Patrimonio Alône 2021
Domaine Mariotti Bindi

« Alône est un blanc exceptionnel, qui a mis toute l’équipe de Chais d’œuvre à genoux ! Au cœur du mois de novembre, où l’on recherche du réconfort et un peu de lumière, il tombe à pic ! Coup de cœur également pour la cuvée Lum, d’Alzipratu ! »

Chers membres passionnés

Quand novembre s’installe sur la capitale, que les feuilles s’embrasent, que l’air se fait plus vif, c’est presque la déprime au bureau. Anna rêve d’un aller-simple vers la Corse pour soit disant faire du télétravail…Nous, la Corse, on en rêve aussi, mais on s’y projette au travers de la lumière de Patrimonio, autour de cette cuvée Alône 2021 Nicolas Mariotti Bindi !

Il y a quelques années, je vous avais déjà présenté l’œuvre de ce brillant vigneron, installé à Oletta, sur les calcaires du nord de l’ile. Travailleur méticuleux, il signe aujourd’hui des vins plus purs, et plus nets que ceux du passé, comme l’atteste cette cuvée Alône, un pur vermentino qui conjugue ampleur, sensations d’agrumes confits, d’aubépine, et de mirabelle. Le millésime sied parfaitement à l’envie de contraste que je recherche dans les blancs Corses, avec de la tension, et du sel en prime de l’amplitude de bouche ! Un gros coup de cœur !

Saluons aussi Albore, son Patrimonio rouge 2023. J’avais dans le passé, un peu plus de mal avec les rouges du domaine, car ils étaient souvent réduits, et un peu compacts jeunes. Mais j’avoue que ce nouveau millésime qui conjugue niellucciu et sciaccarellu m’a fait changer d’avis. J’ai adoré (et toute la team aussi) ce vin teinté d’épices sombres, un peu poivré, qui propose en bouche, une densité savoureuse de baies sauvages et de fleurs. Les tanins sont posés, fins, diplomates, on se régale déjà en jeunesse !

Si certains d’entre vous veulent aller plus loin, et monter d’un cran dans l’étoffe de leur cave sur l’ile de beauté, je vous invite aussi à découvrir cette cuvée Lume du Domaine Alzipratu, en Balagne, à quelques encablures de Calvi. Ce blanc est un peu différent de celui de Nicolas : Vermentinu encore, mais vinifié et élevé avec un peu plus d’ambition. Le jeu de l’élevage sous bois, structure un peu plus cette cuvée, mais derrière, l’élan d’acacia, le relief d’agrumes et de cédrat embarque l’émotion à toute vitesse ! Je n’avais jamais bu cette cuvée du domaine avec autant d’élégance et de cohérence, alors forcément, on applaudit !

J’achète parce que novembre ne doit jamais être gris chez Chais d’œuvre, et qu’avec ces flacons rayonnants de l’ile de beauté, on espère vous transporter ! Si votre cave regorge des trésors de Gérard Courrège, ou de Jean Charles Abattucci, alors goutez à ces cuvées qui jouent dans la même catégorie d’excellence ! Perso, j’adore !