Meursault blanc 1er Cru Perrières 2017
Domaine Henri Germain et Fils

Transperçant de haut en bas, c'est comme quand tu te prends la foudre, tu sais que c'est fort, mais tu piges rien à ce qui t'arrive… Décidément les Perrières à Meursault n'est pas un terroir comme les autres. Que ce soit chez Bouzereau, Roulot ou comme ici, chez Henri Germain, chaque quille est une décharge d'adrénaline, un vrai shoot qui rendrait accro n'importe qui. Ici, la roche-mère est à 30 cm, dans la partie haut de coteau qui épouse les Charmes dessus. Un écrin qui depuis 2000 ans, fait naître les vins les plus puissants, les plus complets, les plus longs... Au-dessus de ça, à part le Montrachet ou les Chevaliers Montrachet, y'a rien du tout... Ce 2017, dégusté sur une des 3 barriques du domaine en octobre dernier, fut le vin ultime de la série hallucinante de Jean-François Germain. Au-delà du style cristallin et pur des vins du domaine, ce Perrières impressionne par sa minéralité saillante et salivante qui imprime chaque papille sur son passage. On a littéralement l'impression que coller sa langue sur un mur de craie, tandis que le volume et l'ampleur des grands Meursault enrobent ce vin avec une puissance divine... Bref, c'est un Perrières, un immense Perrières même, hélas bien trop rare sur le marché. Je l'ai trouvé au-dessus de celui de Jean-Baptiste Bouzereau sur le milésime. Pourtant Dieu sait combien j'adore le Perrières de ce vigneron phare de Meursault.

Vous n'aurez pas le temps de lire ce commentaire que les 3 bouteilles de Perrières que nous avons pu avoir auront disparues. Donc cliquez et prenez le temps ensuite de lire les commentaires dythirambiques des passionnés de vins sur ce Perrières… Peu de gens ont le privilège d'y goûter mais ceux qui l'ont fait s'en rappellent encore !