Saumur-Champigny Les Coudraies 2020
Domaine des Closiers

Une confirmation éclatante sur 2020 et un domaine qui va frapper fort dans l’offre Ligérienne. Il me tardait, depuis ma visite en octobre dernier de vous reparler du domaine des Closiers, ce tout nouvel acteur fabuleux du Saumurois. Ce domaine, que nous présentions il y a moins d’un an en avant première, est une pépite en devenir, un domaine qui porte tous nos espoirs. Si vous découvrez, la propriété a été reprise à l’aube de la vendange 2019 par Anatole Delabrosse, un entrepreneur passionné, brillant et visionnaire, qui très rapidement, s’est entouré d’une « dream team » pour dessiner les premiers vins : Michel Chevré, l’homme qui a mis en place la biodynamie au domaine des Roches Neuves et qui a repris la partie agronomique du domaine ; Philippe Noyer allias Ma Poule qui a fait connaître et qui a accompagné commercialement des dizaines de domaines iconiques (Dagueneau, Pierre Gauthier, Thibaud Boudignon, Maxime Graillot et tant d’autres) et Nady Foucault, légende vivante du Clos Rougeard qui les conseille côté « élevage ». Avec une telle « team », on ne pouvait qu’espérer de grandes choses, et sincèrement, on n’a pas été déçu du voyage ! Entre octobre dernier et ce mois de février ou j’ai pu me rendre à Wine Paris, les 2020 s’annoncent grandioses, bien supérieurs selon les mots d’Anatole, au premier millésime 2019. J’ai pu déguster côte à côte, la fameuse cuvée « des Coudraies » que certains ont connu dans leur coffret l’année dernière, mais aussi les autres jus en devenir qui, comme on le faisait au Clos Rougeard, connaîtront 24 ou 36 mois d'élevages en fûts Dussiaux. J’ai goûté, ce sont de vraies bombes que nous serons fiers de vous présenter dans un an. La grande nuance dans les cuvées entre les deux millésimes 2019 et 2020 vient des élevages donc, avec pour les Coudraies une petite partie bois qui a étoffé la cuvée. Le flacon dégusté à Wine Paris, fût l’un de mes plus gros coups de cœur du salon, avec un cabernet franc séveux, mûr, sans végétal, porté par ce grain poudré qui cintre la matière. Un univers de cassis, de violette, de menthol, bercé d’un support salivant fabuleux, qui tempère la structure. En dégustant ce trésor, Anatole m’a dit : « c’est tout ce que j’aime les 2020, attendu quelques mois en bouteilles, ce sera parfait ! ». On ne peut que confirmer et s’enthousiasmer de ces propositions. Je n’ai qu’un seul conseil à vous donner si vous aimez les grands cabernets de Loire : prenez tout ce que vous pouvez, vous ne serez pas déçu du voyage !

Lisez bien ces lignes avant de cliquer : ce Coudraies est une bombe… bien supérieur au 2019 que j’ai pu redéguster cette semaine (février 2022).