Pays d'Hérault Galibaou du Russe 2020
Domaine Vaïsse

« Un domaine devenu culte pour ceux qui aiment les vins voluptueux et raffinés du Languedoc ! »

Chers membres passionnés, hier, nous vous parlions de pureté, de fraîcheur, d’élévation… avec les pinots droits et vibrants du Clos Saint Landelin. Une évidence alsacienne, ciselée comme une dentelle. Aujourd’hui, cap au sud, changement d’énergie, mais pas de registre de qualité, car les vins de Pierre Vaïsse bousculent, eux aussi, bien des idées reçues. Chez Chais d’œuvre, on adore le travaille de ce vigneron secret d’Aniane, qui compose depuis 2007 une partition rare, empreinte de finesse et de profondeur, à des années-lumière des clichés solaires qu’on accolait jadis dans la région. Vous retrouverez aujourd’hui les tous derniers tirages de la collection du domaine, avec des 2022 en rouge remarquables de richesse et de suavité ; comme les jeunes 2024 en blanc, qui montrent un niveau de maîtrise impressionnant autour du viognier. Ce sont des vins toucheront les amateurs de vins du sud livrés dans des trames de velours, car c’est un peu la signature de Pierre. Plongez dans le j’achète pour saisir découvrir la gamme qui cette année, se décline sur quelques millésimes !

Pourquoi j’achète ?

Alors je vais faire court et concit, comme me le demandent certains membres, qui disent que trop souvent, ces j’aime j’achète sont trop longs !

L’Aphyllante 2022, est un mourvèdre dans ce qu’il a de plus noble : une matière charnue, épicée, doué d’instance finement chocolatées, retenue en texture par un fil de soie. J’aime dire qu’il est impossible de dire que c’est un mourvèdre, tant la finesse est là.

Pur 2022, est un carignan de l’intime, plein de violette, d’herbes sèches et de poivre blanc. C’est un cépage que je n’aime que lorsqu’il est civilisé, et surtout pas travaillé en carbo, comme c’est souvent le cas. Ici, la proposition est remarquable !

Pitchot, parlera aux amoureux de grenache libre et peu extrait, dans une version d’épices douces et de framboise sauvages.

Galibaou du Russe, alliance inspirée de syrah et mourvèdre, évoque un nez fumé, presque graphite, avec un élevage superbe qui l’accompagne dans sa noblesse. Il s’adresse aux fondus du Rhône, avant tout !
Les Garrigues (2018 et 2019) évoquent par la présence des cabernets à la bordelaise une autre proposition du sud : structuré, mais juteux, racés, mais tenus, il fait plonger dans une poudre de cassis au piquillos.

Enfin, Hasard 2024 est un magnifique viognier sans maquillage, tout en fruit blanc ( pêche, poire) et en tension, accompagné d’une fine patine de bois. Coté prix, on entend parfois que les prix ont augmenté. C’est vrai. Mais c’est aussi vrai que le domaine n’avait rien touché depuis 12 ans. Dans un contexte où certains bourguignons prennent +35 % en deux ans, ces flacons à 40 € restent, à mes yeux, d’un équilibre parfait entre rareté, émotion et valeur. Bref, Après l’Alsace hier, vous avez le sud dans ce qu’il a de plus élégant. Aux cotés des vins de Xavier Braujou, c’est une partition qui parlera aux amateurs de vins suaves et raffinés.