« Une caisse Collection exceptionnelle de 6 flacons tous plus savoureux les uns que les autres… et surtout, un millésime totalement dingue derrière : 2019 ! 100 caisses de 6 bouteilles, pas une de plus ! » Chers membres passionnés, si vous lisez ces quelques lignes, c’est que vous avez déjà entendu parler du phénomène Xavier Copel, que je vous présentais en février 2022 avec des étoiles dans les yeux et en vous disant “Attention, pépite !” C’est mon ami Philippe Noyé, l’agent star qui a déniché le Clos Rougeard, Dagueneau, les frères Danjou, Jérôme Bretaudeau, Romain Guiberteau (et tant d’autres), qui m’a présenté le travail haute couture de cet œnologue originaire de Cahors et qui a provoqué cette rencontre qui a été un coup de cœur. Depuis, je suis avec passion son aventure entrepreneuriale qui a débuté il y a quelques millésimes avec un fil conducteur : de grands cadastres pour le sourcing de ses raisins, une viticulture bio au taquet de ce qui peut se faire dans la région, une sélection drastique de baies nées de rendements serrés et un travail d’orfèvre au niveau des élevages avec son tonnelier fétiche. Il opère ainsi sur différentes parcelles : son Saint-Émilion vient du lieu-dit Cheval Blanc ouest, le Sauternes du secteur d’Yquem et le Pessac du domaine de Chevalier où il a travaillé au début de la décennie 2010. Sincèrement, la gamme sur 2019 est une énorme gifle, j’avais souligné d’ailleurs l’immense Pauillac qui naît sur le cadastre de Bages, à quelques encablures de Pichon Baron et de Latour, sur une croupe graveleuse de ce secteur. Certains l’ont reçu dans leur coffret Terroirs de légende sur le millésime 2018 ! Aujourd’hui, le domaine est sous les projecteurs : ses vins sont prisés sur les grandes tables étoilées, à Monaco notamment, mais ils sont aussi à l’honneur dans le dernier numéro de la Revue du Vin de France d’avril. Bref, cette caisse de Xavier Copel, c’est du très très solide, une caisse de collection avec 6 vins décoiffants à l’intérieur ! Certains sont disponibles à l’unité, avec en prime, un Cahors qui marquera les esprits… Le 2017 l’avait déjà fait, je vous laisse imaginer le 2019 !
Alors pourquoi acheter ce coffret collection ? Pour le millésime d’abord, sûrement un des plus grands à Bordeaux de ces 20 dernières années. En blanc, rouge, moelleux, rive droite ou gauche, c’est immense, pas d’autre mot ! En entrant dans la gamme, vous passerez par le blanc sec qui naît de sémillon, LE grand cépage du Domaine de Chevalier, celui qui, dans les années 80, a fait naître les plus grands vins de la propriété. Pour Xavier, ce cépage est unique, il se minéralise avec le temps et emmène vers des complexités folles. Teinté d’amande douce, d’aubépine, avec un équilibre gras sec fraîcheur sidérant. Le Cahors, lui, naît sur les calcaires de la région. Vigne menée en biodynamie, malbecs récoltés mûrs à 12,5 %, et de longs élevages avec peu de SO2 pour ce millésime. Dans le verre, c’est un shoot, un vin hyper floral et fin, doté d’un panache de petites baies acidulées où se fond de la poudre de craie. On a du mal, à la dégustation, à croire que le vin a connu 100 % de bois neuf car aucun arôme boisé ne vient déranger l’univers précis et vibrant de cette bouteille. Le Pauillac naît sur Bages, il offre un grain remarquable et le côté racé des grands cabernets. Dans le Saint-Émilion, c’est une leçon de minéralité que l’on ressent, je lui ai mis une de mes plus grosses notes. Imaginez un spray de baies noires acidulées auquel des touches de graphite et de poudre de craie viennent se poser sur le creux de vos joues. Cette trame poudrée déclenche en bouche une avalanche de salive et provoque une salivation exquise. Sa longueur, son gras sec embarquent vers des sensations de très grands vins de l’appellation. Là encore, pas de boisé en première ligne, c’est totalement bluffant ! Et comme bouquet final de cette partition : le Sauternes 2019 dont le pedigree, au nez, ne fait aucun doute... Un millésime où botrytis et une pointe de passerillage donnent la magie des grands équilibres, le sucre est fin, la matière enveloppée de la richesse des messages (abricot, safran, verveine) tout en gardant du rythme et un relief agrumé. Sa complexité, sa liqueur et son relief salivant en font un véritable monument face auquel il faudra sortir l’artillerie lourde (Yquem ou Climens) pour lui tenir tête. Très grosse quille que les palais fins et pointus salueront. Avis à ceux qui ne boivent pas que des étiquettes !