Bandol 2019
Baravéou

Si les rosés sont aussi savoureux que les rouges, on fonce les yeux bandés ! Nous vous le disions l’année dernière en plein confinement (c’était le premier), il se passe un truc depuis quelques millésimes au Domaine Baravéou, un truc grandiose signé Jean-Philippe Fourney ! Ce bourguignon qui après avoir été chef de culture, au Château Vannières, et au Domaine La Suffrène, est aujourd'hui en charge des vignes chez Tempier, et s’est lancé dans une micro production de Bandol sur 3 ha qu’il a défriché. Vigneron sensible, attaché à la nature et aux préceptes de la biodynamie, il a planté des massales de grands Mourvèdres sur le secteur de la Cadière-d'Azur et y produit deux vins : un rosé, et un rouge. Rapidement, la cuvée de rouge s'est inscrite parmi les plus raffinées de l'appellation et a mis en alerte tous les radars chez les passionnés. Le rosé quant à lui, n’est pas en reste, puisqu’il allie intensité gustative, fraîcheur, et complexité. Concernant le millésime, qui est passé à la trappe à cause du covid, c’est juste un des plus grands que j’ai bu pour les blancs et rosés du sud de la France, une pure merveille qui posé par un an de bouteille, prend vraiment la dimension que l’on attend d’un grand rosé de Bandol !

De la découverte, de la fraîcheur, des cuvées rares qui tendront la main aux premières tomates, et petits fruits rouges de l’été ! C’est ça les Bandol rosés de Jean-Philippe Fourney. Si on rajoute la sagesse des prix, le temps de ouf qu’il fait dehors, et la déprime que va nous apporter cette semaine niveau confinement, ça fait pas mal de raisons de craquer, ne serait-ce que pour goûter !