Bourgogne Aligoté 2022
Domaine Dureuil-Janthial

« Des 2022 aussi fuselés que charnels qui confirment le niveau insolent de toute la gamme de Vincent Dureuil, le maître incontesté de la Côte Chalonnaise ! »
Chers membres passionnés, voici la commande groupée la plus excitante de l’année, peut-être la plus attendue par tous les membres qui suivent l’aventure Chais d’œuvre depuis 2012. L’adresse, vous la connaissez forcément si vous êtes un Burgundy lover du club : elle met tout le monde d’accord quand on évoque la grande Bourgogne abordable et les plaisirs assez extraordinaires que signent Vincent Dureuil et son équipe à Rully. Avant d’entrer dans les détails, veuillez bien noter ces petits détails qui sont essentiels et qui éviteront à Camille (notre exceptionnelle responsable du service client) d’être submergée par vos emails : d’abord, cette commande groupée sera préparée la 3ème semaine de novembre 2024 et expédiée dans la foulée. Le timing est donc très clair, je vous invite à ne pas faire de regroupement de commande avec d’autres vins si vous êtes pressé de recevoir vos commandes en cours. Ensuite, vous ne trouverez ici que les villages de la gamme (et quelques AOC régionales), nous vous réservons les 1er crus et des magnums pour le calendrier de l’AVIN 2024 (une grande spécialité Chais d’œuvre pour la fin d’année), qui sera un véritable feu d’artifice ! Patience pour ces trésors si recherchés ! Enfin, et c’est peut être le plus précieux des conseils : cliquez vite. Dureuil, c’est le nom le plus recherché sur le site après Roulot et Rayas, devant Jamet. Alors une seule consigne pour cette immense année 2022 : prenez tout ce que vous pouvez, on tient là un très grand millésime, et des plaisirs déjà très intenses dans les villages ! Plongez dans le j’achète pour les découvrir !

Bon, je sais pertinemment que ces quelques lignes sont inutiles car c’est bien connu des passionnés, Vincent Dureuil est un véritable métronome, il frappe chaque année avec une précision et une intensité dans les vins qui imposent le respect de tous : pros, journalistes, passionnés. Personne ne bronche, même dans les millésimes compliqués ! Re-goûtez aux 2013, 2011, 2021… Même là, c’est une leçon ! Alors forcément, certains ne liront même pas ces petits détails. Mais on ne se refait pas tous les jours, voici quelques ressentis des 2022 dégustés au printemps 2024, avant mise en bouteille au domaine : commençons par le très bel Aligoté du domaine qui, à l’instar des autres vins du domaine, connaît une fermentation intégrale sous bois. Un blanc déjà superbe, aux essences de fruits de vergers, au cœur de bouche salivant et charnel à la fois. La fine patine des fûts autour des saveurs acidulées est un bonheur pour les sens ! Une bombinette, dédiée aux apéros distingués ! Derrière, le bourgogne blanc est un trésor, un secret de sommelier qu’on aimerait garder pour soi. Pour rappel, il naît sur les bas de Puligny et non à Rully comme on pourrait le penser. C’est donc avec un petit côté « diamant » que ce bourgogne vient chatouiller les papilles dans un contraste saisissant. On note dans l’extrême jeunesse la fine patine du bois (fûts Chassin 100% au domaine) qui épouse de l’éclat de craie, les agrumes, les fleurs blanches. Sans être puissant, c’est un vin expansif, salivant, assez long qui vous attend. Parlons ensuite du Rully village qui, sans exagération, est une « tuerie », comme le furent les 2020 ou 2018 que nous avions mis dans les coffrets de nos abonnements mensuels. Le profil du millésime me rappelle les 2020, avec des jus intenses, mais pas solaires, on a de l’étoffe et de la salivation, ce qui sied parfaitement à la cuvée de Rully blanc village. Par rapport au Bourgogne, on monte en dimension, en gras sec, en concentration, on lit aussi dans le verre les ph et la fraîcheur du secteur de Rully qui fait des vins plus toniques que dans la Côte de Beaune. J’adore cette cuvée d’assemblage dans son spectre aromatique, avec la châtaigne, la petite réduction qui va bien sur le maïs, les agrumes. Jeune, j’adore, c’est encore pire à 3-4 ans de bouteille. Le duo Maizières et Chêne est un grand écart sensoriel. Le premier est une des vignes les plus précoces du domaine, un terroir qui élargit les bouches et le gras sec en sensation. Mais depuis quelques années, Vincent gère à merveille la maturité sur cette parcelle (qui a pu s’emballer en maturité sur certaines années). Là, il a visé juste, avec ce qu’il faut d’étoffe pour satisfaire les papilles, tout en gardant le cœur vibrant de la cuvée. Chêne est un des terroirs les plus hauts de l’appellation, on est proche d’un petit bois et là, clairement, on change de sensations. Plus ciselé, porté par un dynamisme qui déclenche le sourire, ce vin brille par son éclat, sa fraîcheur presque mentholée, sa trame plus chablisienne en finale de bouche. Sur les années de ce type, c’est superbe ! Le Puligny ferme la série de blancs avec le caractère impérial de l’appellation. On a beau être dans les Corvées, juste à côté des vignes de JM Vincent, en bas du village côté Meursault, on prend une vraie claque. Hélas, les volumes sont restreints ici. En rouge, le millésime est impressionnant, très juteux sur les pinots, tout en gardant du peps ! Le Bourgogne rouge naît, rappelons-le, sur Nuits St Georges. Sur 2022, c’est un pinot assez sérieux, une forme de rencontre entre le jour et la nuit : profond, au fruité sombre, très nuitons et salivant à la fois. Les tanins restent diplomates, et laissent déjà parler les plaisirs de jeunesse. Le Côteaux Bourguignon du domaine est peut être un des meilleurs « Passetoutgrain » que vous pourrez déguster en Bourgogne : 10% de gamay seulement, 90% de pinot, avec un soin apporté à la cuvée aussi intense que sur les nuits argilières ! Il est habillé d’un fruit gourmand, un poil épicé, avec cette bouche assez suave et déliée qui cède la place à la conversation. Un vrai concentré de bonheur, à prix assez doux ! Petite escapade sur Mercurey aussi, une nouveauté depuis 2020 dans notre allocation. C’est un village assez solide, né de deux vignes distinctes dans le village. Sur 2022, son fruité est radieux, entremêlé de sensations un peu argileuses. Il n’affiche pas en bouche certaines duretés que l’on peut retrouver à Mercurey, j’ai adoré ! En revenant sur les rouges de Rully, vous éclaircissez plus ou moins le spectre fruité et la floralité selon les 3 cuvées suivantes : le Rully village est percutant, salivant et bercé de framboises sauvages associées à quelques mûres. Peu d’élevage sur ce vin savoureux, et juste ce qu’il faut de tanins pour l’amener à table. En Guesnes est ce terroir plus profond, empreint d’oxyde de fer en sous sol qui rend plus épicé et sanguin le relief aromatique. Vous y trouverez quelques nuances qui rappellent des Pommard. 2022 est superbe, un vrai phare pour les amateurs du domaine ! Wadana est sa prolongation florale. Le terroir est le même, les raisins aussi, mais la méthode ici est nuancée. La grappe entière et les pédicelles sont la clef de la lecture florale épicée de ce rully au parfum envoûtant, presque spirituel. Il faudra plus l’attendre que les autres, mais diable que c’est bon !