs haut de coteau où rien ne pousse. Imaginez un diamant brut que quelques années de cave vont polir. Sa persistance n’a d’égal que son côté racé, fuselé. Un fusil de haute précision à ne pas utiliser n’importe où et n’importe quand ! La Romanée est du même niveau d’allonge, mais affiche plus de gras sec. L’année dernière, un seul fût avait été produit, alors le retrouver cette année est un bonheur ! Les Grands Crus sont le clou du spectacle de cette gamme remarquable : les passionnés savent que le Criots est un vin doté d’une longueur éternelle, que le Bâtard impressionne par son coffre, son côté rouleau compresseur. Vous noterez que les prix de ces Grands Crus sont loin du délire actuel de certains domaines voisins qui les valorisent le double ! Franchement, n’hésitez pas, vous en aurez pour votre argent ! Nous avons également une poignée de Montrachet, le vin ultime de la gamme, qui réunit tous les paramètres que l’on désire dans un immense blanc de Bourgogne. Je n’en ouvre pas souvent, mais j’en ai bu une au Bon Georges à Paris avec un copain et je peux vous dire que ça décoiffe !

J’ai été assez long dans le j’aime, je fais très court sur le j’achète : pour moi, Céline Fontaine-Gagnard affiche les meilleurs rapports prix-plaisir de Chassagne… Basta ! Le reste, c’est un grand millésime, qui ne vous décevra jamais ! Faites le plein, nous n’en proposons qu’une fois par an !