Volnay Vieilles Vignes 2018
Domaine Jean-Marc Bouley

Des Volnay avec du fond, de la maturité, et des finales de bouches très suaves ! Plus de doutes possibles, Thomas Bouley confirme son ascencion vertigineuse vers les sommet de l'appellation et il me tardait de vous présenter mes coups de cœur de ma dernière visite au domaine. C'était juste avant le début de la pandémie en 2020, j'ai l'impression que c'était il y a un siècle ! Depuis preque un an donc, j'ai réservé quelques flacons de ce super domaine, qu'il faut absolument aller visiter si vous voulez voir ce que " vision, reflexion, feeling " signifient chez un jeune viticulteur ! En passant en revue la gamme des 2018, nous avons pris un pied monstrueux avec le Hautes-Côtes de Beaune, qui n'a en fait, rien d'un Hautes Côtes. C'est une vigne à 12 000 pieds/ha, qui épouse les 1er Crus, elle n'a donc dans son expression, rien à voir avec les autres vins de cette appellation. Les plaisirs se sont enchainés ensuite, avec un beau Volnay village, puis le fameux " Clos de la Cave ". Juste derrière, notre coeur s'est arrêté net, au moment du Volnay Vieilles Vignes, qui rappelle combien un système racinaire profond, change tout en matière de plaisir et de sensations, surtout dans une année solaire comme 2018. Cette vigne agée (45 à 80 ans), nait juste sous les Premiers Crus de l'appellation, sur une veine d'argile rouge et noire, un terroir assez sombre donc, qui forge des pinots concentrés et juteux. Poussée en saveur par le millésime (assez chaud mine de rien), ce Volnay déborde de parfums dans le verre, tout en préservant en sensation, la délicatesse Volnaysienne de ses tanins. J'ai adoré son coffre, son ampleur qui sans exageration, dépasse le statut de simple village. Au programme : noyau, mûre sauvage, cassis adidulée, pointe florale de pivoine, appuyés par un élevage à peine toasté ! Si 2018 est encore un poil jeune, pour livrer ses charmes, on sent bien que la partition dans ce flacon, ne fait que commencer, et j'ai déjà hâte de lire la suite ! Une super quille, dédiée aux Volnay lovers !

Bon, c'est clair, au-dessus de ce VV, la gamme monte d'un ton, avec notament les Caillerets, Rugiens et Clos des Chênes, mais côté prix, on ne joue plus dans la même cour ! Je tiens à souligner dans ce flacon, l'idée qu'on en a un peu plus que prévu pour la somme dépensée, car ce vin fait clairement le trait d'union avec ces Premiers Crus en terme d'allonge et de sensations. Si vous ne connaissez pas Thomas Bouley, prenez donc un Volnay VV, et un Hautes-Côtes de Beaune. Une fois convaincu par ces deux merveilles, vous n'aurez plus qu'à rechercher activement comme moi, un Caillerets, qui c'est certain, vous mettra le coup de grâce !