Barolo Bussia Riserva 2010
Parusso

LE GENRE DE QUILLE QUI PULVÉRISE UN CHAMBERTIN... ! Voilà, cette année, Chais d’œuvre fête ses 10 ans... 10 belles années à faire connaître, décrire, stimuler la passion de nos membres. 10 ans de soirées à présenter les femmes et hommes qui nous font vibrer. Parmi eux, Marco Parusso, icône de Monforte d’Alba, dont les Barolo magnifiques me font vibrer depuis mes premiers pas de sommelier ! Aujourd’hui, c’est sur Bussia, son grand cru de légende que nous mettrons l’accent car à chaque fois que j’en ouvre une, j’ai le même sentiment : ce vin tient tête à nos plus grands flacons, tant dans la définition que dans l’émotion quand les années passent ! Il y a quelques semaines, lors d’une soirée Live avec quelques clients au Royal Monceau, j’ai été challengé à l’aveugle par l’un des convives qui avait choisi dans la carte le Bussia Riserva 2010 du domaine. (Riserva = sélection spéciale parcellaire de Bussia, gardée plus longtemps au domaine). Franchement, je me suis pris la foudre.. un vin inouï de profondeur, sur le pot pourris, la rose, la cerise amarena, le cèdre, et quelques fragrances automnales qui se greffent... En bouche, du velour, des parfums intenses et une longueur de feu... Alors sur ce coup de cœur, nous avons appelé l’importateur pour mettre la main sur les dernières bouteilles de ce flacon qui, je vous le dis et signe en dessous : tutoie sinon dépasse un Chambertin de grand domaine ! Et puisqu’il faut aussi regarder parmi les plus jeunes millésimes de la décennie pour espérer reproduire un jour ce genre d'émotions, j’ai repris aussi quelques 2016, année gigantesque dans la région qui marche clairement dans les traces du 2010... Bref, deux millésimes de Bussia, deux plaisirs intenses et surtout, des vins qui parleront à ceux qui, comme moi, sont fascinés par les grands crus du Piémont !

Les prix de Barolo explosent aussi... Mais face à ceux de la Bourgogne, c’est presque cadeau ! Marco Parusso vous le dira aussi, le prix du foncier en Piémont donne presque autant le vertige que la Bourgogne, et cela n’arrange pas les prix finaux des grands vins de la région. Vous noterez ceci dit que les Italiens commercialisent toujours leurs vins à l’aube de la phase de maturité des vins, ce qui vous fait gagner quelques années de patience. Si vous avez envie de cocher une case, alors foncez sur le Bussia Riserva 2010, qui est prêt à boire et qui pousse dans tous les sens aujourd’hui. Si vous avez une bonne cave, misez sur le 2016, plus abordable aujourd’hui, qui dans 3-4 ans, s’ouvrira comme une fleur !