Haut-Médoc 3ème Grand Cru Classé Les Cabernets Sauvignons 2018
Château La Lagune

Les premières traces de La Lagune remontent au XVIIIème avec la famille Seguineau. En 1821, le domaine passe aux mains de Jouffrey Piston, un propriétaire terrien du Périgord. Celui-ci développe fortement le vignoble qui atteint alors 50 ha, et le vin se voit classé 3ème Grand Cru Classé en 1855. Vendue à la famille Sèze en 1898, la propriété qui doit faire face aux crises économiques et aux guerres est menée au bord de l’extinction. En 1954, la superficie du vignoble est réduite à 4 ha seulement. La renaissance commence en 1958 après le rachat par Georges Brunet, entrepreneur, qui rachète des parcelles et les plante tout en faisant moderniser les chais. C’est ensuite René Chayoux, président de la société de Champagne Ayala qui prend possession de La Lagune en 1962. Il continue à étendre et à moderniser le domaine. En 1999, suite à l’achat d’Ayala par Jean-Jacques Frey, propriétaire du puissant groupe immobilier rémois qui porte son nom, le domaine passe dans les mains de la famille Frey. Depuis 2004, il est dirigé par la fille de Jean-Jacques Frey, Caroline Frey, avec les conseils de feu Denis Debourdieu, qui fut son professeur à la faculté d’œnologie de Bordeaux. Le vignoble est le premier des Crus Classés rencontré à la sortie de Bordeaux sur la fameuse " route des Châteaux ". D’une superficie de 80 ha et d’un seul tenant, il se situe sur les très originales graves mindéliennes qui sont très fines et proches de celles de Pessac et Léognan. Il est planté de Cabernet Sauvignon (60%), Merlot (30%) et Petit Verdot (10%) avec une densité avoisinant les 6 500 pieds/ha. Cette proportion élevée en Petit Verdot, un cépage exigeant, est une caractéristique importante de La Lagune. Situé à l’entrée du Médoc, ce cru impose son style caractéristique exprimant toujours beaucoup de finesse et d’élégance. Piloté par Caroline Frey, le cru a produit une série de millésimes de très haut niveau qui lui permettent de s’insérer au sommet de son appellation. Il faut dire que le château, désormais certifié en agriculture biologique a toutes les cartes en main pour triompher : un terroir très intéressant, homogène, et un outil de vinification dernier cri.