Saké Junmai Daiginjô Yamadabo Vintage 2017
Taka

"Le terroir, c'est aussi l'eau. Et l'eau dans un saké, c'est aussi important que dans un whisky !" Voilà une des choses qu'il faut avoir en tête quand on essaie de faire le rapprochement entre vin, terroir et saké. Selon Adrienne, alias "madame Saké" dont les parents importent les meilleurs domaines de Bourgogne au Japon (DRC, Rousseau etc.) il n'y aurait que 3 terroirs calcaires au Japon, le reste est volcanique à 95%. Pour les sakés, ça change tout". Adrienne est venu en décembre dernier chez Chais d'œuvre pour nous faire découvrir un des plus grands sakés au monde, une pépite, une rareté absolue. Né sous l’ère Meiji, en 1888, à Ubé dans la préfecture de Yamaguchi, la maison Nagayama est conduite depuis 2001 par Takahiro Nagayama, qui est au monde du Saké ce que Jean-François Coche Dury est à Meursault. Son plus beau saké qui nait de riz Omachi et Yamadanishiku de ses propres rizières (0,8 ha), est assurément un des plus purs du monde. L’eau utilisée provient de la source de la montagne Shimofuri qui est l’un des 3 seuls sites calcaires du Japon. Cette eau de source est dure et permet donc l’élaboration de saké à forte personnalité et d’une grande minéralité. Au bouquet, on sent clairement la craie, avec les belles notes de melon d'eau et de fleurs blanches. En bouche, le moelleux de texture est ceintrée par cette minéralité parfaitement lisible, avec une allonge et une fluidité surexcitante. Quand on est fondu de vins et que l'on goûte à cette merveille, on applaudit forcément !

Vous l'aurez compris à la lecture du J'aime… On ne parle pas ici d'un vulgaire saké mais d'un bijou d'orfèvre qui ne laissera aucun amateur de grand blanc sur le bord de la route ! Si vous aimez les perles, les raretés et que vous êtes curieux de ce qui se fait de mieux en matière de "Vin de Riz" au Japon, alors goûtez à l'une de ces bouteilles. L'expérience est aussi savoureuse qu'enrichissante, c'est un voyage tactile et gustative unique au monde !