Montagny Sous les roches 2019
Domaine Cottenceau

" Hello Manuel, j’ai mis en bouteille les premiers 2019, notamment Les Bassets et le Montagny village que tu as aimé. Pour 2021, la messe est dite, gel à 100% de toutes nos parcelles..." Voici le message glaçant que Maxime Cottenceau, le jeune padawan de Vincent Dureuil m’a envoyé hier matin, un message qui souligne la très dure réalité de ce métier, que nombre de passionnés voient comme une " vie de rêve au milieu de la nature..." Pour ceux qui découvrent, Maxime Cottenceau est installé depuis 2 ans à Buxy à partir de la vendange 2018 après avoir fait ses classes chez le génialissime Vincent Dureuil (un Dieu du vin pour nous). Très vite, Maxime a noué son talent à de grandes ambitions, et s’est inscrit parmi les plus grands espoirs de toute la Côte Chalonnaise sur ses 5 ha ! Déjà en 2020, certains d’entre vous ont découvert dans leur coffret, Les Vignes Longues 2018, une cartouche qui avait tapé dans le mille dès le premier millésime, avec un Montagny 1er Cru de toute beauté. En 2019, tout à changé au domaine : une toute nouvelle cave a accueilli les raisins, avec un gain de précision qui a permis à Maxime, de passer à la V2 de son œuvre, travail par gravité, levures indigènes, longs élevages en fûts Chassin pour la quasi-totalité des vins, mise sur le marché après 2 hivers en cave ! En passant voir Maxime fin février, je suis sorti enchanté par les premiers vins de 2019 et me suis dit vivement Avril, que l’on puisse partager ces coups de cœur. Voici donc deux cuvées qui devraient parler à tous les burgundy lovers : un Montagny village, juste superbe, produit à 600 bouteilles. C’est une vigne qui est située sous les roches, avec un socle sableux, qui forge des Chardonnays de grande gourmandise. Des deux fûts Chassin, il y avait un fût neuf, qui s’est fondu admirablement dans une matière riche en arômes de poire, de châtaigne, et d’agrumes. En bouche, c’est le confort, l’accessibilité maximum, et un dessin de vins que l’on connaît dans certains villages de Vincent Dureuil. L’autre coup de cœur ce jour-là, fut Les Bassets : une vigne de 42 ans à mi-coteau exposée est (intéressant sur ce millésime chaud) qui en volume représente 4 fûts (1200 cols). Dans le verre, tout est décuplé : la peau d’agrume confite, la poire, la noisette, avec ici le socle minéral des beaux Montagny Premiers Crus. Un vin qui a récolté un ++++ TOP dans mes notes, et qui confirme que Maxime Cottenceau n’est pas là pour faire de la figuration ! Nouveau coup de cœur !

 -50% sur 2019, -60% sur 2020, -100% sur 2021... Vous aurez sûrement du mal à y croire, mais voici la dure réalité pour ce jeune vigneron, qui en me donnant ses tarifs, avait presque honte d’avoir rajouté 1€ par ci ou 2€ par là en me disant : c’est nécessaire pour survivre ! Franchement, vu le talent du bonhomme, l’envie et la passion qu’il transmet, il m’est inimaginable de ne pas donner un coup de main à Maxime Cottenceau, en l’encourageant à persévérer. En achetant une ou plusieurs de ces bouteilles, non seulement vous allez vous régaler avec un jeune talent qui fait de superbes quilles en Bourgogne, mais vous allez l’aider à passer ce cauchemar. C’est presque un vote, que vous ferez avec votre achat !  De notre côté, nous allons encourager Maxime à vendre ses vins un peu plus cher pour sauver ce qui reste, à savoir : du talent, de l’espoir, un avenir radieux !