Stimulateur de passion
Rejoignez le club et vivez de multiples expériences, accompagné de Manuel Peyrondet, MOF Sommelier et Meilleur Sommelier de France.
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Vivez aussi l’expérience du club en approfondissant vos connaissances lors de nos masterclasses ou en participant à nos soirées Membres, grands moments de convivialité ! Retrouvez enfin une offre de constitution de cave personnalisée, pour vous ou vos enfants. Une manière unique de transmettre le goût des grands vins à maturité !
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Chais d'œuvre élu
Meilleur site de vente en ligne 2023
par La Revue du Vin de France
Meilleur site de vente en ligne 2023
par La Revue du Vin de France
Après 10 ans de passion partagée avec vous, c'est une véritable consécration pour toute l’équipe , mais aussi pour vous, car Chais d’œuvre n’est pas qu’un site, c’est une tribu, un club... créé avec vous, pour vous, et qui au-delà d’une offre digitale quotidienne, s’efforce de stimuler votre passion en présentiel autour de nombreuses dégustations !
Manuel Peyrondet, Meilleur Sommelier de France, MOF Sommelier
Après avoir débuté sa carrière à l'hôtel Georges V, Manuel rejoint Les Caves Taillevent et le Royal Monceau comme Chef Sommelier. Parallèlement, il obtient trois titres de sommellerie prestigieux : Meilleur Sommelier de France, Meilleur Ouvrier de France, Master of Port.
Co-fondateur de Chais d'œuvre, il arpente le vignoble, les grands domaines et recherche les futurs grands vins pour le bonheur de nos membres. Ce qui compte pour lui, c'est le coup de cœur à la dégustation et le plaisir du partage !

Les Ventes Privées du moment
Chaque jour une nouvelle vente !
Domaine Vacheron
Un domaine réparti pour moitié sur des terroirs de silex et des terroirs de calcaire.
Domaine de Beaurenard
Un domaine familial depuis 7 générations.
Domaine Dureuil-Janthial
Un voyage au cœur de la Bourgogne !
Champagne Egly-Ouriet
Situé à Ambonnay.
Nos coups de coeur
La sélection des meilleurs vins du moment


L'avis de Manuel
Touraine Sauvignon Le S des Poëte
Domaine les Poëte
2022
Un personnage haut en couleur, un tempérament de feu, qui n’est pas sans rappeler celui de Didier Dagueneau à ses débuts...mais surtout, un talent rare, voué à une success story comme on en croise peu... Chers membres passionnés, repenser, en écrivant ces quelques lignes, à notre sortie au Domaine Les Poëte, c’est forcément se regarder avec Mathieu d’un regard complice et éclater de rire à nouveau, car croyez-nous, cette visite, on s’en rappellera toute notre vie ! Plantons d’abord le décor pour que ceux qui découvrent, sachent de quoi on parle : Guillaume Sorbe est un ancien sommelier, brillant, qui a œuvré dans quelques beaux établissements avant de se lancer en viticulture dans le Val de Loire. En quelques millésimes, Guillaume s’est très vite distingué dans le secteur de Reuilly et Quincy, forgeant à coup de viticulture passionnée et bio, une gamme éblouissante de blancs qui ont très rapidement affolé les radars. Nous nous étions enflammés dans quelques commentaires sur les 2015, puis rapidement sur les 2016 que nous avions redégusté au Grand Tasting : une confirmation éclatante ! Depuis, nous ne rêvions que d’une chose avec Mathieu, aller à la rencontre de ce talent hors norme et saisir toute la magie qui dessine ces trésors, chose que nous avons pu faire il y a 2 ans ! D’abord, il a fallu trouver la cave... Quelle histoire, même le GPS ne pouvait rien faire pour nous... La cave ? Disons plutôt que le hangar est collé à une station service, le long de la départementale... Pas d’affiche, pas de téléphone, pas de nom... Pas de rendez-vous non plus, Guillaume avait zappé notre rendez-vous... Par chance, il s’est libéré, nous a emmenés voir ses vignes et raconté toutes ses péripéties : installations, mise en place du bio, ses engueulades avec tous les voisins, les coups de boules avec les gitans qui venaient lui piquer son matériel, la gendarmerie qui le convoque à 2 reprises pour lui supprimer son fusil... Bref, un gars entier, au tempérament de feu, qui ne passe pas par le périphérique pour vous dire ce qu’il pense... On a adoré ! Mine de rien, on a ressenti toute la passion qui fait de Guillaume un des plus brillants auteurs de sa génération, un genre de Dagueneau en puissance, qu’il faut suivre avec assiduité car la trajectoire, soyez-en sûre, est juste parfaite ! Lisez le j'achète pour un plongeon au cœur des cuvées !
Les orties pour la biodynamie, ça ne s'achète pas sur amazon... Ils me font bien rigoler tous ces biodynamistes du dimanche..." ! Entre deux coups de gueule en conduisant sa camionnette, qu’il confondait avec un 4x4 au cœur de ses vignes en dévers, Guillaume nous a guidés au cœur de ses parcelles, qu’il chouchoute plus que tout. Pour lui, un paysan, ça plante ses orties, ça les fauche... Idem pour les engrais organiques... Vous le comprenez sûrement à la lecture de ces lignes, ce qui anime Guillaume, c’est la passion, c’est tout ou rien, au point d’ailleurs, de prendre des risques financiers qui ont failli le mettre sur la paille... Là encore, je repense à Didier Dagueneau qui pendant la période de taille disait à Louis Benjamin : « Tu vois mon fils, si tu coupes là, tu fais un grand vin. Mais si tu coupes là, tu t’achètes un chalet à Courchevel... ». Assurément, il n’y a pas de chalet à Courchevel dans le plan de Guillaume, mais l’envie furieuse et assumée de faire des grands vins. En cave, Guillaume est parfaitement conscient (c’est sa patte) que les grands terroirs se minéralisent avec les années... C’est là que la magie opère selon ses mots. Il a sorti par exemple, ses 2018 en 2022, alors que la plupart des vignerons de Sancerre attaquent la mise en marché au printemps qui suit la récolte.. Est-il fou ? Ou visionnaire ? La réponse est dans le verre ! Vous découvrirez à la dégustation de ces très beaux 2018, le style du domaine qui est marqué par de très longs élevages sur lies, qui texturent, nourrissent et amplifient le sentiment de concentration. Dans la cuvée Argos, vous retrouverez un Sauvignon de Quincy de grande maturité qui, entre exotisme et notes de menthe glaciale, déploie des touches de thé, de poivre, avec un trait de mangue et du sel, beaucoup de sel qui tranche la finale de bouche ! Pour Orphée, on regarde le ciel de bonheur au premier tour de verre : note de pomelos, d’herbe fraîchement coupée, on passe par les agrumes un peu confits et par une fine amertume de peaux d’agrumes en finale. Le vin est est plus ample qu’Argos et brille par sa superbe texture... Je conseille aux fondus de vins d’en mettre un peu de côté ! Coté prix, franchement, on nage dans le bonheur… Et puis il y a cette petite cuvée « S » qui vaut une bouchée de pain, livrée en jeunesse sur la vendange 2022 ici. Une année solaire, qui n’est pas sans rappeler 2018 si on considère l’équation rendement-maturité, qui a fait naître une petite bombe de gourmandise aux instances poivrées, serties de touches de pomelos. Un Sauvignon aussi charnel qu’appétant, qui permet de découvrir un peu la patte de l’homme, et la gamme fascinante du domaine!

L'avis de Manuel
Marsannay Longeroies Vieilles Vignes
Domaine René Bouvier
2021
“Ceux qui boivent en ce moment les 2017 de Bernard Bouvier ne vont pas réfléchir une demi-seconde pour mettre en cave des 2021. C’est, en termes de style, le millésime le plus proche des 2017 et, moi, les 2017 de Bernard Bouvier, je les adore en ce moment bien plus que les millésimes plus solaires !” Chers membres passionnés, voici certainement une des ventes flash les plus attendues de l’année par les VRAIS Burgundy lovers du Club. Quand je dis VRAIS Burgundy lovers, je parle avant tout de celles et ceux qui, dans une bouteille de vin dans la région, cherchent systématiquement le meilleur combo rapport prix-émotion-plaisir… Pas de ceux qui recherchent juste les étiquettes « IN » d’instagram ou de domaines inaccessibles. Je parle aussi de celles et ceux qui aiment, un peu comme moi, les années plus froides, celles où l’on lit mieux les strates minérales dans les cuvées, ces fameux millésimes qui nous ramènent à la Bourgogne des années 90… Assurément, 2021 est de cette trame, comme le furent 2017, 2014, 2010 aussi. Perso, je prends beaucoup de plaisir à commenter ce millésime en Bourgogne, car on sait que chez les top domaines, ce qui est né est bon, voire très bon et surtout livré dans une trame qui peut s’appréhender en jeunesse... Si on compare à son aîné 2020, c’est tout l’inverse, le millésime est complètement fermé sur lui-même en ce moment ! Pour en revenir à l’œuvre de Bernard Bouvier, vous retrouverez dans de nombreux j’aime j’achète la trajectoire de Bernard qui, dans la foulée de son Papa, à voulu tout changer ou presque : passage en BIO bien avant les autres, au milieu des années 2000, passage à la vendange entière dès 2010, avec un virage parfaitement géré sur cet art qui consiste à floraliser, aérer et à complexifier les cuvées en même temps. Vous y trouverez des phrases dithyrambiques sur les Gevrey Racines du Temps, les Longeroies sur Marsannay ou le fameux «Crais de Chêne », trésor abordable qui brille dans la gamme du domaine, sur ce si méconnu terroir de Fixin. Bref, on ne va pas refaire toute l’histoire, même si à chaque commentaire, ça me démange… Parlons plutôt des cuvées, et pour ça, il faut plonger dans le j’achète !
Bon, pour comprendre un peu le style assez évanescent et floral des pinots de Bernard Bouvier, je vous invite à goûter le simple Bourgogne rouge du domaine, qui réunit des vignes d’une quarantaine d'années entre Gevrey, Brochon et Marsannay. En général, Bernard l’approche avec 50% de grappe entière, pour lui donner un peu de corps et d’allonge. Perso, j’aime ce flacon pour son côté immédiat, complexe mais sans chichi et le sers avec bonheur un dimanche sur un carré de veau ou une belle volaille rôtie. Pour passer aux choses plus sérieuses, vous attaquerez Les Ouzelois, terroir que nous aimons bien chez Chais d’œuvre sur Marsannay, car plus complexe qu’un simple village. C’est une parcelle d’un hectare, située en sortie de combe qui profite d’éboulis calcaires pour se draper d’une trame fine, assez minérale que les fondus de Chambolle ont marqué dans leurs petits papiers. Le 2021 est doté d’une trame fraîche, une ambiance framboise-pivoine-santal qui donne le sourire. Il glisse sur la langue sans tanins et livre un Marsannay très fin, comme je les aime. On notera aussi la présence impériale des Longeroies, un de futurs Premiers Crus de l’appellation (dossier en cours à l’INAO), qui confère plus de fond et de densité à la lecture des Ouzelois. Chaque année, c’est un coup de cœur ! Comme évoqué dans le j’aime, le Fixin Crais de Chêne du domaine est un must, une parcelle qui, là encore, se gorge de la fraîcheur et de l’énergie d’éboulis calcaires pour briller. J’adore ce vin pour son tempérament, que deux ans de cave permettent d’apaiser un peu. Les tanins sont très fins là encore, mais la minéralité est plus appuyée, ce qui invite à un peu de patience. En ce moment, les 2017 sont à se damner ! Vous passerez aux choses super sérieuses en vous penchant sur le Gevrey Racines du temps, cuvée signature de Bernard qui réunit, ici, des vignes quasi centenaires (90-100 ans). Chaque année, c’est le MUST absolu de la cave, un vin qui met tout le monde d’accord : les pros, les copains vignerons (Vincent Dureuil adore par exemple), les journalistes, les consommateurs à la fin. Il nait des Créots et des Pinces Vins, deux terroirs de Gevrey qui se complètent et qui offrent, dans cette cuvée, un millefeuille aromatique super complexe : pivoine, rose séchée, violette, notes de bruyères, d’épices orientales, d’écorce d’agrumes et de noyau. C’est un Gevrey village avec une petite cape dans le dos qui, dans de nombreuses soirées Chais d’œuvre, a fait du mal à certains Premiers Crus servis en parallèle ! Un immanquable quoi ! Le Vosne village, qui m’avait tant ébloui en 2019, est encore là et au niveau, il se distingue par sa teinte aromatique plus sombre, on sent les argiles de la partie sud du village, qui embarquent dans un univers plus spirituel. Mon conseil, attendre ce village 3 ans en cave et le servir en automne sur une viande blanche avec un jus truffé. Vous retrouverez aussi les Fuées, Premier Cru de légende de Chambolle, que Bernard signe en toute petite quantité. Là, c’est un vin de garde, ce qui est assez normal, on est voisin des Bonnes Mares. Il faut attendre 5-7 ans pour que la proportion de bois neuf et la vendange entière se fondent dans l’univers mais une fois que c’est fait, je vous promets que ça déménage. J’adore le trait, la bouche suave en finale de cette cuvée. Enfin, il y a une poignée de Charmes, pas encore d’Echezeaux qui ne seront en bouteille qu’en cette fin d’été 2023. Le Charmes est, comme chaque année, le vin le plus expansif dans l’aromatique, le plus long, mais pas le plus costaud. Ici, c’est l’esprit, pas les muscles, un vin délicieux à attendre religieusement une dizaine d’années en se disant : “vivement qu’on soit plus vieux”. Je me disais ça avec les 2017, et en ouvre une de temps en temps... A chaque ouverture, je me dis que j’ai bien fait !

L'avis de Manuel
Chablis 1er Cru Vaillons
Domaine Jean-Paul & Benoît Droin
2022
« Bye Bye 2021, place aux plaisirs charnels de 2022 ! Une grande année à Chablis chez Benoit Droin, ne les manquez surtout pas ! » Chers membres passionnés, voici les tant attendus 2022 de Benoît Droin (vigneron iconique de Chablis, 3 étoiles RVF), et surtout la 20eme vendange que je commente au domaine... 20 années qui sont passées comme l’éclair ! Le 11 juin dernier, j’emmenai deux membres passionnés avec moi ( Geoffrey et Benjamin), afin de mettre des mots sur des sens autour de ce nouveau millésime. Une journée fascinante et une visite au domaine Droin qui nous a marqué au fer rouge...Alors que faut-il retenir de cette vendange 2022 ? La première, c’est le volume produit, partout en Bourgogne, et plus largement dans l’hexagone. Derrière l’énorme trou d’air créé par le gel en 2021, il était urgent pour la région de retrouver une production plus normale. Pour Benoît Droin, c’est un peu comme les 2017 en termes d’équilibre, mais avec un peu plus de rendements. L’été fut chaud et les baies bien concentrées. J’ai noté pour ma part que c’est un millésime qui étonne, car sur le papier en terme de relevés de températures, c’était un peu comme 2003...Mais les baies ont gardé une belle acidité, un ph pas trop haut, ce qui a permis aux chardonnays du nord de la Bourgogne, de garder leur panache et leur liaison au sol. En gros, on est pas juste mur et solaire, on garde un peu de salin, et ce sur tous les étages de la hiérarchie Chablisienne. Pendant deux bonnes heures, Geoffrey, Benjamin et moi avons passé la gamme au laser, vous découvrirez toutes les subtilités de la gamme dans le j’achète. Ce moment enchanté s’est fini autour d’un Vaudésirs 2016 du domaine, bu au restaurant les « Trois Bourgeons », une quille d’anthologie qui prouve bien qu’attendre les grands crus de Chablis, est la meilleure chose que vous puissiez faire !
Bon, la gamme est large, cela m’oblige à être concis sur chaque cuvée... Commençons par le Chablis village, franchement délicieux sur 2022, comme le fut le 2020 de vos coffrets il y a deux ans. Un beau village ( un des meilleurs de l’appellation à mon sens), qui au bouquet joue d’une fine réduction pour déployer des sensations grillées, souligné d’une pointe de silex, et de poudre de craie. Superbe texture, acidité fine et salivante qui profite également d'un beau support salin ! S' ils vieillissent comme le 2017, ça va être génial ! En montant dans les Premier crus, on soulignera le coté gourmand et pur de Vosgros sur ce millésime, une cuvée 100% cuve ( comme le village), qui se livre sur des notes de beurre frais ( il y avait pas mal de malique sur cette vendange), de touches minérales iodées. Sa texture assez ample, est tranchée par le relief salivant, avec des messages déjà assez longs. Vaillons dégusté dans la foulée, était en « pré-mise », il affiche une fine patine de son élevage ( partie sous bois) mais aussi des notes gourmandes de fruits jaunes et d’agrumes. Son coffre est supérieur au Vosgros, j’ai adoré le côté avenant de cette vigne assez précoce de la gamme. On passe aux choses super sérieuses au niveau de Montmains, une bombe chaque année que je servais déjà en 2002 avec passion au Georges V. Un profil côte d’Orien cette année pour cette vigne issue du 1er 1/3 des Montmains, avec dans le verre des sensations de beurre noisette, du volume, des sensations salines de marnes blanches et du citron confit. Grosse bouteille, dont les messages vont s’éclaircir, d’ici 3-4 ans, on profitera à ce stade, d’instances minérales iodées plus marquées. En passant de l’autre rive, coup de cœur cette année sur Fourchaume, un crus qui généralement souffre dans les années solaires. Perso, j’ai adoré cette année cette cuvée, qui fait un gros câlin aux papilles. 40% a été fermenté sous bois, ce qui donne du coffre et de l’allonge, avec une fine patine. Mais il y a du sel, beaucoup de sel en bouche sur ce vin, ce qui tranche son volume naturel. J’ai mis ++++ à cette cuvée... Vaulorent est lui aussi, d’un niveau insolent sur 2022 : univers superbe de silex frottés, de noisettes du piémont, avec une minéralité fine et un corps plus centré que sur Fourchaume. J’ai mis ++++ et lettres capitales le mot « CANON » sur ma tablette ! Mont de Milieu et montée de Tonnerre sont ces deux jumeaux qu’on aime comparer... Ils sont si proches, et à la fois si différents. Montée de tonnerre affiche une race inouïe, un côté brut de la matière minérale qui parlera aux puristes. Mont de Milieu paraît plus avenant jeune, mais son pédigree le ratrappe en bouche quand la matière saline s’installe sur les joues. Pour ces deux athlètes, c’est 5 ans de cave minimum, sinon mieux vaut rester dans les étages inférieurs de la gamme ! Côté grands crus, la démonstration ne se décrit pas, elle se vit... Demandez à Geoffrey ou Benjamin dans l’état où ils se trouvaient à ce moment de la visite... Vaudésirs est superbe, il a profité de nuits froides pour contenir sa fraîcheur tout en affichant un volume de grand cru. Valmur est ample, et plus coquillé ( sensations marines de coquillage), avec des notes de pêche de vigne et un côté jus de roche. Grenouilles et Clos ferment la gamme comme deux seigneurs, qui dominent totalement la conversation... Impossible pour moi de trancher entre les deux, tout est immense de texture, d’allonge et de personnalité. Si vous faites le « très bon choix » de les garder 10 ans, je vous garanti un kiff sensoriel de folie autour de ces deux quilles stratosphériques !

L'avis de Manuel
Whisky de Lorraine Single Malt Collection Tourbé
G.Rozelieures
NM
« Une huître avec un whisky ? Chiche ? Voici l’expérience assez dingue que quelques membres survoltés ont pu vivre vendredi et samedi dernier... En lisant ça, vous vous dites que c’est du délire mais si vous êtes curieux, essayez. J’ajouterai que ce Whisky Rozelieures, qui est une distillerie 100% Française en Lorraine, est une pépite au profil épuré et complexe. J’ai adoré !
Au-delà de vous proposer une expérience heureuse, autour d’un mariage insolite, c’est un des meilleurs produits français que vous pourrez déguster autour du whisky... Un peu de tourbe, d’iode, une finition en fût de Bourbon qui patine l’ensemble... Diable que c’est bon !

L'avis de Manuel
Champagne Extra-Brut Cuvée N°746
Champagne Jacquesson
NM
« Une vendange généreuse, ultra saine... des vendanges en pantoufles qui ont fait naître de beaux, voire de grands Champagnes ! Essai totalement transformé chez Jacquesson avec 746 ! » Chers membres, on est à peine sorti de mars et ça pétille déjà dans la tête de l’équipe Chais d’œuvre qui se projette déjà dans les moments de fêtes de l’année. À titre perso, j’achète toujours mes cuvées « 700 » de Jacquesson à cette période et les bois à Noël (moment où les vins sont bien posés et expressifs). En gros, Nöel se joue maintenant ! Avant d’entrer dans les détails de la cuvée et du tout nouveau dégorgement tardif proposé, je préfère prévenir : ça coince niveau logistique chez Jacquesson qui, en ce début d’avril, prend toutes les commandes de ses clients en même temps. Donc aujourd’hui, c'est une commande groupée de 746 et de DT qui sera suivie d’une livraison début mai. Donc si vous avez prévu de sabrer le champagne dans 10 jours, mieux vaut se tourner vers le stock d’autres domaines ou maison… Une fois ces petits détails logistiques précisés, entrons dans le vif du sujet avec un peu d’actualité Jacquesson. Ça n'a échappé à aucun passionné, la maison est passée en 2022 sous le pavillon Kering, offrant à Artémis Distribution (Clos de Tart, Latour, Grillet), un nouvel atout de taille avec cette maison que les frères Chiquet ont hissé au sommet en 25 ans ! Je suis, comme depuis mes premiers pas de sommelier, en admiration totale face à la success story de la maison. Chapeau ! L’autre actualité, c’est le programme 2023 de la Maison, avec 746, DT 741 et les parcellaires sur 2013... 746 ouvre donc le bal de ce millésime 2018 qui, derrière 2017, est arrivé comme une bénédiction. Du volume, du beau jus dans les baies, des états sanitaires excellents et malgré la chaleur, des équilibres assez préservés... On aurait aimé qu’il y ait du sel comme dans les 2016 mais on ne peut pas tout avoir n’est ce pas ? Cela arrivera sûrement avec les 2019 et donc 747 qui sortira en avril 2024. Dans le verre, on retrouve 746 dans son plus bel habillage et ce volume de bouche qui sied parfaitement au profil vineux assumé de la Maison. Elle vous plongera dans cet univers de nèfle, de fruits secs, de pomme rôtie, où se fondent quelques épices avec une pointe de curry. La texture ample du millésime est en parfait contraste avec la fraîcheur, les éléments se conjuguent à un faible dosage (2 g pour cette vendange). Résultat, on passe d’une attaque de bouche ample, crémeuse, à un rythme bien salivant. On soulignera la tenue du coffre de bouche de ce flacon et son ouverture aromatique. Ceci dit, attendez là 6-8 mois, elle sera encore meilleure avec un peu de temps en bouteille. Dans le DT 741, on ressort les dossiers de 2013, millésime ô combien tardif, si surprenant en qualité dans la région aujourd’hui. À sa naissance, on l’a un peu sacrifié derrière les 2012, mais force est de constater que la région s’en sort vraiment bien sur ce millésime. 741 a ici gagné en étoffe, le temps en bouteille, la minéralisation et la patine ont fait leur œuvre. Grâce à 96 mois sur lattes et des tirages sous liège, le vin affiche une vinosité remarquable, il bascule tranquillement sur des fragrances automnales, sans pour autant perdre de fraîcheur. Par ses notes de fruits secs appuyées et sa bulle bien posée, il assurera la conversation avec des mets d’automne : tarte fine aux cèpes, noisette du Piémont, copeaux de parmesan par exemple ou fera du pied à un bon risotto coiffé d’une râpée de truffe blanche. Si vous êtes joueur, tentez l’aventure avec un brie aux cèpes en septembre et servez ce Champagne dans de grands verres pour illuminer sa dimension. Si vous êtes tenté par un voyage plus oriental, tentez l’aventure sur une émulsion fine au curry, posée sur un poisson de choix. Quelques pignons grillés, une tombée de pleurotes et le tour est joué ! Si vous le dégustez juste pour le plaisir, vous verrez que le vin affiche une étoffe surprenante. C’est la magie du temps et des tirages liège ! Pour chacun de ces vins, nous avons une poignée de magnums qu’il faudra attendre un peu plus que les bouteilles... Mais c’est pour la bonne cause !
Bon, vu la vitesse où sont partis les 745 l’an passé, je n’ai pas trop de doutes sur le succès que rencontrera 746, et encore moins DT qui offre aux amateurs ce qui ne s’achète pas : du temps ! J’invite donc tous les Jacquesson Lovers du club à cliquer rapidement, afin de sécuriser pour début mai, ces petites merveilles. Côté prix, ça grimpe un peu... Mais pas trop violemment heureusement. Nombre de grandes maisons ont un peu la fièvre en ce moment, avec un export qui cartonne et une demande totalement dingue. Tout cela fait que Jacquesson, et bien d’autres, travaillent sur allocation. La nôtre est sympa mais ne trainez pas trop quand même, je connais quelques membres qui les prennent par 6... Donc ça va fondre très vite !


L'avis de Manuel
Bourgogne Hautes Côtes de Nuits Louis Auguste
Domaine David Duband
2021
Peut-être la plus grosse surprise du millésime, des vins que je n’attendais pas à un tel niveau sur cette vendange... On s’est pris une vraie claque qui annonce le retour de David Duband à son plus haut niveau! » Chers Burgundy lovers, ces lignes ne sont qu’un simple récit de deux jours endiablés, passés avec Julien, Arnaud et Olivier (3 compères membres du club, capables de sécher 3 jours de travail, pour aller s’encanailler en Bourgogne et à Ampuis avec moi !). Nous avons fait un petit saut en Bourgogne, qui a démarré par un dej chez Trapet, suivi d’une belle dégustation chez David Duband, ce brillant vigneron de Chevannes, que je suis avec passion depuis 2002 ! Lors de cette visite, David n’a pas mâché ses mots sur la Bourgogne, l’inflation, et la folie des grandeurs ambiante. Je me permets de le citer « Les Bourguignons vont droit dans le mur mais avec les poches pleines ». Il dénonce évidemment l’attitude de jeunes vignerons qui se prennent pour Lalou Bize Leroy et qui ont triplé les prix de leur domaine en à peine 3 ans ! En parallèle de ces échanges, on a parlé agronomie, bilan carbone, gros sujet qui va revenir sur la table un jour ou l’autre chez chaque viticulteur... David a pas mal avancé sur ses réflexions concernant la vigne, le couvert végétal et ces fameux sols, qui vivent si bien quand on en fait un peu moins... Adieu donc les bouteilles très lourdes, c’est ce qui est dans la bouteille qui compte, pas la forme, ni le poids... Une fois l’ambiance posée, on a plongé dans la gamme, avec pour moi, une certaine frustration, car j’ai dû partir en pleine ascension pour tourner une vidéo des coffrets... Mais je me suis rattrapé... Plongez dans le j’achète pour découvrir ces 2021 pleins de panache et de fleurs !
Débutons cette série de 2021 avec un focus sur l’excellent (je pèse mes mots en le disant) Hautes Côtes Louis Auguste 2021, qui sincèrement, est une pépite dans ce millésime; il naît pour rappel de vignes à hautes densités, sur le coteau qui regarde la cave de David. Louis Auguste, c’est le fils de David, et cette vigne, une vigne de cœur… Forcément, c’est là que tout a commencé ! Déjà lors de mes premiers pas de sommelier au George V en 2002, je me régalais de ce trésor à prix doux que nous servons au verre dans le restaurant 3 étoiles… 20 ans plus tard, les vignes sont plus vieilles, plus profondes, les messages plus complexes… On pourrait penser que David est encore meilleur à ce jour sur la partie agronomique et que la somme de tous ces détails dessine les plaisirs actuels! Dans le verre, c'est un pinot mûr et floral que j’ai adoré ( mes compères du jour également), un vin tout en parfum, délicat et sans végétal, qui déjà avec cette cuvée de pur plaisir, en dit long sur l’intention du domaine ! Le Gevrey affiche lui aussi une excellente concentration et ce combo noyau-fleur, qui rend dingue. Bouche suave, toute en parfums et sans dureté. Je trouve que le contraste entre 2020 et 2021 est intense, et préfère sur la jeunesse le côté décontracté de la matière. C’est un genre de 2017 ! Le Morey village est aussi remarquable, un poil plus tellurique, et épicé, mais très civilisé. Sur les villages de Morey, c’est un de mes préférés du millésime, la matière n’est pas trop travaillée, on est dans le respect d’un terroir plus argileux. Le Vosne Village affiche la classe qu’on attend d’une telle appellation, mais ne montre pas plus de muscles que ses prédécesseurs. J’aime la teinte plus sombre du fruit, le côté mentholé du bouquet, la finesse des traits. Très belle bouteille, qui sera accessible là encore, assez tôt. Dans les parcéllaires, on notera le niveau dément sur Clos Sorbe, pépite depuis toujours de la gamme de David. 2021 est intense en parfums, mais pas en structure... J’adore, sa longueur est superbe ! Le Pruliers est un Nuits de grande séduction, qui n’affiche pas la dureté habituelle des clos côté Prémeaux. Il faudra 3-5 ans tout de même à ce terroir pour se livrer, on soulignera la classe de ses tanins, qui ne sont pas si fermes que ça. Dans les Sentiers, vous avez un des plus beaux Premiers Crus de Chambolle, avec un combo vendange entière-fruit délicieux. Rappelons qu’on est côté Bonnes mares. Il combine des nuances d’orange orientale, à des fleurs, et un spray de baies sombres acidulées. La méga classe. Dans les Grands Crus, on chipotera sur la hiérarchie. Echezeaux enveloppant, rassurant, mûr... Haut de gamme certes, mais il déclenche le souvenir, le frisson. Les Charmes parlera aux amateurs de textures fines, à celles et ceux qui aiment les parfums longs, diffus... C’est le Grand Cru d’esprit, et non des muscles. Latricières ramène l’église au milieu du village, c’est lui qui a le plus de sol, la minéralité la plus alerte, le sel et l’allonge. Chez Trapet ou chez David, c’est le cru qui parle aux puristes du terroir !
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L'avis de Manuel
Un personnage haut en couleur, un tempérament de feu, qui n’est pas sans rappeler celui de Didier Dagueneau à ses débuts...mais surtout, un talent rare, voué à une success story comme on en croise peu... Chers membres passionnés, repenser, en écrivant ces quelques lignes, à notre sortie au Domaine Les Poëte, c’est forcément se regarder avec Mathieu d’un regard complice et éclater de rire à nouveau, car croyez-nous, cette visite, on s’en rappellera toute notre vie ! Plantons d’abord le décor pour que ceux qui découvrent, sachent de quoi on parle : Guillaume Sorbe est un ancien sommelier, brillant, qui a œuvré dans quelques beaux établissements avant de se lancer en viticulture dans le Val de Loire. En quelques millésimes, Guillaume s’est très vite distingué dans le secteur de Reuilly et Quincy, forgeant à coup de viticulture passionnée et bio, une gamme éblouissante de blancs qui ont très rapidement affolé les radars. Nous nous étions enflammés dans quelques commentaires sur les 2015, puis rapidement sur les 2016 que nous avions redégusté au Grand Tasting : une confirmation éclatante ! Depuis, nous ne rêvions que d’une chose avec Mathieu, aller à la rencontre de ce talent hors norme et saisir toute la magie qui dessine ces trésors, chose que nous avons pu faire il y a 2 ans ! D’abord, il a fallu trouver la cave... Quelle histoire, même le GPS ne pouvait rien faire pour nous... La cave ? Disons plutôt que le hangar est collé à une station service, le long de la départementale... Pas d’affiche, pas de téléphone, pas de nom... Pas de rendez-vous non plus, Guillaume avait zappé notre rendez-vous... Par chance, il s’est libéré, nous a emmenés voir ses vignes et raconté toutes ses péripéties : installations, mise en place du bio, ses engueulades avec tous les voisins, les coups de boules avec les gitans qui venaient lui piquer son matériel, la gendarmerie qui le convoque à 2 reprises pour lui supprimer son fusil... Bref, un gars entier, au tempérament de feu, qui ne passe pas par le périphérique pour vous dire ce qu’il pense... On a adoré ! Mine de rien, on a ressenti toute la passion qui fait de Guillaume un des plus brillants auteurs de sa génération, un genre de Dagueneau en puissance, qu’il faut suivre avec assiduité car la trajectoire, soyez-en sûre, est juste parfaite ! Lisez le j'achète pour un plongeon au cœur des cuvées !
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L'avis de Manuel
“Ceux qui boivent en ce moment les 2017 de Bernard Bouvier ne vont pas réfléchir une demi-seconde pour mettre en cave des 2021. C’est, en termes de style, le millésime le plus proche des 2017 et, moi, les 2017 de Bernard Bouvier, je les adore en ce moment bien plus que les millésimes plus solaires !” Chers membres passionnés, voici certainement une des ventes flash les plus attendues de l’année par les VRAIS Burgundy lovers du Club. Quand je dis VRAIS Burgundy lovers, je parle avant tout de celles et ceux qui, dans une bouteille de vin dans la région, cherchent systématiquement le meilleur combo rapport prix-émotion-plaisir… Pas de ceux qui recherchent juste les étiquettes « IN » d’instagram ou de domaines inaccessibles. Je parle aussi de celles et ceux qui aiment, un peu comme moi, les années plus froides, celles où l’on lit mieux les strates minérales dans les cuvées, ces fameux millésimes qui nous ramènent à la Bourgogne des années 90… Assurément, 2021 est de cette trame, comme le furent 2017, 2014, 2010 aussi. Perso, je prends beaucoup de plaisir à commenter ce millésime en Bourgogne, car on sait que chez les top domaines, ce qui est né est bon, voire très bon et surtout livré dans une trame qui peut s’appréhender en jeunesse... Si on compare à son aîné 2020, c’est tout l’inverse, le millésime est complètement fermé sur lui-même en ce moment ! Pour en revenir à l’œuvre de Bernard Bouvier, vous retrouverez dans de nombreux j’aime j’achète la trajectoire de Bernard qui, dans la foulée de son Papa, à voulu tout changer ou presque : passage en BIO bien avant les autres, au milieu des années 2000, passage à la vendange entière dès 2010, avec un virage parfaitement géré sur cet art qui consiste à floraliser, aérer et à complexifier les cuvées en même temps. Vous y trouverez des phrases dithyrambiques sur les Gevrey Racines du Temps, les Longeroies sur Marsannay ou le fameux «Crais de Chêne », trésor abordable qui brille dans la gamme du domaine, sur ce si méconnu terroir de Fixin. Bref, on ne va pas refaire toute l’histoire, même si à chaque commentaire, ça me démange… Parlons plutôt des cuvées, et pour ça, il faut plonger dans le j’achète !
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L'avis de Manuel
« Bye Bye 2021, place aux plaisirs charnels de 2022 ! Une grande année à Chablis chez Benoit Droin, ne les manquez surtout pas ! » Chers membres passionnés, voici les tant attendus 2022 de Benoît Droin (vigneron iconique de Chablis, 3 étoiles RVF), et surtout la 20eme vendange que je commente au domaine... 20 années qui sont passées comme l’éclair ! Le 11 juin dernier, j’emmenai deux membres passionnés avec moi ( Geoffrey et Benjamin), afin de mettre des mots sur des sens autour de ce nouveau millésime. Une journée fascinante et une visite au domaine Droin qui nous a marqué au fer rouge...Alors que faut-il retenir de cette vendange 2022 ? La première, c’est le volume produit, partout en Bourgogne, et plus largement dans l’hexagone. Derrière l’énorme trou d’air créé par le gel en 2021, il était urgent pour la région de retrouver une production plus normale. Pour Benoît Droin, c’est un peu comme les 2017 en termes d’équilibre, mais avec un peu plus de rendements. L’été fut chaud et les baies bien concentrées. J’ai noté pour ma part que c’est un millésime qui étonne, car sur le papier en terme de relevés de températures, c’était un peu comme 2003...Mais les baies ont gardé une belle acidité, un ph pas trop haut, ce qui a permis aux chardonnays du nord de la Bourgogne, de garder leur panache et leur liaison au sol. En gros, on est pas juste mur et solaire, on garde un peu de salin, et ce sur tous les étages de la hiérarchie Chablisienne. Pendant deux bonnes heures, Geoffrey, Benjamin et moi avons passé la gamme au laser, vous découvrirez toutes les subtilités de la gamme dans le j’achète. Ce moment enchanté s’est fini autour d’un Vaudésirs 2016 du domaine, bu au restaurant les « Trois Bourgeons », une quille d’anthologie qui prouve bien qu’attendre les grands crus de Chablis, est la meilleure chose que vous puissiez faire !
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L'avis de Manuel
« Une huître avec un whisky ? Chiche ? Voici l’expérience assez dingue que quelques membres survoltés ont pu vivre vendredi et samedi dernier... En lisant ça, vous vous dites que c’est du délire mais si vous êtes curieux, essayez. J’ajouterai que ce Whisky Rozelieures, qui est une distillerie 100% Française en Lorraine, est une pépite au profil épuré et complexe. J’ai adoré !
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L'avis de Manuel
« Une vendange généreuse, ultra saine... des vendanges en pantoufles qui ont fait naître de beaux, voire de grands Champagnes ! Essai totalement transformé chez Jacquesson avec 746 ! » Chers membres, on est à peine sorti de mars et ça pétille déjà dans la tête de l’équipe Chais d’œuvre qui se projette déjà dans les moments de fêtes de l’année. À titre perso, j’achète toujours mes cuvées « 700 » de Jacquesson à cette période et les bois à Noël (moment où les vins sont bien posés et expressifs). En gros, Nöel se joue maintenant ! Avant d’entrer dans les détails de la cuvée et du tout nouveau dégorgement tardif proposé, je préfère prévenir : ça coince niveau logistique chez Jacquesson qui, en ce début d’avril, prend toutes les commandes de ses clients en même temps. Donc aujourd’hui, c'est une commande groupée de 746 et de DT qui sera suivie d’une livraison début mai. Donc si vous avez prévu de sabrer le champagne dans 10 jours, mieux vaut se tourner vers le stock d’autres domaines ou maison… Une fois ces petits détails logistiques précisés, entrons dans le vif du sujet avec un peu d’actualité Jacquesson. Ça n'a échappé à aucun passionné, la maison est passée en 2022 sous le pavillon Kering, offrant à Artémis Distribution (Clos de Tart, Latour, Grillet), un nouvel atout de taille avec cette maison que les frères Chiquet ont hissé au sommet en 25 ans ! Je suis, comme depuis mes premiers pas de sommelier, en admiration totale face à la success story de la maison. Chapeau ! L’autre actualité, c’est le programme 2023 de la Maison, avec 746, DT 741 et les parcellaires sur 2013... 746 ouvre donc le bal de ce millésime 2018 qui, derrière 2017, est arrivé comme une bénédiction. Du volume, du beau jus dans les baies, des états sanitaires excellents et malgré la chaleur, des équilibres assez préservés... On aurait aimé qu’il y ait du sel comme dans les 2016 mais on ne peut pas tout avoir n’est ce pas ? Cela arrivera sûrement avec les 2019 et donc 747 qui sortira en avril 2024. Dans le verre, on retrouve 746 dans son plus bel habillage et ce volume de bouche qui sied parfaitement au profil vineux assumé de la Maison. Elle vous plongera dans cet univers de nèfle, de fruits secs, de pomme rôtie, où se fondent quelques épices avec une pointe de curry. La texture ample du millésime est en parfait contraste avec la fraîcheur, les éléments se conjuguent à un faible dosage (2 g pour cette vendange). Résultat, on passe d’une attaque de bouche ample, crémeuse, à un rythme bien salivant. On soulignera la tenue du coffre de bouche de ce flacon et son ouverture aromatique. Ceci dit, attendez là 6-8 mois, elle sera encore meilleure avec un peu de temps en bouteille. Dans le DT 741, on ressort les dossiers de 2013, millésime ô combien tardif, si surprenant en qualité dans la région aujourd’hui. À sa naissance, on l’a un peu sacrifié derrière les 2012, mais force est de constater que la région s’en sort vraiment bien sur ce millésime. 741 a ici gagné en étoffe, le temps en bouteille, la minéralisation et la patine ont fait leur œuvre. Grâce à 96 mois sur lattes et des tirages sous liège, le vin affiche une vinosité remarquable, il bascule tranquillement sur des fragrances automnales, sans pour autant perdre de fraîcheur. Par ses notes de fruits secs appuyées et sa bulle bien posée, il assurera la conversation avec des mets d’automne : tarte fine aux cèpes, noisette du Piémont, copeaux de parmesan par exemple ou fera du pied à un bon risotto coiffé d’une râpée de truffe blanche. Si vous êtes joueur, tentez l’aventure avec un brie aux cèpes en septembre et servez ce Champagne dans de grands verres pour illuminer sa dimension. Si vous êtes tenté par un voyage plus oriental, tentez l’aventure sur une émulsion fine au curry, posée sur un poisson de choix. Quelques pignons grillés, une tombée de pleurotes et le tour est joué ! Si vous le dégustez juste pour le plaisir, vous verrez que le vin affiche une étoffe surprenante. C’est la magie du temps et des tirages liège ! Pour chacun de ces vins, nous avons une poignée de magnums qu’il faudra attendre un peu plus que les bouteilles... Mais c’est pour la bonne cause !
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L'avis de Manuel
Peut-être la plus grosse surprise du millésime, des vins que je n’attendais pas à un tel niveau sur cette vendange... On s’est pris une vraie claque qui annonce le retour de David Duband à son plus haut niveau! » Chers Burgundy lovers, ces lignes ne sont qu’un simple récit de deux jours endiablés, passés avec Julien, Arnaud et Olivier (3 compères membres du club, capables de sécher 3 jours de travail, pour aller s’encanailler en Bourgogne et à Ampuis avec moi !). Nous avons fait un petit saut en Bourgogne, qui a démarré par un dej chez Trapet, suivi d’une belle dégustation chez David Duband, ce brillant vigneron de Chevannes, que je suis avec passion depuis 2002 ! Lors de cette visite, David n’a pas mâché ses mots sur la Bourgogne, l’inflation, et la folie des grandeurs ambiante. Je me permets de le citer « Les Bourguignons vont droit dans le mur mais avec les poches pleines ». Il dénonce évidemment l’attitude de jeunes vignerons qui se prennent pour Lalou Bize Leroy et qui ont triplé les prix de leur domaine en à peine 3 ans ! En parallèle de ces échanges, on a parlé agronomie, bilan carbone, gros sujet qui va revenir sur la table un jour ou l’autre chez chaque viticulteur... David a pas mal avancé sur ses réflexions concernant la vigne, le couvert végétal et ces fameux sols, qui vivent si bien quand on en fait un peu moins... Adieu donc les bouteilles très lourdes, c’est ce qui est dans la bouteille qui compte, pas la forme, ni le poids... Une fois l’ambiance posée, on a plongé dans la gamme, avec pour moi, une certaine frustration, car j’ai dû partir en pleine ascension pour tourner une vidéo des coffrets... Mais je me suis rattrapé... Plongez dans le j’achète pour découvrir ces 2021 pleins de panache et de fleurs !
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Avis de passionnés
Site très bien fait, avec différents flacons et tous les niveaux de prix, ce qui est très bien ce sont les notes et commentaires pour chaque bouteille. Le service client est très bien également avec une équipe sympa et flexible.
Incroyable sélection de vins et service parfait, super équipe !
Pertinence de la sélection. Justesse des prix des grands vins. Logistique parfaite.
Une très belle sélection de vins ainsi qu'un service client personnalisé ont fait de mon expérience une réussite. C'était d'ailleurs déjà ma deuxième commande, qui a été livrée encore plus vite que la première. Nous prenons un immense plaisir à déguster ces vins en famille ! Merci l'équipe Chais d'oeuvre!!
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