Stimulateur de passion
Rejoignez le club et vivez de multiples expériences, accompagné de Manuel Peyrondet, MOF Sommelier et Meilleur Sommelier de France.
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Vivez aussi l’expérience du club en approfondissant vos connaissances lors de nos masterclasses ou en participant à nos soirées Membres, grands moments de convivialité ! Retrouvez enfin une offre de constitution de cave personnalisée, pour vous ou vos enfants. Une manière unique de transmettre le goût des grands vins à maturité !
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Chais d'œuvre élu
Meilleur site de vente en ligne 2023
par La Revue du Vin de France
Meilleur site de vente en ligne 2023
par La Revue du Vin de France
Après 10 ans de passion partagée avec vous, c'est une véritable consécration pour toute l’équipe , mais aussi pour vous, car Chais d’œuvre n’est pas qu’un site, c’est une tribu, un club... créé avec vous, pour vous, et qui au-delà d’une offre digitale quotidienne, s’efforce de stimuler votre passion en présentiel autour de nombreuses dégustations !
Manuel Peyrondet, Meilleur Sommelier de France, MOF Sommelier
Après avoir débuté sa carrière à l'hôtel Georges V, Manuel rejoint Les Caves Taillevent et le Royal Monceau comme Chef Sommelier. Parallèlement, il obtient trois titres de sommellerie prestigieux : Meilleur Sommelier de France, Meilleur Ouvrier de France, Master of Port.
Co-fondateur de Chais d'œuvre, il arpente le vignoble, les grands domaines et recherche les futurs grands vins pour le bonheur de nos membres. Ce qui compte pour lui, c'est le coup de cœur à la dégustation et le plaisir du partage !

Les Ventes Privées du moment
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Maison M. Chapoutier
Au cœur de la vallée du Rhône.
Vins des coffrets !
Découvrez notre sélection "spécial coffret" signée Chais d'œuvre !
Domaine Robert Groffier Père & Fils
Situé en Côte de Nuits, sur Gevrey-Chambertin et Chambolle-Musigny.
Vega Sicilia
Découvrez l'un des vins les plus légendaires d'Espagne.
Nos coups de coeur
La sélection des meilleurs vins du moment

L'avis de Manuel
Bandol Lulu & Lucien
Domaine Tempier
2020
« Tempier 2020... Le rayon de soleil que tous wine lovers accueillera avec bonheur dans cette période d’inflation délirante ! » Chers membres passionnés, le moral est en berne au bureau, le monde du vin va mal, très mal... Entre les vignerons stars de certaines régions qui se prennent pour des acteurs d’Hollywood, la folie des grandeurs en Champagne où certains qui disent « ne pas pouvoir équilibrer le domaine avec des vins à 250€ ht », on se demande un peu ce qui se passe dans l’univers de la viticulture... C’est dans ces moments qu’il faut revenir aux fondamentaux, à l’essence du rapport prix-potentiel de garde-plaisir, à ce qui finalement, nous rallie à ce qu’est et à ce que devra toujours être le vin : une boisson ! En écrivant ces lignes, je repense à Daniel Ravier, le maître de la cave chez Tempier qui aligne avec une constance désarmante près de 20 millésimes au domaine avec panache. Des 2020, que j’ai pu déguster cette année à l’UGM (Union des gens de métier), j’ai retrouvé un millésime un peu moins solaire et corsé que les 2019, ce qui n’est pas pour me déplaire. La cuvée Classique (qui s’appelle désormais Lulu et Lucien) brille, malgré son évidente jeunesse et affiche tous les attributs d’un millésime de demi-garde (10-12 ans). Bleuets, myrte, cacao et épices font partie de l’équation mais dans une phase encore primaire à ce stade, il faut lui laisser 3 ans de bouteille pour que la lumière arrive ! Dans Migoua, Tourtine, Cabassaou, le curseur de l’émotion passe à un autre niveau. Migoua joue la carte de la suavité avec sa proportion de grenache accrue, cette cuvée m’impressionne depuis la vendange 2018 par sa constance, alors que dans les millésimes du passé, je préférais Tourtine. J’aime comparer d’ailleurs ces deux cuvées, comme on compare une Côte-Rôtie de la Côte Blonde à une Côte-Rôtie de la Côte Brune. Le jeu de la suavité et de la richesse parfumée d’un côté, la dimension tellurique et plus profonde de l’autre. Dans Tourtine 2020, pour l’instant, c’est silence radio, impossible de lire au travers de ce flacon d’une dimension impériale, mais verrouillée à double tour pour l’instant. Ceux qui connaissent et qui ont déjà bu des Tourtines d’une dizaine d’années, savent de quoi on parle. Enfin la cuvée « du cru dans le cru », c’est Cabassaou, le saint des saints, le cœur du cœur. Là encore, n’imaginez même pas une seconde impressionner vos convives avec cette énorme bombe à retardement à Noël car l’acheter, c’est comme entrer au couvent. Rien avant 10 ans ! Mais quelle bouteille, quelle magie, toutes celles que nous avons servies en masterclass vieux millésime à l’Atelier sont les témoins ce cœur de Tourtine ! Avis aux collectionneurs ! Petit mot au passage sur le blanc 2021, très sympa, un petit bouquet de fleurs blanches à ouvrir au printemps 2023 au moment des premiers rayons de soleil... Pour le coup, le millésime n’est pas très riche et ça, pour un blanc de Bandol, c’est merveilleux !
Bon, à l’heure où un Chambertin vaut plus de 800€, la question que tout amateur de vin (ceux qui les boivent) doit avoir en tête est : Où sont les grands terroirs de garde qui offrent encore des rapports prix-plaisir évidents. Mathieu et moi sommes totalement d’accord à ce sujet : Bandol, Châteauneuf, l’Alsace, la Loire ou même Cahors où autour de 30-50€, le terrain de jeu est totalement magique ! Si vous avez une belle cave et que Tempier fait partie comme pour nous, des fondations de l’excellence du rapport prix-plaisir, alors foncez. Vous rigolerez dans 10 ans en disant à vos amis avoir payé ces merveilles en pleine crise d’inflation pour une bouchée de pain !

L'avis de Manuel
Vin de France
Clos des Reboussiers
2020
Voilà la 5ème vendange où Christophe Peyrus illustre son savoir-faire sous le nom « Clos du Reboussier » et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il est au sommet de son art ! Vigneron iconique du Pic-Saint-Loup avec le fameux « Clos Marie » qu’il a hissé parmi les must de la région, Christophe Peyrus mène les 8 ha de son nouveau vignoble avec panache et conviction. Les blancs comme les rouges, que nous achetons depuis 3 ans désormais, rappellent forcément les blancs sapides et parfumés du Clos, et surtout les rouges qui sont pour la plupart infusés ! Sur 2020, le Clos blanc est un petit pétard qui naît de Carignan blanc (j’adore ce cépage), de clairette, de grenaches blancs et malvoisie. L’ensemble naît en altitude, dans des secteurs ventés, assez frais où l’on ne brûle pas trop d’acidité dans les baies. En cave, l’empreinte sous bois des demi-muids est un détail à peine perceptible, il confère une touche amandée aux touches d’infusions, de mélisse, de menthol, et d’agrumes confits. En creusant un peu, vous partirez sur quelques touches anisées. En rouge, le Clos est, là encore, une énième démonstration du savoir-faire du domaine. Un cocktail de syrah et de grenache ( 80-20) que Christophe vinifie avec une extrême douceur. Sans sucrosité ni amertume, ce vin brille par sa conjugaison de fruits du maquis, de zan, et d’herbes aromatiques. On salive en bouche en oubliant presque que c’est un vin du sud ! Bref, deux vins canons, abordables et d’une précision qui impose le respect. A 21€, c’est du lourd !
Les quelques veinards qui ont acheté dès 2015 chez Chais d’œuvre, des vins du Clos Marie seront peut-être les meilleurs ambassadeurs du savoir-faire de Christophe Peyrus. Prenez par exemple les 2014 aujourd’hui, juste délicieux et tellement fins... Que dire de certains 2010 que nous avons servi à l’aveugle en soirée au 55. Car oui, même à 21€, un vin du domaine traverse les années avec panache. Avec les températures qui tombent et la pluie qui nous rattrape en ce moment, je vais m’en mettre quelques quilles en cave... On ne sait jamais !

L'avis de Manuel
Chablis 1er Cru Fourchaume
Domaine Jean Dauvissat Père & Fils
2020
Dauvissat... Dauvissat... Si vous êtes un averti, un Burgundy lovers, un fan de grands blancs sapides et iodés, vous connaissez ce nom. Les collectionneurs penseront à Vincent Dauvissat bien sûr, mais ce n’est pas de lui dont on parle aujourd’hui. Car si ce dernier a régné en maître sur l’appellation pendant 25 ans avec son voisin (et cousin) Jean-Marie Raveneau, il est clair que la relève est en route et que l’appellation va se dynamiser avec de nouvelles rising stars ! Parmi elles, Jean Dauvissat, un magnifique domaine qui mue en ce moment et qui vient de basculer la totalité de son domaine en biodynamie. Nous avions senti qu’il allait se passer un truc avec les premiers 2018 et 2019 dégustés et que le domaine était parti pour écrire une belle histoire sur l’appellation. Pour la petite histoire, c’est Fabien Dauvissat qui est en charge d’écrire la suite de ce domaine de 22 ha, un jeune qui embrasse avec passion ce challenge en sculptant avec style les vins de la gamme. Parmi eux, nous avons eu plusieurs coups de cœur, comme le Chablis village « Héritage » qui isole les plus vieilles vignes du domaine sur le plateau de la chapelle Vaupelteigne : là déjà, on sent le style, la chair, l’iode, l’étoffe de quelqu’un qui veut faire grand. Son jus est concentré, gras à souhait, il préserve l’identité chablisienne à merveille ! Derrière, la série de premiers crus est géniale, mais tous les vins ne sont pas encore parfaitement alignés. J’ai adoré le Vaillons, qui n’usurpe en rien son statut de premier cru : plus long, plus saillant, il offre, en prime de la très belle cuvée « Héritage », ce supplément de complexité qui fait toute la différence. Enfin, pour ceux qui cherchent un vin un peu plus athlétique avec des épaules plus larges et une dimension gastronomique plus affirmée, il faut goûter au Fourchaume : grandiose de constitution mais encore très jeune. Il faut lui laisser 18 mois en bouteille avant que celui-ci ne lâche les chevaux !
Que dire des 2020 sur Chablis si ce n’est que c’est une belle année... Les chipoteurs diront qu’elle n’a pas le même sel que les très beaux 2019, mais je leur répondrai qu’avec un peu plus de rendement, l’équilibre et la perception de la fraîcheur typique des grands terroirs de Chablis sont meilleurs ! Chez ce domaine en tous cas, j’ai bien vibré, et place ce millésime au sommet des trois dégustés. Il sera difficile de mettre des mots sur 2021 où tout ou presque a été pulvérisé... Attendons les 2022 pour confirmer nos impressions, mais pour ceux qui veulent goûter à un nouvel espoir de Chablis, cliquez vite, les volumes que nous avons en allocation sont hélas assez limités ! !

L'avis de Manuel
Chablis Héritage
Domaine Jean Dauvissat Père & Fils
2020
Dauvissat... Dauvissat... Si vous êtes un averti, un Burgundy lovers, un fan de grands blancs sapides et iodés, vous connaissez ce nom. Les collectionneurs penseront à Vincent Dauvissat bien sûr, mais ce n’est pas de lui dont on parle aujourd’hui. Car si ce dernier a régné en maître sur l’appellation pendant 25 ans avec son voisin (et cousin) Jean-Marie Raveneau, il est clair que la relève est en route et que l’appellation va se dynamiser avec de nouvelles rising stars ! Parmi elles, Jean Dauvissat, un magnifique domaine qui mue en ce moment et qui vient de basculer la totalité de son domaine en biodynamie. Nous avions senti qu’il allait se passer un truc avec les premiers 2018 et 2019 dégustés et que le domaine était parti pour écrire une belle histoire sur l’appellation. Pour la petite histoire, c’est Fabien Dauvissat qui est en charge d’écrire la suite de ce domaine de 22 ha, un jeune qui embrasse avec passion ce challenge en sculptant avec style les vins de la gamme. Parmi eux, nous avons eu plusieurs coups de cœur, comme le Chablis village « Héritage » qui isole les plus vieilles vignes du domaine sur le plateau de la chapelle Vaupelteigne : là déjà, on sent le style, la chair, l’iode, l’étoffe de quelqu’un qui veut faire grand. Son jus est concentré, gras à souhait, il préserve l’identité chablisienne à merveille ! Derrière, la série de premiers crus est géniale, mais tous les vins ne sont pas encore parfaitement alignés. J’ai adoré le Vaillons, qui n’usurpe en rien son statut de premier cru : plus long, plus saillant, il offre, en prime de la très belle cuvée « Héritage », ce supplément de complexité qui fait toute la différence. Enfin, pour ceux qui cherchent un vin un peu plus athlétique avec des épaules plus larges et une dimension gastronomique plus affirmée, il faut goûter au Fourchaume : grandiose de constitution mais encore très jeune. Il faut lui laisser 18 mois en bouteille avant que celui-ci ne lâche les chevaux !
Que dire des 2020 sur Chablis si ce n’est que c’est une belle année... Les chipoteurs diront qu’elle n’a pas le même sel que les très beaux 2019, mais je leur répondrai qu’avec un peu plus de rendement, l’équilibre et la perception de la fraîcheur typique des grands terroirs de Chablis sont meilleurs ! Chez ce domaine en tous cas, j’ai bien vibré, et place ce millésime au sommet des trois dégustés. Il sera difficile de mettre des mots sur 2021 où tout ou presque a été pulvérisé... Attendons les 2022 pour confirmer nos impressions, mais pour ceux qui veulent goûter à un nouvel espoir de Chablis, cliquez vite, les volumes que nous avons en allocation sont hélas assez limités ! !

L'avis de Manuel
Condrieu La Loye
Domaine Jean-Michel Gerin
2021
Après la métamorphose, l'apothéose ! Le virage stylistique des blancs de Jean-Michel Gerin m'avait déjà bluffé dès les millésimes 2016 et 2017, années où les enfants de Jean-Michel ont pris à bras le corps leur duo de Condrieu : La Loye et Les Eguets. C'est Mickaël, le fils de Jean-Michel Gerin qui a en effet su insuffler à cette cuvée de Condrieu une toute autre dimension et une gourmandise hors norme. Le secret : des fûts plus récents d'un vin qui ont élevé Les Eguets, la grande cuvée du domaine et un travail sur l'équilibre matière fraîcheur fabuleux. Le résultat des 2020 rappelle 2016 avec cette texture pas trop marquée et la fraîcheur qui tranche avec panache la densité des viogniers. On passe aromatiquement de l'abricot frais à un floral tempéré. La patine des élevages est aujourd’hui très fine, le vin séduit autant qu’il se déploie. Un très beau Condrieu aux instances printanières, qui mettra pas mal de monde d’accord !
Je vous le dis sans filtres, le domaine n’a pas toujours joué dans cette catégorie en matière de blancs, et La Loye n’a jamais été le Condrieu le plus spectaculaire de l’appellation. Mais ça, c’était avant et si vous n’avez pas mesuré le travail fait au domaine sur cette cuvée, alors foncez. Je vous le dis et signe en dessous, jamais les blancs du domaine n’ont été aussi enthousiasmants.

L'avis de Manuel
Côte-Rôtie Champin Le Seigneur
Domaine Jean-Michel Gerin
2020
« Un must de ma cave perso. Un métronome de plaisir qui marche à tous les coups ! C’est un peu ça la cuvée Champin Seigneur de Jean-Michel Gerin, une valeur sûre dont je ne manque aucun millésime depuis mes premiers pas de sommelier. Je me rappelle de mes années chez Taillevent, où je m'émerveillais déjà de cette simple cuvée sur le millésime 1999. Ses notes fumées, son enveloppe de mûre et d'olive noire, sa finesse de trait et son accessibilité envoûtante pour les papilles. Ce fût un coup de foudre à chaque flacon. Depuis, j’achète chaque millésime, l’attend environ 4-5 ans et souligne la régularité sans faille de cette œuvre, qui à chaque fois fait mouche auprès de mes convives. Aujourd'hui, ce sont les enfants de Jean-Michel qui vinifient et le moins qu'on puisse dire c'est qu'ils ont tout compris ! Dans cette cuvée qui assemble de nombreux secteurs de l'appellation, les traits sont toujours aussi délicats et les boisés plus subtils qu'à une certaine époque. Des 2020, nous retiendrons le caractère septentrionale des syrahs, qui renouent dans leur expression avec des instances moins solaires que sur 2017, 2018 ou 2019. Moins de puissance donc, mais des bouches plus fraîches et plus vibrantes, associées à des tanins très doux. Un millésime de feu qui nous rappelle un peu les 2016 de l’époque, tellement grand, tellement salivant !
Achetez tout ce que vous pouvez !! Bouteilles, magnums ou même jéroboams... Champin Le Seigneur, si vous êtes un Côte-Rôtie lovers, vous savez que c'est un incontournable dans une belle cave, un no brainer absolu ! Je le place en plaisir, au niveau de la cuvée "Mon Village" de Stéphane Ogier, qui boxe à peu près dans la même catégorie en termes de tarif...ou au niveau d’un Clos des Grives de Laurent Combier. Côté prix, il n'a quasiment pas bougé depuis toutes ces années alors que la cuvée peut tenir 15 ans sans forcer dans une bonne cave. Cela, tous les passionnés qui collectionnent un peu les flacons le savent, et c'est pour ça que la cuvée connaît un succès fou. Profitez-en, nous vous les proposons en avant première et dans un super millésime pour les rouges !

L'avis de Manuel
Saumur-Champigny Lisagathe
Château du Hureau
2017
Lisagathe… Quel plaisir d'écrire sur ce flacon... C'est un des premiers vins que j'ai acheté, en commençant ma carrière de sommelier. Je me rappelle comme si c'était hier, de cette cave en plein tuffeau, ornée d'une cuve inox, et de quelques fûts. Je rencontrais Philippe Vatan, le propriétaire, et échangeait avec lui sur le Saumurois et ses meilleurs auteurs... A l'époque, le Clos Rougeard ne parlait qu'à une poignée de clients, et les grands noms de Saumur se comptaient sur les doigts d'une main. 20 ans plus tard, la Loire a explosé... Fini les rouges dilués, aux nuances de poivron vert, de petits pois et place aux grands rouges qui ont fait briller la région pendant des siècles. Au Château du Hureau, je vous le dis et signe en dessous, la progression est fulgurante, et le domaine est un des 5 meilleurs du moment, vignes bio, travail en parcellaires, maturités parfaites et rendements sérrés, longs élevages pour affiner sans boiser... Au domaine, la gamme des 2017 que Mathieu et moi avons eu à l'aveugle, nous a fait complètement triper : 3 quilles à l'aveugle, 3 énormes coups de coeur. Au sommet de la gamme, Lisagathe est une lecture impressionnante des Cabernets de Saumur-Champigny, un rouge d'une profondeur de robe, de bouquet et de goût stupéfiante, qui prouve bien que l'AOC Saumur-Champigny peut se hisser dans le grandiose. Dans le verre, on sent cette sève impériale, tissée par les vieilles vignes de 1953, la teinte de violette intense, de cassis, avec un pointe de cacao amert. C'est du super lourd ! En bouche, si la cuvée Les Fevettes place la barre très haut dans ce millésime, Lisagathe joue la carte du temps, et d'une esthétique encore plus pleine : courbes plus suaves, allonge supérieure... Bref, un Saumur-Champigny d'antologie, capable de tenir 30 ans dans une bonne cave... C'est ça la Loire, version XXIème siècle, des Cabernets mûrs, profonds, et longs... A des années lumières des stéréotypes de l'appellation !
Le saviez vous ? L'appellation délimitée en triangle de Samur-Champigny, définit une aire ou les relevés de température, sont de 2 degrés supérieurs à la moyenne française… (Champigny = terre de feu en vieux francais)… C'est là, et nulle par ailleurs que le Cabernet Franc atteint de si hautes maturités, et qu'il peut tourner au grandiose. Hélas, l'appellation archi galvaudée depuis les années 60, a du attendre le Clos Rougeard, puis Guiberteau, puis d'autres pour rebondir... Mais elle revient fort, très fort même. Goûtez donc à ces 2017 du Château du Hureau, et concentrez vous sur l'esthétique des tanins de ces grands Cabernets. Des jus comme ça, aussi profonds, longs et racés par le calcaire, c'est à Saumur-Champigny que vous les trouverez, nulle par ailleurs ! Coté prix, vous payez moins de 30 euros, une bouteille qui peut vieillir 30 ans d'un des meilleurs domaines en bio de la région... Et comme disent les journalistes de la RVF : en Saumur Champigny, les sommets sont souvent atteints par Lisagathe... Alors n'hésitez pas, vous n'avez aucune chance de vous planter avec cet achat !
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L'avis de Manuel
« Tempier 2020... Le rayon de soleil que tous wine lovers accueillera avec bonheur dans cette période d’inflation délirante ! » Chers membres passionnés, le moral est en berne au bureau, le monde du vin va mal, très mal... Entre les vignerons stars de certaines régions qui se prennent pour des acteurs d’Hollywood, la folie des grandeurs en Champagne où certains qui disent « ne pas pouvoir équilibrer le domaine avec des vins à 250€ ht », on se demande un peu ce qui se passe dans l’univers de la viticulture... C’est dans ces moments qu’il faut revenir aux fondamentaux, à l’essence du rapport prix-potentiel de garde-plaisir, à ce qui finalement, nous rallie à ce qu’est et à ce que devra toujours être le vin : une boisson ! En écrivant ces lignes, je repense à Daniel Ravier, le maître de la cave chez Tempier qui aligne avec une constance désarmante près de 20 millésimes au domaine avec panache. Des 2020, que j’ai pu déguster cette année à l’UGM (Union des gens de métier), j’ai retrouvé un millésime un peu moins solaire et corsé que les 2019, ce qui n’est pas pour me déplaire. La cuvée Classique (qui s’appelle désormais Lulu et Lucien) brille, malgré son évidente jeunesse et affiche tous les attributs d’un millésime de demi-garde (10-12 ans). Bleuets, myrte, cacao et épices font partie de l’équation mais dans une phase encore primaire à ce stade, il faut lui laisser 3 ans de bouteille pour que la lumière arrive ! Dans Migoua, Tourtine, Cabassaou, le curseur de l’émotion passe à un autre niveau. Migoua joue la carte de la suavité avec sa proportion de grenache accrue, cette cuvée m’impressionne depuis la vendange 2018 par sa constance, alors que dans les millésimes du passé, je préférais Tourtine. J’aime comparer d’ailleurs ces deux cuvées, comme on compare une Côte-Rôtie de la Côte Blonde à une Côte-Rôtie de la Côte Brune. Le jeu de la suavité et de la richesse parfumée d’un côté, la dimension tellurique et plus profonde de l’autre. Dans Tourtine 2020, pour l’instant, c’est silence radio, impossible de lire au travers de ce flacon d’une dimension impériale, mais verrouillée à double tour pour l’instant. Ceux qui connaissent et qui ont déjà bu des Tourtines d’une dizaine d’années, savent de quoi on parle. Enfin la cuvée « du cru dans le cru », c’est Cabassaou, le saint des saints, le cœur du cœur. Là encore, n’imaginez même pas une seconde impressionner vos convives avec cette énorme bombe à retardement à Noël car l’acheter, c’est comme entrer au couvent. Rien avant 10 ans ! Mais quelle bouteille, quelle magie, toutes celles que nous avons servies en masterclass vieux millésime à l’Atelier sont les témoins ce cœur de Tourtine ! Avis aux collectionneurs ! Petit mot au passage sur le blanc 2021, très sympa, un petit bouquet de fleurs blanches à ouvrir au printemps 2023 au moment des premiers rayons de soleil... Pour le coup, le millésime n’est pas très riche et ça, pour un blanc de Bandol, c’est merveilleux !
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Voilà la 5ème vendange où Christophe Peyrus illustre son savoir-faire sous le nom « Clos du Reboussier » et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il est au sommet de son art ! Vigneron iconique du Pic-Saint-Loup avec le fameux « Clos Marie » qu’il a hissé parmi les must de la région, Christophe Peyrus mène les 8 ha de son nouveau vignoble avec panache et conviction. Les blancs comme les rouges, que nous achetons depuis 3 ans désormais, rappellent forcément les blancs sapides et parfumés du Clos, et surtout les rouges qui sont pour la plupart infusés ! Sur 2020, le Clos blanc est un petit pétard qui naît de Carignan blanc (j’adore ce cépage), de clairette, de grenaches blancs et malvoisie. L’ensemble naît en altitude, dans des secteurs ventés, assez frais où l’on ne brûle pas trop d’acidité dans les baies. En cave, l’empreinte sous bois des demi-muids est un détail à peine perceptible, il confère une touche amandée aux touches d’infusions, de mélisse, de menthol, et d’agrumes confits. En creusant un peu, vous partirez sur quelques touches anisées. En rouge, le Clos est, là encore, une énième démonstration du savoir-faire du domaine. Un cocktail de syrah et de grenache ( 80-20) que Christophe vinifie avec une extrême douceur. Sans sucrosité ni amertume, ce vin brille par sa conjugaison de fruits du maquis, de zan, et d’herbes aromatiques. On salive en bouche en oubliant presque que c’est un vin du sud ! Bref, deux vins canons, abordables et d’une précision qui impose le respect. A 21€, c’est du lourd !
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Dauvissat... Dauvissat... Si vous êtes un averti, un Burgundy lovers, un fan de grands blancs sapides et iodés, vous connaissez ce nom. Les collectionneurs penseront à Vincent Dauvissat bien sûr, mais ce n’est pas de lui dont on parle aujourd’hui. Car si ce dernier a régné en maître sur l’appellation pendant 25 ans avec son voisin (et cousin) Jean-Marie Raveneau, il est clair que la relève est en route et que l’appellation va se dynamiser avec de nouvelles rising stars ! Parmi elles, Jean Dauvissat, un magnifique domaine qui mue en ce moment et qui vient de basculer la totalité de son domaine en biodynamie. Nous avions senti qu’il allait se passer un truc avec les premiers 2018 et 2019 dégustés et que le domaine était parti pour écrire une belle histoire sur l’appellation. Pour la petite histoire, c’est Fabien Dauvissat qui est en charge d’écrire la suite de ce domaine de 22 ha, un jeune qui embrasse avec passion ce challenge en sculptant avec style les vins de la gamme. Parmi eux, nous avons eu plusieurs coups de cœur, comme le Chablis village « Héritage » qui isole les plus vieilles vignes du domaine sur le plateau de la chapelle Vaupelteigne : là déjà, on sent le style, la chair, l’iode, l’étoffe de quelqu’un qui veut faire grand. Son jus est concentré, gras à souhait, il préserve l’identité chablisienne à merveille ! Derrière, la série de premiers crus est géniale, mais tous les vins ne sont pas encore parfaitement alignés. J’ai adoré le Vaillons, qui n’usurpe en rien son statut de premier cru : plus long, plus saillant, il offre, en prime de la très belle cuvée « Héritage », ce supplément de complexité qui fait toute la différence. Enfin, pour ceux qui cherchent un vin un peu plus athlétique avec des épaules plus larges et une dimension gastronomique plus affirmée, il faut goûter au Fourchaume : grandiose de constitution mais encore très jeune. Il faut lui laisser 18 mois en bouteille avant que celui-ci ne lâche les chevaux !
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Dauvissat... Dauvissat... Si vous êtes un averti, un Burgundy lovers, un fan de grands blancs sapides et iodés, vous connaissez ce nom. Les collectionneurs penseront à Vincent Dauvissat bien sûr, mais ce n’est pas de lui dont on parle aujourd’hui. Car si ce dernier a régné en maître sur l’appellation pendant 25 ans avec son voisin (et cousin) Jean-Marie Raveneau, il est clair que la relève est en route et que l’appellation va se dynamiser avec de nouvelles rising stars ! Parmi elles, Jean Dauvissat, un magnifique domaine qui mue en ce moment et qui vient de basculer la totalité de son domaine en biodynamie. Nous avions senti qu’il allait se passer un truc avec les premiers 2018 et 2019 dégustés et que le domaine était parti pour écrire une belle histoire sur l’appellation. Pour la petite histoire, c’est Fabien Dauvissat qui est en charge d’écrire la suite de ce domaine de 22 ha, un jeune qui embrasse avec passion ce challenge en sculptant avec style les vins de la gamme. Parmi eux, nous avons eu plusieurs coups de cœur, comme le Chablis village « Héritage » qui isole les plus vieilles vignes du domaine sur le plateau de la chapelle Vaupelteigne : là déjà, on sent le style, la chair, l’iode, l’étoffe de quelqu’un qui veut faire grand. Son jus est concentré, gras à souhait, il préserve l’identité chablisienne à merveille ! Derrière, la série de premiers crus est géniale, mais tous les vins ne sont pas encore parfaitement alignés. J’ai adoré le Vaillons, qui n’usurpe en rien son statut de premier cru : plus long, plus saillant, il offre, en prime de la très belle cuvée « Héritage », ce supplément de complexité qui fait toute la différence. Enfin, pour ceux qui cherchent un vin un peu plus athlétique avec des épaules plus larges et une dimension gastronomique plus affirmée, il faut goûter au Fourchaume : grandiose de constitution mais encore très jeune. Il faut lui laisser 18 mois en bouteille avant que celui-ci ne lâche les chevaux !
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Après la métamorphose, l'apothéose ! Le virage stylistique des blancs de Jean-Michel Gerin m'avait déjà bluffé dès les millésimes 2016 et 2017, années où les enfants de Jean-Michel ont pris à bras le corps leur duo de Condrieu : La Loye et Les Eguets. C'est Mickaël, le fils de Jean-Michel Gerin qui a en effet su insuffler à cette cuvée de Condrieu une toute autre dimension et une gourmandise hors norme. Le secret : des fûts plus récents d'un vin qui ont élevé Les Eguets, la grande cuvée du domaine et un travail sur l'équilibre matière fraîcheur fabuleux. Le résultat des 2020 rappelle 2016 avec cette texture pas trop marquée et la fraîcheur qui tranche avec panache la densité des viogniers. On passe aromatiquement de l'abricot frais à un floral tempéré. La patine des élevages est aujourd’hui très fine, le vin séduit autant qu’il se déploie. Un très beau Condrieu aux instances printanières, qui mettra pas mal de monde d’accord !
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L'avis de Manuel
« Un must de ma cave perso. Un métronome de plaisir qui marche à tous les coups ! C’est un peu ça la cuvée Champin Seigneur de Jean-Michel Gerin, une valeur sûre dont je ne manque aucun millésime depuis mes premiers pas de sommelier. Je me rappelle de mes années chez Taillevent, où je m'émerveillais déjà de cette simple cuvée sur le millésime 1999. Ses notes fumées, son enveloppe de mûre et d'olive noire, sa finesse de trait et son accessibilité envoûtante pour les papilles. Ce fût un coup de foudre à chaque flacon. Depuis, j’achète chaque millésime, l’attend environ 4-5 ans et souligne la régularité sans faille de cette œuvre, qui à chaque fois fait mouche auprès de mes convives. Aujourd'hui, ce sont les enfants de Jean-Michel qui vinifient et le moins qu'on puisse dire c'est qu'ils ont tout compris ! Dans cette cuvée qui assemble de nombreux secteurs de l'appellation, les traits sont toujours aussi délicats et les boisés plus subtils qu'à une certaine époque. Des 2020, nous retiendrons le caractère septentrionale des syrahs, qui renouent dans leur expression avec des instances moins solaires que sur 2017, 2018 ou 2019. Moins de puissance donc, mais des bouches plus fraîches et plus vibrantes, associées à des tanins très doux. Un millésime de feu qui nous rappelle un peu les 2016 de l’époque, tellement grand, tellement salivant !
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L'avis de Manuel
Lisagathe… Quel plaisir d'écrire sur ce flacon... C'est un des premiers vins que j'ai acheté, en commençant ma carrière de sommelier. Je me rappelle comme si c'était hier, de cette cave en plein tuffeau, ornée d'une cuve inox, et de quelques fûts. Je rencontrais Philippe Vatan, le propriétaire, et échangeait avec lui sur le Saumurois et ses meilleurs auteurs... A l'époque, le Clos Rougeard ne parlait qu'à une poignée de clients, et les grands noms de Saumur se comptaient sur les doigts d'une main. 20 ans plus tard, la Loire a explosé... Fini les rouges dilués, aux nuances de poivron vert, de petits pois et place aux grands rouges qui ont fait briller la région pendant des siècles. Au Château du Hureau, je vous le dis et signe en dessous, la progression est fulgurante, et le domaine est un des 5 meilleurs du moment, vignes bio, travail en parcellaires, maturités parfaites et rendements sérrés, longs élevages pour affiner sans boiser... Au domaine, la gamme des 2017 que Mathieu et moi avons eu à l'aveugle, nous a fait complètement triper : 3 quilles à l'aveugle, 3 énormes coups de coeur. Au sommet de la gamme, Lisagathe est une lecture impressionnante des Cabernets de Saumur-Champigny, un rouge d'une profondeur de robe, de bouquet et de goût stupéfiante, qui prouve bien que l'AOC Saumur-Champigny peut se hisser dans le grandiose. Dans le verre, on sent cette sève impériale, tissée par les vieilles vignes de 1953, la teinte de violette intense, de cassis, avec un pointe de cacao amert. C'est du super lourd ! En bouche, si la cuvée Les Fevettes place la barre très haut dans ce millésime, Lisagathe joue la carte du temps, et d'une esthétique encore plus pleine : courbes plus suaves, allonge supérieure... Bref, un Saumur-Champigny d'antologie, capable de tenir 30 ans dans une bonne cave... C'est ça la Loire, version XXIème siècle, des Cabernets mûrs, profonds, et longs... A des années lumières des stéréotypes de l'appellation !
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Avis de passionnés
Site très bien fait, avec différents flacons et tous les niveaux de prix, ce qui est très bien ce sont les notes et commentaires pour chaque bouteille. Le service client est très bien également avec une équipe sympa et flexible.
Incroyable sélection de vins et service parfait, super équipe !
Pertinence de la sélection. Justesse des prix des grands vins. Logistique parfaite.
Une très belle sélection de vins ainsi qu'un service client personnalisé ont fait de mon expérience une réussite. C'était d'ailleurs déjà ma deuxième commande, qui a été livrée encore plus vite que la première. Nous prenons un immense plaisir à déguster ces vins en famille ! Merci l'équipe Chais d'oeuvre!!
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