Sancerre Biorga 2018
Domaine Denizot

Croire en un domaine, et y croire jusqu’au bout ! Nous vous le disions avec enthousiasme en janvier 2018 : «  Thibaud Denizot est un jeune loup de Sancerre, qu’il faut avoir à l’œil et qu’il faut suivre de près », car nous avions derrière une longue dégustation de presque 6 heures chez Dagueneau, découvert ce jeune de 33 ans (à l’époque) installé à Amigny. Franchement, ce moment fût un sacré moment, et une découverte qui nous a marqué au fer rouge, au point d’ailleurs, de partager avec Mathieu quelques souvenirs du tout petit caveau où sont élevés les superbes cuvées «  Damoclès » et « Biorga », quintessences respectives du Sauvignon pour la première, et du pinot noir pour la seconde. Concernant la deuxième cuvée Biorga 2018, que j’ai pu déguster récemment à l’aveugle, j’ai franchement bien aimé le petit boost apporté par cette récolte solaire : un fruit plus dense, mais pas trop extrait, qu’une patine fine de l’élevage attendrit avec élégance. Contrairement à pas mal de pinots que j’ai trouvé trop denses sur Sancerre sur ce millésime, Thibaud a trouvé le bon ton, le doigté pour combiner gourmandise et complexité. J’ai trouvé que la progression au niveau des tanins méritait un coup de chapeau, et bien des encouragements ! Si vous ne connaissez pas encore ce jeune acteur de Sancerre, franchement allez-y, goûtez. Avec les frères Rimbault, Mathieu Delaporte, Luc Prieur ou Stéphane Riffault, ça fait partie des plus grosses progressions de l’appellation, et des jeunes qui se bougent autant à la vigne, que dans leurs vision en cave ! C’est surtout, un super pinot qui claque, pour se régaler pendant vos apéros de printemps !

"La révolution Sancerroise est en marche” et c'est un véritable bonheur de voir éclore chaque année, de nouveaux talents qui font avancer l'appellation vers ce qu'elle peut proposer de meilleur. Si vous voulez prendrez la température chez ce domaine qu'il faudra suivre de près, foncez sur ces 2018, je me suis battu pour chiper chez l’agent du domaine, les dernières bouteilles et une poignée de magnums. Avec ce genre de pinot qui claque, vous allez vous éclater au printemps, voir sur les premières chaleurs de l’été.  A chaque gorgée, vous vous direz comme moi : “ Bon, c’est pas encore Gevrey Chambertin, mais on s’en fout … C’est juste bon, et c’est ça qui compte ! ”