Saumur Clarum des Vaudelles 2024
Clos Durandière

« Notez bien le nom d’Etienne Bodet dans vos petits carnets si vous faites partie des addicts de Guiberteau ou du Clos Rougeard… On a adoré la gamme, la rencontre, le discours… et ce qui frappe, c’est le style, clairement dans la veine de ceux de ses mentors ! »

Chers membres passionnés,

Il se passe décidément de belles choses en Loire. À Saumur, je vous le disais dans quelques j’aime j’achète récents, les lignes bougent, les styles s’affinent, les nouveaux visages s’imposent. On a vu arriver il y a 4 ans Anatole Delabrosse au domaine des Closiers, et à ses côtés, quelques nouveaux acteurs qui viennent renforcer l’assise déjà forte de l’appellation !

Dans cette liste, il faut absolument souligner le travail d’Etienne Bodet au Clos Durandière !
Pour la petite histoire, Étienne est un néo vigneron de la région. Formé au Clos Rougeard et chez Romain Guiberteau, Étienne Bodet a choisi de s’installer à Montreuil-Bellay, sur un des terroirs calcaires de la région ! Sa vision et son approche sont exactement en ligne avec le travail de ses mentors : viticulture d’élite (bio), rendements serrés, fermentations sous bois, et de longs élevages, des essences de chenin et de cabernet franc. Avec Arthur, Anna, Paul, Oscar et Florian, on a pris un pied monumental sur les vins dégustés ! Plongez vite dans le j’achète, pour découvrir ces premiers millésimes juste scotchants !

Commençons par le blanc, qui mérite une ovation par tous les fondus de chenins fermentés sous bois… Sincèrement, en fermant les yeux et en comprenant les courbes, on avait un cousinage très fort avec les « Brézés » de Romain Guiberteau. Un chenin sans malo, à la fois mur, sapide et complexe, qui porte la patine délicate de fûts Dussiaux. Le minéral crayeux pousse bien derrière, et on se régale ! Un coup de coeur à goûter absolument !

Dans Clarum, vous retrouverez un rouge « parfum », né d’une extraction très douce. C'est une lecture saisissante de Saumur, qui embarque par ses parfums de fleurs, de baies rouges écrasées, avec la feuille de cassis en filigrane. Sans tanins, ni dureté, c’est un vin qui fait faire des bêtises… Sa gourmandise est totale !

Dans le Clos rouge, on renoue avec plus de sève, plus de fond. Un grand cabernet poudré, mûr, qui porte le menthol, les fleurs, le bois de santal aussi. Un vin dans la lignée spirituelle des rouges de ses mentors, avec un vrai grip et une allonge gustative qui nous a embarquée !