Côtes Catalanes 100 phrases pour éventails 2020
Domaine du Clos des Fées

La plus grosse claque gustative de l’année 2021, un choc... un flacon qui fait voler en éclat 20 ans de certitudes sur ce qu’est un grand terroir, et ses fameuses équations : sol/ climat/ homme ! Hier soir, lors d’une soirée membres fabuleuse autour des grands vins de la gamme du Clos des Fées, Hervé Bizeul nous a conté la génèse de ce pinot noir hallucinant, et le mot est faible, qui sincèrement, boxe dans la même catégorie que de grands Vosne Romanée. Tout est parti d’un Clos de Tart 2005, qui fut pour Hervé un de ses plus grands frissons gustatifs. Ce flacon l’amena à rencontrer Sylvain Pitiot, puis à échanger avec lui sur ces fameuses « massales » qui forgent en partie ce qu’est le Clos de Tart. Quelques années plus tard, Hervé plantait avec audace quelques pinots, sur un coteau exposé nord de la Vallée de L’Agly. Et puis il y a eu ce nouveau choc : un Vosne Romanée de Jean Yves Bizot, une icône de l’appellation, dont les vins juste transperçants et vibrants, ont foudroyé Hervé sur place, comme tous ceux d’ailleurs, qui ont eu la chance d’y goûter. Il décida, après avoir échangé avec lui par mail, d’aller à sa rencontre pour comprendre les secrets de vinification d’un tel vin. Il découvrit une cave minuscule, équipée de vieilles cuves bois, de 3 barriques et 2 chaises. La cuve, où l’on met les pinots murs en grappe entière, les deux chaises pour s'asseoir et ne surtout pas intervenir. Les fûts, pour affiner l’ensemble. Pas d’intrant, pas de soufre (sauf une larme à la mise), rien... C’est ça le secret. Ne rien faire et accepter de ne surtout pas intervenir. Un an plus tard, Jean Yves acceptait de venir à Vingrau, pour découvrir le projet pinots d’Hervé, et accepta de venir vinifier des pinots d’une vigne de 4 ans. Tous les deux, ils achetèrent une cuve bois (de chez Rousseau), 3 barriques et deux chaises...et signèrent en duo, ce pinot complètement indescriptible. Pour Jean Yves, un grand vin se fait seul, c’est lui qui dicte s'il y a un grand lieu ou non...allez comprendre. Dans nos verres hier soir, ce pinot nous a transcendé : son bouquet enivrant de pivoine, de gelée de cassis, de notes racinaires et mentholées de la vendange entière, nous a transporté. Pas le moindre signe solaire, pas la moindre note de fût neuf ( alors que les fûts sont neufs !), et une trame de bouche au touché exceptionnel, d’une grande sensualité. Des vignes de 4 ans, une cuve, trois barriques et deux chaises. Une histoire incroyable, un vin incroyable !

Depuis ma visite fin avril au domaine où j’avais pu déguster en avant première ce vin unique , je ne rêvais que d’une chose : vous le présenter, vous raconter cette histoire hallucinante, ce choc gustatif qui est encore plus intense aujourd’hui, qu’il ne le fut en avril. J’avais expressément réservé des flacons, sans vraiment connaitre son prix, car pour moi, c’est l’émotion de l’année cette bouteille, vraiment ! Alors côté prix, quand on connait la gamme de Jean Yves Bizot, dont les vins s’arrachent entre 300 et 2000€ sur toute la planète, on comprend le positionnement. C’est un peu le Lionel Messi du Pinot, et par conséquent, ça décoiffe un peu... Mais la vraie question qu’il faut vous poser en méditant sur le prix est : faut-il oser ? A mon sens, sincèrement, oui ! Le vin d’abord, est splendide, envoûtant, éléctrique même. Il vous happera comme peut le faire un immense Vosne Romanée. Il est surtout collector, c’est le vin qui peut être, deviendra légendaire comme le fut un jour de 1978, le Cros Parentoux de Jayer, ou la Petite Sibérie d’Hervé en 2001. Je suis prêt à prendre les paris aujourd’hui, et vous dire que ces flacons vont s’arracher sur la planète vin, car tous les clients de Jean Yves Bizot et d’Hervé sont dans les starting blocks. Aujourd’hui, nous vous présentons ces trésors en avant-première mondiale, Hervé ne nous a pas limité car nous étions là, à ses côtés, avant les autres. Profitez-en pour acheter ce vin unique, je sais qu’une fois la machine commerciale sera en route, nous pourrons difficilement vous présenter à nouveau ce trésor ! Pour ceux qui doutent encore, un simple Marsannay de Bizot s’arrache à plus de 700€, un Vosne 1400€… Alors...