Cahors La Fage 2019 – Domaine Cosse Maisonneuve
J’aime : « Époustouflant ! On le savait déjà en découvrant les 2016 de cette cuvée de chez Catherine et Mathieu Cosse, mais l’alignement des planètes est total chez Cosse Maisonneuve : l’agronomie, la précision, les plaisirs… 2019 frappe fort, un peu comme c’est le cas à Bordeaux pour ce millésime, qui s’annonce un peu comme les 2016 (maturité, acidité). Pour Mathieu Cosse qui arrive au sommet de son art depuis quelques millésimes, la grosse progression sur 2019 s’inscrit dans les tanins, bien plus posés, bien plus suaves que dans le passé. La Fage, que j’ai pu déguster en « kick off » de la gamme à 10h du matin, porte déjà la griffe de ce millésime. Un vin profond, racé, au grain serré, au fruit ténébreux mais vibrant de sensations acidulées, porté par la violette, la prunelle et des touches de myrte ! En bouche, c’est la classe « totale », des malbecs extraits à souhait, une acidité percutante, mais jamais en décalage du fruit glorieux servi par le millésime, et surtout, des tanins hyper fins qui tombent comme du talc sur la langue ! A 19€ c’est une bombinette à avoir en cave, surtout quand on se projette sur quelques plaisirs comme un beau canard rôti sur la braise ! »
J’achète : » Franchement, ne vous privez surtout pas avec ces merveilles de Mathieu Cosse qui attise autant la curiosité des collectionneurs que celles des vignerons et passionnés ! Pour le timing, lisez bien ce mode d’emploi quand même : 2 ans de bouteilles pour La Fage (les 2016 en ce moment sont top) 5 pour les Laquets, 7-10 pour Marguerite qui sera sûrement une de vos plus grosses émotions à ce prix ! »
Dates de dégustation : A partir de 2023 / Avant : 2033 / Apogée : 2027
Cahors Les Laquets 2021 – Domaine Cosse Maisonneuve
J’aime : « Chers membres passionnés, si vous suivez Chais d’œuvre depuis quelques années, vous savez que nous vouons à Matthieu Cosse et Catherine Maisonneuve une admiration sans limites, autant pour ce qu’ils sont que pour ce qu’ils font ! Il y a quelques années, nous étions là pour commenter un peu avant les autres la naissance de Marguerite, cette véritable bombe qui naît d’une sélection massale des meilleurs malbecs (vignes centenaires de Touraine) plantés sur une veine d’argile rouge unique à Cahors. Nous avons suivi les millésimes et applaudi la régularité sans faille de cette cuvée. Sur 2021, je ne sais pas si l’on peut appeler ça du génie ou une maîtrise insolente, mais les deux vins que j’ai dégustés m’ont transpercé de haut en bas. Les Laquets par exemple qui, dans cette vendange moins solaire, affiche une pureté de fruit et une élégance qu’on ne lui a jamais prêtée en jeunesse jusque-là. J’ai adoré sa trame, sa minéralité calcaire, son fruit scintillant et la finesse des tanins qui, honnêtement, ont rarement été aussi sculptés et fins. Ne manquez pas ce trésor si vous voulez goûter à un must have du domaine. »
J’achète : « C’est là aussi une bouteille fabuleuse, encore plus accessible côté prix. Bref, de grands vins, des prix doux, c’est là toute la magie de Cahors et de son plus brillant interprète : le Domaine Cosse Maisonneuve ! »
Dates de dégustation : A partir de 2024 / Avant : 2033 /Apogée : 2039
Cahors La Marguerite 2021 – Domaine Cosse Maisonneuve
J’aime : « Une énième démonstration de Matthieu Cosse qui affine chaque année un peu plus sa fameuse « Marguerite, le Pétrus de Cahors ».
Marguerite a enfoncé le clou, j’avais l’impression de regoûter des merlots sur argiles comme on le fait à Lafleur ou à Pétrus… Tout dans ce vin, par sa texture enveloppante, sa race, son grain et son allonge, fait penser à un grand terroir de rive droite côté Pomerol. Dans le verre, c’est là encore beaucoup de précision, un fruit séveux teinté d’hibiscus, de cassis doux, de myrtilles qui claquent en bouche et qui s’étirent dans une matière aussi enrobée que persistante. Franchement, le même vin étiqueté Pomerol se vendrait 400€, une pure merveille qui fait clairement partie des fondations de l’offre Chais d’œuvre, ne le manquez surtout pas ! »
J’achète : « Le Pétrus de Cahors… Ce parallèle, ce n’est pas moi qui l’ai fait en premier, mais Michel Bettane, dont on ne présente plus l’expertise et la culture des grands vins. En soulignant le pédigré de terroir de Marguerite et la texture fabuleuse de ce grand vin de garde, il fait allusion à Petrus, à Lafleur dont les textures et grains fins sont intimement lié à leur sous-sol. Rappelons au passage de ces quelques lignes que jusqu’en 1865, Pétrus était planté de malbec, à 100%… Pour moi, Marguerite est une œuvre d’art, un vin qui, à 10 ou 15 ans de maturité, viendra titiller de grands vins de rive droite. Son atout majeur ? Son prix, accessible à tous ou presque… Si vous avez une bonne cave, prenez-en 12 et attendez-les. Vous penserez fort à nous en découvrant cette merveille dans quelques années. »
Dates de dégustation : A partir de 2025 / Avant : 2044 / Apogée : 2038
Le Domaine Cosse Maisonneuve incarne la passion, la tradition et l’engagement envers la qualité. L’attachement de Catherine Maisonneuve et Matthieu Cosse à la viticulture biodynamique et leur respect profond du terroir font de leur domaine un acteur majeur de la scène viticole de Cahors. Le Domaine Cosse Maisonneuve est un incontournable dont les vins figurent clairement parmi les Cahors les plus fins que l’on puisse déguster.
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