Domaine Claude Riffault

Chais d’œuvre vous propose aujourd’hui de partir à la rencontre d’une pépite viticole qui se distingue par son savoir-faire unique, sa passion pour la viticulture et la qualité remarquable de ses vins : le Domaine Claude Riffault. Situé au cœur de la célèbre région viticole de Sancerre, ce domaine familial incarne l’excellence et la tradition qui font la renommée des vins de cette région. Fondé par Claude de Riffault lui-même, le domaine a su évoluer avec les temps, tout en conservant un profond respect pour le terroir et les pratiques ancestrales de la viticulture.

Dans cet article, découvrez l’histoire fascinante du domaine, ses méthodes de culture ainsi que sa vinification unique.

Histoire du domaine :

Le Domaine Claude Riffault, dirigé actuellement par Bénédicte et Stéphane Riffault, possède un vignoble d’une beauté saisissante, étendu sur plus de 15 hectares, sur des collines calcaires qui confèrent aux raisins une typicité et une minéralité incomparables. Les vignes sont cultivées selon les principes de la biodynamie, une approche respectueuse de l’environnement qui favorise l’équilibre naturel des écosystèmes. Cette philosophie
se reflète dans chaque bouteille produite par le domaine, où l’expression du terroir prime sur tout autre aspect. Les cépages principalement utilisés pour leurs vins sont composés d’une majorité de sauvignon blanc et de pinot noir, et leur vinification est traditionnelle et les élevages précis.

Bénédicte et Stéphane gèrent avec talent et conviction ce domaine familial, installé depuis 4 générations. Formé en Bourgogne à Beaune, Stéphane est revenu sur les terres familiales dès 2001 après un passage au Château Angélus. Véritable adepte des vins de terroirs, il décide alors de jouer la carte des cuvées parcellaires, chaque lieu-dit possédant ses propres caractéristiques géographiques et géologiques. Les raisins seront donc vinifiés et élevés séparément. En dégustant les vins du domaine, on ne peut qu’être pleinement convaincu de la justesse d’une telle approche : chaque cuvée possède bel et bien sa signature et exprime avec une redoutable précision l’identité de chaque sol.

Au-delà de la tradition, le Domaine Claude Riffault se distingue par son esprit innovant. En s’appuyant sur les connaissances transmises de génération en génération, la famille Riffault explore de nouvelles techniques de vinification et d’élevage, tout en préservant l’essence même de leurs vins. Ce mariage subtil entre tradition et innovation confère aux vins du domaine une complexité et une finesse qui ne cessent d’émerveiller les amateurs de vin.

Cette démarche centrée sur la recherche de l’harmonie parfaite entre la vigne et son terroir d’implantation, Stéphane a choisi de l’approfondir en démarrant en 2012 la conversion vers l’agriculture biologique du domaine. Après avoir obtenu la certification en 2016, il décide d’aller encore plus loin dans cette recherche de l’osmose entre la plante, son environnement et le travail du vigneron en se tournant vers la biodynamie. Les sols sont labourés et griffés, un couvert végétal maitrisé entre les rangs permet de conserver la flore et d’activer la vie du sol. Les travaux de taille, d’ébourgeonnage et de palissage sont rigoureux. Ils permettent d’ajuster la production, d’aérer la végétation et les raisins afin d’obtenir une parfaite maturité et un état sanitaire irréprochable. Les vendanges manuelles suivies d’un tri assurent le respect et l’intégrité des raisins.

Sélection chais d’œuvre : Sancerre Les Denisottes Domaine Claude Riffault 2021

2021 Sancerre Les Denisottes, Claude Riffault | Lay & Wheeler


J’aime :

« Des 2021 merveilleux au domaine mais tellement rares ! Chers membres, il va falloir vous habituer au mot rare dans les j’aime j’achète de cette année 2023, car depuis quelques semaines, la guerre des bouteilles est déclarée. Ce millésime gélif, parfois cruel, qui a donné du fil à retordre à la plupart des domaines de l’hexagone, pourrait passer dans bien des cas pour un désastre…et sera crucifié avant même dégustation par la plupart des gourous du vin qui jugent avant de goûter. Il n’en est rien, j’ose dire (et je le pense) que ce millésime a bien plus à nous offrir en termes de relief et d’émotions que beaucoup d’autres nés dans des profils plus solaires. À Sancerre, j’avoue être bluffé du niveau du millésime chez les très bons domaines. Mes premières impressions chez les frères Pinard furent confortées début janvier ; j’ai franchement vibré avec les 2021 de François Crochet qui, depuis 3 millésimes, affiche une progression insolente (on vous en reparlera) ; ou comme ici, chez Stéphane et Bénédicte Riffault où dès le salon de Biodyvin, Mathieu et moi avons sonné l’alerte générale… C’était sans exagération, certains des blancs les plus vibrants de cette journée de novembre 2022 ! Ceux qui découvrent devront faire un peu de spéléologie sur le site, pour lire nos notes et impressions des millésimes que nous suivons avec passion depuis 2016. Mais ceux qui savent, savent, comme on dit. À mes yeux, Stéphane et Bénédicte font briller les terroirs de Sury-en-Vaux comme peu d’autres et s’inscrivent dans la série des très bons domaines de l’appellation. Depuis quelques millésimes, la précision des cuvées impressionne, les élevages ont été étirés (18 à 20 mois pour certaines cuvées comme on le fait en Bourgogne) pour affiner les traits et favoriser la lecture terroir de chaque parcelle. 2021, qui n’affiche aucun glycérol et où la moindre opulence (contrairement à ses aînés) favorise la lecture de chaque terroir. En gros, on est « mûr » sans richesse et sans végétal. C’est juste fabuleux pour les fondus de grands blancs de Loire. Perso, j’adore, il y a du rythme et de la magie dans ce millésime qui donne soif autant qu’il régale ! Lisez vite le j’achète pour plonger dans la gamme qui, cette année, sortira en deux épisodes. »

J’achète :

« Avant de parler des cuvées, parlons style… Au domaine, ou plutôt dans la famille devrais-je dire, on cultive le mot « pureté ». Pureté dans les matières, dans les choix de bois, pureté dans la vision. Rappelons que le frère de Stéphane opère en Bourgogne, au domaine Sauzet depuis des années, je vous laisse donc imaginer les réflexions croisées et le génie qui sort d’une telle famille. Le sauvignon est donc un outil, jamais le fond du sujet. Cela se lit dans les différentes propositions de la gamme, avec parfois, une disparition quasi-totale des connotations variétales (ce commentaire est vrai, même en 2021 ! )
Pour bien comprendre le visage de chaque cuvée, il suffit de creuser le sol : des marnes kimméridgiennes dans Denisottes qui posent les bases d’un plaisir intense. Un blanc au relief sapide, salin, épaulé d’un peu de gras qui tapisse sans excès le cœur de bouche. Lors de Biodyvin, j’ai levé les yeux au ciel dès la première goutte de ce trésor qui, dans ce millésime, échappe à toute connotation exotique. Du très beau. Les puristes qui aiment les signatures calcaires plus affutées fonderont en larme devant Chasseignes, des calcaires lités qui confèrent une dimension poudrée de la minéralité, un côté talque sur la langue qui danse sur une finale légèrement mentholée et chlorophyllienne. Sa texture de bouche est superbe et déclenche l’émotion. D’ailleurs, c’est un fil conducteur au domaine, Stéphane est en quête de pureté, de sincérité, mais aussi de nuances tactiles selon les lieux dits. C’est criant quand on les compare ! Un petit mot sur Chailloux tout de même, ce mouchoir de poche de 60 ares qui fait chanter des silex ! Dans les années froides, ce genre de sous sol passe souvent à la trappe, car on est en limite de maturité parfois. Regoûtez les 2014 de l’époque sur ces terroirs dans la région et vous verrez qu’on était « juste » pour exprimer ces sols au relief tranchant. Chez Stéphane, ou chez quelques bons comme Francois Crochet (cuvée Exil), 2021 s’en sort bien mieux qu’on ne pouvait l’imaginer. On ajoute donc cette cuvée à nos coups de cœur car c’est sans dimension variétale que s’exprime ici, les petites touches de menthe poivrée, de pierre à fusil et de pomelos. Sans afficher la même trame que les lieux dits de calcaire, ce vin est une véritable rampe olympique pour des poissons marinés avec un peu de yuzu ! Un vrai coup de fusil dans un ciel de printemps ! Concernant 469 et 538, elles finissent leur élevage au printemps, comptez sur moi pour vous en parler avec passion car là encore, on monte d’un cran ! »

Dates de dégustation :

  • A partir : 2024
  • Avant : 2035
  • Apogée : 2029

En conclusion, le Domaine Claude de Riffault est un véritable trésor viticole, où l’histoire, la tradition, la nature et l’innovation se rejoignent harmonieusement. Les vins qui en émanent sont le reflet d’un héritage familial précieux, d’un terroir d’exception et d’une passion inébranlable pour la viticulture. Que vous soyez un amateur de vin chevronné ou simplement curieux de découvrir de nouvelles expériences gustatives, une dégustation des vins du Domaine Claude de Riffault est une invitation à un voyage sensoriel inoubliable.

Découvrez la sélection du Domaine Claude Riffault sur le site Chais d’œuvre.

Pour plus d’informations sur le domaine, visitez leur site : Domaine Claude Riffault

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