Champagne Extra Brut PN AYC 18
Champagne Bollinger

« Amplitude, richesse et précision... Une lecture singulière et racée du pinot noir ! Avec cette merveille, Bollinger frappe fort et rappelle à chacun où sont ses racines ! » Chers membres, si vous faites partie des Champagnes lovers du club et que, comme moi, vous avez un petit faible pour les grandes cuvées de Bollinger pour leur dimension vineuse et intense, vous avez sûrement vu naître cette cuvée PN dans le millésime 2015. A l’époque, elle se baptisait PNVZ15 : PN = Pinot, VZ = Verzenay, 15= 2015... Une cuvée qui avait fait sensation et qui rappelait le véritable ADN de la marque autour du pinot noir.
J’avais suivi avec attention la suite et commenté PNTX 17, un autre tirage, où le village de Tauxière entrait dans l’assemblage, en place de Verzenay. Un tirage savoureux et plutôt bien réussi dans ce millésime où les pinots furent un peu plus fragiles.. Voici son successeur : PNAYC2018 qui, comme son nom le laisse deviner, met en lumière avant tout l’immense terroir de Aÿ, Grand Cru de légende pour les pinots. Si les deux premiers terroirs (Verzenay et Tauxière) font encore partie de l’assemblage, l’accent est ici porté sur la droite, l’ampleur et la résonance fabuleuse du grand cru Aÿ qui, rappelons-le, est aussi le socle des fameuses «Grande Année» de Bollinger ! Dans le verre, nous avons découvert ce dernier tirage juste après la rentrée et mis des mots sur des sens en partageant un flacon avec l’équipe. Dans le verre, c’est un jus doré, intense, et particulièrement épanoui qui vous attend. J’ai adoré le nez dont les instances de miel, d’amande, de clémentine et de noyau, rappellent la maturité du millésime. Même plaisir en bouche, où se fondent des nuances de fruits secs et d’agrumes confits au cœur d’une bulle fine et posée. Bref, Bollinger frappe fort avec ce nouveau tirage de PN et assoit le positionnement de cette cuvée qui talonne la Grande Année dans sa gamme ! Goûtez-y sur la période automnale, sur de la châtaigne, des Saint-Jacques ou des cèpes.... Vous comprendrez, alors, toute la dimension que prend le pinot noir, quand on l’amène à table !

Je vous le disais déjà avec les premiers PNVZ 15,16 et 17 : achetez ces merveilles maintenant et sortez les en fin d’année (ou dans un an ou deux pour les magnums)... Car 6 mois de bouteilles en prime du temps passé post-dégorgement ne feront qu’améliorer les sensations tactiles de cette superbe cuvée ! A table, vous aurez l’embarras du choix : cèpe, butternut, châtaignes rôties, grands crustacés, volaille, truffe... C’est clairement une cuvée qu’il faut appréhender comme un grand blanc, en lui offrant de beaux verres, un peu de respiration et de la concentration ! Évidemment, ces tirages sont très limités, nous avons une poignée de caisses et quelques magnums ! Avis aux collectionneurs fondus de grands Champagnes !