Arbois Chardonnay Patchwork 2022
Domaine André et Mireille Tissot

« Un millésime 2022 fabuleux pour les blancs de la région, avec des petites cuvées comme Patchwork franchement géniales. En rouge, même constat avec un fruit bombé, comme le furent les 2018 à l’époque ! Pour le reste des cuvées, c’est le drame total pour Gravier, Mailloche... On compte les bouteilles par 6 sur certaines références, mieux vaut ne pas traîner ! » Chers membres passionnés, cette fin de semaine chez Chais d’œuvre fut un peu comme les montagnes russes émotionnelles pour l’équipe sourcing... Mathieu est au fond du trou, déprimé par notre allocation si petite de Stéphane Tissot ; Louise ne m’appelle plus Manu et confond mon prénom dans les messages… Et moi, je suis en mode « résilience » tout en gardant, pour le millésime 2022, l’espoir d’allocations meilleures, avec les futures cuvées qui arriveront sur le marché. En attendant, quelques rares trésors (le mot est faible) que Stéphane Tissot nous a proposés : des Crémants délicieux, avec ce fameux BBF qui, lors des derniers LAB, a piqué la place à de beaux Champagne (dixit les membres) et le fameux Indigène dont les longs élevages sur lattes ont dessiné une bulle d’une complexité unique dans la région. Pensez-y si vous craquez de temps en temps pour une bulle de haut niveau hors Champagne ! En blanc, Patchwork is back, c’est l’antichambre des grandes parcéllaires, la cuvée qui, par sa fine réduction, son fin couvert d’élevage, permet de comprendre le style des chardonnays du domaine. 2022 vient à peine d’arriver, il donne déjà le sourire. Vous plongerez dans cet univers d’oléagineux, de châtaignes, d’agrumes, avec ce petit coté « pop corn-sésame », qui fait la griffe maison. A 26€, c’est un must ! Toujours sur 2022, deux cuvées de rouge qui rappelleront le bonheur tactile de 2018 : DD, cuvée débridée en SO2, dont les touches de bleuets, de violette et de fleurs donnent le sourire au premier tour de verre. Un vin passion, dédié à celles et ceux qui aiment les rouges infusés, parfumés, et libres. Même constat de plaisir dans le Trousseau, qui aime bien ce genre de millésime précoce et chaud dans la région. Il faudra lui donner un ou deux ans de cave, pour en profiter pleinement, mais c’est déjà très beau. En 2021, deux cuvées seulement pour nous cette année : Mailloche, qui fait chanter les marnes blanches de la région, ce socle que le chardonnay adore. Moins ample, que dans des années chaudes, ce millésime affiche une trame plus ciselée, plus saline, avec une concentration qu’on n’aurait pas pu imaginer sur cette vendange. Et quelques bouteilles de Rose massale, ce vin issu des plus belles massales de Stéphane (tirées des Graviers, Mailloche, Bruyères) et qui raconte le chardonnay jurassien autrement. Moins bourguignon que le reste en termes de style, ce vin enchante par sa fraîcheur et sa floralité. Perso, j’en emmène toujours quelques-unes à la montagne, j’adore ! Un mot sur « En spois », ce vin jaune qui nait sur ma parcellaire favorite des vins jaunes, c’est une merveille d’ampleur, de texture, et de profondeur. Le grand vin jaune à la texture XXL et aux aromes orientaux envoutants : curry, miel, noix verte... Un vin d’esthète, dédié aux fondus de vins jaunes !

« Le domaine ne souhaite plus travailler avec des acteurs digitaux... Sauf quelques uns »... Eh oui, c’est assez difficile à croire post-covid, mais de nombreux domaines refusent d’afficher leurs cuvées sur des sites en ligne aujourd’hui. Et le domaine Tissot en fait partie ! Par chance, Chais d’œuvre évite cette punition car nous ne sommes pas catalogués comme un «site» au domaine ! Ouf ! Vous trouverez donc quelques vins du domaine encore chez Chais d’œuvre. Cliquez vite, les volumes sont minuscules !