Stimulateur de passion
Créez votre compte et rejoignez le Club Chais d’œuvre pour accéder à une sélection de vins imaginée par Manuel Peyrondet, MOF Sommelier et Meilleur Sommelier de France. Vivez aussi l’expérience du Club en participant à nos évènements et bénéficiez de nos services sur mesure.
Manuel Peyrondet, Meilleur Sommelier de France, MOF Sommelier
Après avoir débuté sa carrière à l'hôtel Georges V, Manuel rejoint Les Caves Taillevent et le Royal Monceau comme Chef Sommelier. Parallèlement, il obtient trois titres de sommellerie prestigieux : Meilleur Sommelier de France, Meilleur Ouvrier de France, Master of Port.
Co-fondateur de Chais d'œuvre, il arpente le vignoble, les grands domaines et recherche les futurs grands vins pour le bonheur de nos membres. Ce qui compte pour lui, c'est le coup de cœur à la dégustation et le plaisir du partage !
Les Ventes Privées du moment
Chaque jour une nouvelle vente !
Domaine Graeme & Julie Bott
Gros savoir-faire, immense talent, gigantesque énergie !
Domaine François Chidaine
Au coeur d'un patrimoine naturel unique.
Domaine de l'Arlot
Dignes ambassadeurs de la Bourgogne.
Xavier Copel
Un véritable phénomène.
Les best-sellers du Club
Une sélection d'incontournables
L'avis de Manuel
Montlouis sur Loire Pétillant Triple Zéro
Domaine de la Taille aux Loups
NM
11 ans déjà, 11 millésimes sans mettre toutes les bouteilles dans le mille… Et une transition entre le père et le fils qui se fait avec panache ! »
Chers membres, vous êtes nombreux à nous suivre depuis 2012, et certains d’entre vous étaient là, au départ, avant même que l’idée de créer Chais d’œuvre germe dans mon esprit... Vous étiez là pour une commande groupée de Loire, autour des vins de Jacky Blot et Philippe Foreau, mes icônes de Vouvray et Montlouis chez qui je n’ai manqué aucun millésime depuis mes premiers pas de sommelier ! Merci de nous avoir accompagnés dans cette aventure de Chais d’Oeuvre, et d’avoir été si fidèles au cours de ces 11 années de partage ! Ce soir, c’est le retour du « Triple Zéro » de Jacky et Jean-Philippe, ainsi que leur cœur de coteau à Bourgueil : « Mi-Pente ». Deux pièces maîtresses des indispensables Chais d’œuvre et deux rapports prix-plaisirs de folie ! En passant au domaine vendredi dernier, accompagné de Thomas C. (membre archi passionné, capable de sécher une journée de travail pour m’accompagner dans le vignoble), nous avons été accueillis par Jean-Philippe, le fils de Jacky Blot qui, depuis pas mal d’années désormais, mène en duo avec Jacky cette fabuleuse propriété. Comme à chaque visite, l’accueil a été royal, exceptionnel même, car bercé au départ de plusieurs millésimes de Triple Zéro. 2020, 2019, 2012... avec à chaque gorgée la même conclusion :
« Onze ans déjà, onze millésimes sans mettre toutes les bouteilles dans le mille… Et une transition entre le père et le fils qui se fait avec panache ! »
Chers membres, vous êtes nombreux à nous suivre depuis 2012, et certains d’entre vous étaient là, au départ, avant même que l’idée de créer Chais d’œuvre germe dans mon esprit... Vous étiez là pour une commande groupée de Loire, autour des vins de Jacky Blot et Philippe Foreau, mes icônes de Vouvray et Montlouis, chez qui je n’ai manqué aucun millésime depuis mes premiers pas de sommelier ! Merci de nous avoir accompagnés dans cette aventure de Chais d’Œuvre, et d’avoir été si fidèles au cours de ces onze années de partage ! Ce soir, c’est le retour du « Triple Zéro » de Jacky, une pièce maîtresse des indispensables Chais d’œuvre et un rapport prix-plaisir de folie ! En passant au domaine l’année dernière, nous avions été accueillis par Jean-Philippe, le fils de Jacky Blot, qui, depuis pas mal d’années désormais, mène en duo avec Jacky cette fabuleuse propriété. Comme à chaque visite, l’accueil a été royal, exceptionnel même, car bercé au départ de plusieurs millésimes de Triple Zéro. 2020, 2019, 2012... avec à chaque gorgée la même conclusion : « Diable, que c’est bon, sincère et addictif... » Pour ceux qui découvrent, cet effervescent fabuleux est sorti de la tête de Jacky selon un principe simple : zéro chaptalisation, zéro liqueur d’addition, zéro dosage, une pure merveille née de vieux chenins récoltés pour cette cuvée, qui fermentent d’abord en fût avec les levures indigènes, puis en bouteille. Comme les raisins sont bien mûrs, on ne dose pas, pour obtenir au final un effervescent distingué, naturel et d’une gourmandise absolue qui tire sur le coing, le miel et les notes addictives de poire que l’on adore dans les grands Montlouis de Jacky Blot. C’est sans conteste le plus original et le plus savoureux des effervescents hors champagne du marché !
Véritable mythe pour tous les amateurs de bulles fines à prix doux, le Triple Zéro est chaque année victime de son succès... En rupture totale six mois par an, Jacky et Jean-Philippe ont fait un gros effort en nous offrant la possibilité d’en avoir un peu plus que la moyenne... Je n’ai qu’un seul conseil à vous donner : prenez tout ce que vous pouvez, le millésime 2020 est très réussi pour ce tirage et les prix ne bougent pas trop. C’est suffisamment rare en ce moment pour être souligné.
L'avis de Manuel
Bordeaux Supérieur Grand Vin de Reignac
Château de Reignac
2014
« Un Bordeaux supérieur à 24€ peut-il défier des grands crus à 600€ dans une dégustation à l’aveugle ? » À cette question, n’importe quel amateur ou passionné de vins répondra : « impossible »... Ok, peut-être, mais avant d’être formel sur la réponse, il convient de jeter un œil à la vidéo édifiante du grand jury européen sur Reignac (disponible sur Youtube) et de goûter à cette quille à 24€ qui défiait à l'aveugle Lafite, Petrus, Margaux, Haut-Brion, Angélus, Ausone, Cheval Blanc dans le même millésime… Ce fut un véritable séisme à l’époque. Michel Bettane, le plus grand des journalistes du vin en France, Olivier Poussier meilleur sommelier du monde, et bien d'autres s’étaient fait totalement bluffer par ce simple Bordeaux Supérieur d'étiquette dont le style concentré aux élevages léchés forgent des vins impressionnants à l’évolution. Chez Chais d’œuvre, nous avions été troublés par les 2001 avec leur exceptionnelle aptitude à garder leur fruit, puis par les 2008 et 2015. Il y a deux jours, Mathieu et Linda se sont encore bien marrés en me mettant le millésime 2014 à l’aveugle... Ils avaient commandé en sous marin, quelques échantillons des 2019 (très beau, mais beaucoup trop jeune) et ce 2014 qui fut à nouveau un vrai coup de cœur. Au nez, j’étais dans la trame d’un grand classique de Saint-Emilion avec la combinaison d’un fruit assez profond et mûr, coiffé de petites touches fumées. Des petites notes de tabac, de graphite, accompagnent une matière bien poudrée et fine. Les tanins deviennent un détail au milieu de cette partition qui envoûte et qui charme par la suavité de la finale. J’ai bien dit 2014 mais misais sur un cru bien plus prestigieux dont je tairai le nom... En levant la chaussette, je me suis dit « bien joué... et surtout chapeau ! » Encore une démonstration de Reignac (on ne les compte plus) qui montre que sa réputation ne s’est pas faite sur un seul millésime ! Franchement, à 24€, c’est totalement hallucinant, limite drôle... Je me suis fait avoir comme un bleu et j’ai adoré ça !
Les 2008 valaient 22,5€ il y a 7 ans !!! C’est assez difficile à croire, mais c’est un fait : le prix de ces vins n’a pas bougé depuis toutes ces années, comme si la fièvre de la notoriété où l’inflation qui galope dans le vignoble ne les touchaient pas ! J’invite tous les curieux, les fondus de vins, ceux qui aiment bluffer leurs amis à l’aveugle à mettre quelques bouteilles en cave, ne serait-ce que pour goûter et comprendre. Je sais que les plus joueurs parmi eux emmèneront ces flacons plus loin dans leur évolution car ils ont peut-être comme nous chez Chais d’œuvre, ouvert de vieux millésimes. Je garde pour ma part un souvenir d’un jéroboam de 2001, ouvert à la Paulée de Vinapogée. C’était le fameux vin de la vidéo, totalement envoûtant et pourtant loin d’afficher le pédigré (et les prix) des vins qu’il a détrôné à l’aveugle !
L'avis de Manuel
Montlouis sur Loire Sec Les Hauts de Husseau
Domaine de la Taille aux Loups
2022
« Les meilleures parcellaires d’un seigneur de Montlouis, qui à chaque ouverture, sonneront comme un hommage à cet homme qui a tant donné pour Montlouis, le chenin, la Loire... " Chers membres, écrire ces quelques lignes autour des 2022 de Jacky Blot n’est pas une chose facile... Nous avons créé Chais d’œuvre en 2011 autour d’une commande groupée de la Taille aux Loups et avons, chaque année, suivi avec passion la vision unique de Jacky Blot sur Montlouis. Parti brutalement en ce début d’année, il laisse derrière lui une œuvre magistrale, un domaine incroyable mené par son fils Jean-Philippe et une équipe de rêve. Il a surtout laissé ce dernier millésime 2022, comme une griffe éternelle sur son œuvre : celle des chenins fermentés sous bois, en petites barriques bourguignonnes. Dans la gamme que vous connaissez sûrement par cœur si vous êtes un membre historique de Chais d’œuvre, vous connaissez Rémus, Venise, Bretonnière… Vous connaissez surtout le fameux Clos de Mosny, terroir de folie que je visitais en 2011 avec Jacky lors de son acquisition. C’est dans ce même clos, qu’un samedi matin de ce début d’année, nous lui rendions hommage! Il se livre dans ce millésime, avec une forme de gourmandise, les chenins du clos furent bien mûrs, portés sur la poire william, le coing, avec le souffle aérien de la nèfle. On trouve aussi la fine patine des élevages, qui résonne dans le cœur des Burgundy lovers. Dans le haut de Husseau, vous retrouverez cette sélection de vieilles vignes ( 80-120 ans) qui ont créé la légende de « rémus plus », jusqu’à 2010… Le 2022 affiche une classe sublime, et une belle concentration en extraits secs, et ces notes d’argiles à silex qui dynamitent la matière! Vin aussi transperçant qu’émouvant quand il vieillit, c’est ma cuvée fétiche du domaine, juste derrière le Clos Venise! Perso, j’en mets 12 en cave, sans hésiter !
Au-delà de la nostalgie qui accompagne ces quelques lignes, je ne peux m’empêcher de penser que la Loire est désormais un eldorado pour celles et ceux qui veulent boire grand, mais abordable. On ne compte plus les supers domaines de Saumur, de l’Anjou Noir ou de Touraine qui proposent de vraies merveilles entre 15 et 30€. Des vins capables de tenir 15 ans parfois dans une bonne cave, voire plus dans certains terroirs... Quel magnifique relais de plaisir cette région, à l’heure où la Bourgogne nous échappe, je vous invite à garder le cap sur la Loire, un peu comme nous l’avions fait aux débuts de l’aventure Chais d’œuvre.
L'avis de Manuel
Valdeorras Escalada do Sil
Bodega Alberto Orte
2021
« Le plus grand millésime d’Escalada do Sil depuis les extraordinaires 2018… Une tuerie absolue ! » Chers membres, voici le tout dernier millésime de l’exquise cuvée d’Alberto Orte , best seller du club en 2021 et 2022 ( deuxième place derrière les vins d’Arthur Mayard sur 2023), une réussite franchement magnifique qui m’a rappelé à la dégustation les 2018 ! Si vous découvrez, nous parlons d’un véritable trésor de l’appellation Valdeorras qui met en lumière le climat frais et tempéré de ce secteur de Galice mais aussi ses cépages autochtones : le mencia et le bastardo (trousseau en France) qui, le long du Sil (une rivière), sont cultivés sur de petites terrasses de quartz. En termes de style, sincèrement, ne vous attendez pas au profil construit et puissant des codes espagnols, c’est tout l’inverse. La vision d’Alberto Orte est limpide : il cherche à faire des rouges parfumés, élégants, digestes... C’est l’Espagne du 21ème siècle. Sur cette vendange 2021, j’ai retrouvé tous les codes des 2018 ( une folie à l’époque) que je qualifiais d’avatar entre d’un pinot bourguignon né en vendange entière et une grenache infusée. Le nez est bien plus ouvert que les millésimes 2019 et 2020 et donne tout, tout de suite. Même constat en bouche, avec une trame délicate, acidulée et fine, qui développe ces messages irrésistibles de fraise écrasée, de sichuan, de pivoine ! Une vraie tuerie ! Autre plaisir proposé aujourd’hui qui offre un rapport prix-plaisir dingue : A Portela, juste grandissime sur la vendange 2019. Ici, c’est un pur mencia qui offre un bouquet intense de framboise sauvage en gelée, d’hibiscus et de maras des bois. Aucun tanin dans ce rouge sensuel, gourmand et vibrant. Si la persistance n’est pas celle d’Escalada do Sil, sa texture et son fruit expansif envoûtent dès la première goutte ! Un trésor qui vaut largement ses 24€ !
C’est l’Espagne du 21ème siècle, une vision totalement différente de ce que l’on imagine quand on pense à la péninsule ibérique ! Ces flacons, vous l’aurez compris sont à des années lumière des profils sudistes, parfois édulcorés et saturants. Finis les vins denses, concentrés, pensés pour les guides et les notes... Place à de nouveaux plaisirs, à des vins fins, longs, évanescents ! Si vous avez déjà dégusté les 2018 du domaine, je sais que vous allez adorer car une fois qu’on a goûté à cette drogue, ça devient difficile de s’en passer. Si vous n’avez pas encore coché cette case, foncez ! On parle de tirages niches, de rouges radieux et rayonnants qui valent le détour. Même les Burgundy lovers les plus exigeants se feront bluffer par ces merveilles !
L'avis de Manuel
Castillon Côtes de Bordeaux
Domaine de L'A
2019
Parmi les 5 domaines de France dont la côte va exploser...” nous disait la semaine dernière le Figaro dans un article consacré aux domaines qui montent. Nous, chez Chais d'œuvre, ça fait 12 ans qu’on le dit : Christine et Stéphane Derenoncourt signent certains des vins les plus émouvants de toute la rive droite qui tutoient ou dépassent, en plaisir, la plupart des Grands Crus de Saint-Emilion ! Et ce pour une quarantaine d’euros ! Chers membres, évoquer ce soir l'œuvre de la famille Derenoncourt, c’est regarder un peu en arrière et repenser à tous les millésimes que j’ai achetés, servis et commentés au cours de ma carrière. J’ai toujours adoré la proposition de Stéphane sur ce terroir de Castillon et surtout l’esprit qui y règne : volupté, profondeur, classe... Je repense, en écrivant ces lignes, aux 2001, truffés et d’une dimension ahurissante en ce moment... Aux 2010 aussi, que Stéphane servait au Pavillon Ledoyen pendant la campagne Primeurs 2022... Un vin qui pulvérisait, en sensation, les Grands Crus classés (3 fois plus chers) servis à côté... Que dire aussi des 2011 et 2014 qui ornaient vos coffrets En route vers les étoiles et qui annonçaient la fabuleuse évolution stylistique du domaine, avec une proportion renforcée des cabernets francs et des élevages moins toastés ? Ce soir, nous évoquons 2019, millésime d’anthologie à Bordeaux, comme chacun le sait, qui reprend un peu les codes de 2016, mais avec un peu plus de chair. Vous dire que c’est un grand vin est une évidence... Vous dire qu’il ira aussi loin que les 2010 ou 2016 aussi... Maintenant, c’est un vin taillé pour 20 ans et un millésime qu’il faudra mettre au rayon collection de votre cave. Car si la matière exquise et séveuse de ce millésime en dit long sur l’avenir de la cuvée, il faut que le temps sculpte son esprit. Perso, j’en mets 12 en cave sans hésiter une seconde, il est impensable de rater ce qui, pour moi, est une quintessence du rapport prix-émotion-plaisir à Bordeaux !
Une vraie tête chercheuse... Au-delà de l’amitié que je porte à Christine et Stéphane Derenoncourt, je suis ébloui par la créativité, le côté “tête chercheuse” de Stéphane dans son micro-chai de taille bourguignonne ! Lors de ma dernière visite en été 2022, j’ai pu déguster une verticale de 2017 à 2021 de purs cabernets francs élevés en Wine Globe... Pas de SO2 pour certains vins sur presque 4 ans d'élevage et des vins vibrants plein de floralité ! Que dire aussi de son blanc, né de chardonnay en haute densité sur échalas... Un pirate sensationnel à coller à l’aveugle dans une série de grands Bourgogne... Bref, au-delà des rouges fascinants du domaine, le Domaine de l’A incarne le dynamisme, l’évolution et le renouveau du Bordelais... A ceux qui boudent la région, je dirais : “allez-y, goûtez ça et vous verrez” !
L'avis de Manuel
Liqueur d'Abricots l'Abricot du Roulot
Domaine Roulot
NM
« Une bulle qui claque comme un coup de fusil dans un ciel de printemps… Un Sancerre mentholé sur le carpaccio aux herbes fraîches, un Condrieu enveloppant comme partenaire fidèle de quelques asperges avec, s’il vous plait, une mousseline maison aux agrumes. L’agneau, quant à lui, appelle un beau grenache de Châteauneuf et encore plus un Hermitage qui se livre dans une trame poudrée ! Et pour répondre à l’exigence du moment : un Banyuls Grand cru XXL pour escorter le chocolat ! » Chers membres, dans exactement 12 jours, Pâques et ses plaisirs frapperont à la porte. Le scénario est toujours le même : la famille, la chasse aux œufs, le déjeuner sans fin, les petits excès autour du chocolat qui nous rendent tous coupables et complices à la fois ! Chaque année, vous êtes nombreux à solliciter Louise pour quelques conseils par email ! Certains sont en quête de flacons abordables, d’autres se rendent compte qu’ils sont à sec niveau Condrieu (et oui, c’est un mariage d’amour avec les asperges et un indispensable du printemps, l’autre option étant un grand chenin sur schiste à Savennières) ! Pour honorer l’agneau, certains réalisent qu’ils n’ont que des pinots en cave (ah, cette addiction au pinot, je connais tellement…) et se demandent quoi choisir… La réponse est là : un grand cabernet franc du domaine de l’A ou un grenache infusé comme le fait si bien le domaine d’Ouréa… Pour ceux qui cherchent un peu plus de densité, les mourvèdres centenaires du Château Saint Anne avec leur Cuvée Collection s’imposeront comme une évidence. Côté douceurs, certains se voient déjà en mode méditation avec quelques bouchées chocolatées et un petit verre pour fluidifier la fin du déjeuner ! Leur partenaire idéal sera assurément cette cuvée de Banyuls Grand Cru 2012 de Vial Magnères qui, du praliné au cacao amer, sait relever tous les défis… Bref, vous n’êtes pas seuls, le Kit de Pâques Chais d’œuvre est là et les succès à table garantis !
Je clique et ma commande part le lendemain… À condition de ne pas choisir « Regroupement de commande ». C’est une des promesses de ce kit de survie pour Pâques, au-delà de vous régaler à table, pour ces moments en famille ! Côté prix, vous trouverez de tout : de petits et grands plaisirs, des vins jeunes ou d’autres à maturité ! Ce qui compte, c’est que vous vous régaliez et, ça, je le garantis ! Tous les vins de cette série sont délicieux et prêts à boire !
L'avis de Manuel
Champagne Extra-Brut Cuvée N°746
Champagne Jacquesson
NM
« Une vendange généreuse, ultra saine... des vendanges en pantoufles qui ont fait naître de beaux, voire de grands Champagnes ! Essai totalement transformé chez Jacquesson avec 746 ! » Chers membres, on est à peine sorti de mars et ça pétille déjà dans la tête de l’équipe Chais d’œuvre qui se projette déjà dans les moments de fêtes de l’année. À titre perso, j’achète toujours mes cuvées « 700 » de Jacquesson à cette période et les bois à Noël (moment où les vins sont bien posés et expressifs). En gros, Nöel se joue maintenant ! Avant d’entrer dans les détails de la cuvée et du tout nouveau dégorgement tardif proposé, je préfère prévenir : ça coince niveau logistique chez Jacquesson qui, en ce début d’avril, prend toutes les commandes de ses clients en même temps. Donc aujourd’hui, c'est une commande groupée de 746 et de DT qui sera suivie d’une livraison début mai. Donc si vous avez prévu de sabrer le champagne dans 10 jours, mieux vaut se tourner vers le stock d’autres domaines ou maison… Une fois ces petits détails logistiques précisés, entrons dans le vif du sujet avec un peu d’actualité Jacquesson. Ça n'a échappé à aucun passionné, la maison est passée en 2022 sous le pavillon Kering, offrant à Artémis Distribution (Clos de Tart, Latour, Grillet), un nouvel atout de taille avec cette maison que les frères Chiquet ont hissé au sommet en 25 ans ! Je suis, comme depuis mes premiers pas de sommelier, en admiration totale face à la success story de la maison. Chapeau ! L’autre actualité, c’est le programme 2023 de la Maison, avec 746, DT 741 et les parcellaires sur 2013... 746 ouvre donc le bal de ce millésime 2018 qui, derrière 2017, est arrivé comme une bénédiction. Du volume, du beau jus dans les baies, des états sanitaires excellents et malgré la chaleur, des équilibres assez préservés... On aurait aimé qu’il y ait du sel comme dans les 2016 mais on ne peut pas tout avoir n’est ce pas ? Cela arrivera sûrement avec les 2019 et donc 747 qui sortira en avril 2024. Dans le verre, on retrouve 746 dans son plus bel habillage et ce volume de bouche qui sied parfaitement au profil vineux assumé de la Maison. Elle vous plongera dans cet univers de nèfle, de fruits secs, de pomme rôtie, où se fondent quelques épices avec une pointe de curry. La texture ample du millésime est en parfait contraste avec la fraîcheur, les éléments se conjuguent à un faible dosage (2 g pour cette vendange). Résultat, on passe d’une attaque de bouche ample, crémeuse, à un rythme bien salivant. On soulignera la tenue du coffre de bouche de ce flacon et son ouverture aromatique. Ceci dit, attendez là 6-8 mois, elle sera encore meilleure avec un peu de temps en bouteille. Dans le DT 741, on ressort les dossiers de 2013, millésime ô combien tardif, si surprenant en qualité dans la région aujourd’hui. À sa naissance, on l’a un peu sacrifié derrière les 2012, mais force est de constater que la région s’en sort vraiment bien sur ce millésime. 741 a ici gagné en étoffe, le temps en bouteille, la minéralisation et la patine ont fait leur œuvre. Grâce à 96 mois sur lattes et des tirages sous liège, le vin affiche une vinosité remarquable, il bascule tranquillement sur des fragrances automnales, sans pour autant perdre de fraîcheur. Par ses notes de fruits secs appuyées et sa bulle bien posée, il assurera la conversation avec des mets d’automne : tarte fine aux cèpes, noisette du Piémont, copeaux de parmesan par exemple ou fera du pied à un bon risotto coiffé d’une râpée de truffe blanche. Si vous êtes joueur, tentez l’aventure avec un brie aux cèpes en septembre et servez ce Champagne dans de grands verres pour illuminer sa dimension. Si vous êtes tenté par un voyage plus oriental, tentez l’aventure sur une émulsion fine au curry, posée sur un poisson de choix. Quelques pignons grillés, une tombée de pleurotes et le tour est joué ! Si vous le dégustez juste pour le plaisir, vous verrez que le vin affiche une étoffe surprenante. C’est la magie du temps et des tirages liège ! Pour chacun de ces vins, nous avons une poignée de magnums qu’il faudra attendre un peu plus que les bouteilles... Mais c’est pour la bonne cause !
Bon, vu la vitesse où sont partis les 745 l’an passé, je n’ai pas trop de doutes sur le succès que rencontrera 746, et encore moins DT qui offre aux amateurs ce qui ne s’achète pas : du temps ! J’invite donc tous les Jacquesson Lovers du club à cliquer rapidement, afin de sécuriser pour début mai, ces petites merveilles. Côté prix, ça grimpe un peu... Mais pas trop violemment heureusement. Nombre de grandes maisons ont un peu la fièvre en ce moment, avec un export qui cartonne et une demande totalement dingue. Tout cela fait que Jacquesson, et bien d’autres, travaillent sur allocation. La nôtre est sympa mais ne trainez pas trop quand même, je connais quelques membres qui les prennent par 6... Donc ça va fondre très vite !
×
L'avis de Manuel
11 ans déjà, 11 millésimes sans mettre toutes les bouteilles dans le mille… Et une transition entre le père et le fils qui se fait avec panache ! »
Chers membres, vous êtes nombreux à nous suivre depuis 2012, et certains d’entre vous étaient là, au départ, avant même que l’idée de créer Chais d’œuvre germe dans mon esprit... Vous étiez là pour une commande groupée de Loire, autour des vins de Jacky Blot et Philippe Foreau, mes icônes de Vouvray et Montlouis chez qui je n’ai manqué aucun millésime depuis mes premiers pas de sommelier ! Merci de nous avoir accompagnés dans cette aventure de Chais d’Oeuvre, et d’avoir été si fidèles au cours de ces 11 années de partage ! Ce soir, c’est le retour du « Triple Zéro » de Jacky et Jean-Philippe, ainsi que leur cœur de coteau à Bourgueil : « Mi-Pente ». Deux pièces maîtresses des indispensables Chais d’œuvre et deux rapports prix-plaisirs de folie ! En passant au domaine vendredi dernier, accompagné de Thomas C. (membre archi passionné, capable de sécher une journée de travail pour m’accompagner dans le vignoble), nous avons été accueillis par Jean-Philippe, le fils de Jacky Blot qui, depuis pas mal d’années désormais, mène en duo avec Jacky cette fabuleuse propriété. Comme à chaque visite, l’accueil a été royal, exceptionnel même, car bercé au départ de plusieurs millésimes de Triple Zéro. 2020, 2019, 2012... avec à chaque gorgée la même conclusion :
« Onze ans déjà, onze millésimes sans mettre toutes les bouteilles dans le mille… Et une transition entre le père et le fils qui se fait avec panache ! »
Chers membres, vous êtes nombreux à nous suivre depuis 2012, et certains d’entre vous étaient là, au départ, avant même que l’idée de créer Chais d’œuvre germe dans mon esprit... Vous étiez là pour une commande groupée de Loire, autour des vins de Jacky Blot et Philippe Foreau, mes icônes de Vouvray et Montlouis, chez qui je n’ai manqué aucun millésime depuis mes premiers pas de sommelier ! Merci de nous avoir accompagnés dans cette aventure de Chais d’Œuvre, et d’avoir été si fidèles au cours de ces onze années de partage ! Ce soir, c’est le retour du « Triple Zéro » de Jacky, une pièce maîtresse des indispensables Chais d’œuvre et un rapport prix-plaisir de folie ! En passant au domaine l’année dernière, nous avions été accueillis par Jean-Philippe, le fils de Jacky Blot, qui, depuis pas mal d’années désormais, mène en duo avec Jacky cette fabuleuse propriété. Comme à chaque visite, l’accueil a été royal, exceptionnel même, car bercé au départ de plusieurs millésimes de Triple Zéro. 2020, 2019, 2012... avec à chaque gorgée la même conclusion : « Diable, que c’est bon, sincère et addictif... » Pour ceux qui découvrent, cet effervescent fabuleux est sorti de la tête de Jacky selon un principe simple : zéro chaptalisation, zéro liqueur d’addition, zéro dosage, une pure merveille née de vieux chenins récoltés pour cette cuvée, qui fermentent d’abord en fût avec les levures indigènes, puis en bouteille. Comme les raisins sont bien mûrs, on ne dose pas, pour obtenir au final un effervescent distingué, naturel et d’une gourmandise absolue qui tire sur le coing, le miel et les notes addictives de poire que l’on adore dans les grands Montlouis de Jacky Blot. C’est sans conteste le plus original et le plus savoureux des effervescents hors champagne du marché !
×
L'avis de Manuel
« Un Bordeaux supérieur à 24€ peut-il défier des grands crus à 600€ dans une dégustation à l’aveugle ? » À cette question, n’importe quel amateur ou passionné de vins répondra : « impossible »... Ok, peut-être, mais avant d’être formel sur la réponse, il convient de jeter un œil à la vidéo édifiante du grand jury européen sur Reignac (disponible sur Youtube) et de goûter à cette quille à 24€ qui défiait à l'aveugle Lafite, Petrus, Margaux, Haut-Brion, Angélus, Ausone, Cheval Blanc dans le même millésime… Ce fut un véritable séisme à l’époque. Michel Bettane, le plus grand des journalistes du vin en France, Olivier Poussier meilleur sommelier du monde, et bien d'autres s’étaient fait totalement bluffer par ce simple Bordeaux Supérieur d'étiquette dont le style concentré aux élevages léchés forgent des vins impressionnants à l’évolution. Chez Chais d’œuvre, nous avions été troublés par les 2001 avec leur exceptionnelle aptitude à garder leur fruit, puis par les 2008 et 2015. Il y a deux jours, Mathieu et Linda se sont encore bien marrés en me mettant le millésime 2014 à l’aveugle... Ils avaient commandé en sous marin, quelques échantillons des 2019 (très beau, mais beaucoup trop jeune) et ce 2014 qui fut à nouveau un vrai coup de cœur. Au nez, j’étais dans la trame d’un grand classique de Saint-Emilion avec la combinaison d’un fruit assez profond et mûr, coiffé de petites touches fumées. Des petites notes de tabac, de graphite, accompagnent une matière bien poudrée et fine. Les tanins deviennent un détail au milieu de cette partition qui envoûte et qui charme par la suavité de la finale. J’ai bien dit 2014 mais misais sur un cru bien plus prestigieux dont je tairai le nom... En levant la chaussette, je me suis dit « bien joué... et surtout chapeau ! » Encore une démonstration de Reignac (on ne les compte plus) qui montre que sa réputation ne s’est pas faite sur un seul millésime ! Franchement, à 24€, c’est totalement hallucinant, limite drôle... Je me suis fait avoir comme un bleu et j’ai adoré ça !
×
L'avis de Manuel
« Les meilleures parcellaires d’un seigneur de Montlouis, qui à chaque ouverture, sonneront comme un hommage à cet homme qui a tant donné pour Montlouis, le chenin, la Loire... " Chers membres, écrire ces quelques lignes autour des 2022 de Jacky Blot n’est pas une chose facile... Nous avons créé Chais d’œuvre en 2011 autour d’une commande groupée de la Taille aux Loups et avons, chaque année, suivi avec passion la vision unique de Jacky Blot sur Montlouis. Parti brutalement en ce début d’année, il laisse derrière lui une œuvre magistrale, un domaine incroyable mené par son fils Jean-Philippe et une équipe de rêve. Il a surtout laissé ce dernier millésime 2022, comme une griffe éternelle sur son œuvre : celle des chenins fermentés sous bois, en petites barriques bourguignonnes. Dans la gamme que vous connaissez sûrement par cœur si vous êtes un membre historique de Chais d’œuvre, vous connaissez Rémus, Venise, Bretonnière… Vous connaissez surtout le fameux Clos de Mosny, terroir de folie que je visitais en 2011 avec Jacky lors de son acquisition. C’est dans ce même clos, qu’un samedi matin de ce début d’année, nous lui rendions hommage! Il se livre dans ce millésime, avec une forme de gourmandise, les chenins du clos furent bien mûrs, portés sur la poire william, le coing, avec le souffle aérien de la nèfle. On trouve aussi la fine patine des élevages, qui résonne dans le cœur des Burgundy lovers. Dans le haut de Husseau, vous retrouverez cette sélection de vieilles vignes ( 80-120 ans) qui ont créé la légende de « rémus plus », jusqu’à 2010… Le 2022 affiche une classe sublime, et une belle concentration en extraits secs, et ces notes d’argiles à silex qui dynamitent la matière! Vin aussi transperçant qu’émouvant quand il vieillit, c’est ma cuvée fétiche du domaine, juste derrière le Clos Venise! Perso, j’en mets 12 en cave, sans hésiter !
×
L'avis de Manuel
« Le plus grand millésime d’Escalada do Sil depuis les extraordinaires 2018… Une tuerie absolue ! » Chers membres, voici le tout dernier millésime de l’exquise cuvée d’Alberto Orte , best seller du club en 2021 et 2022 ( deuxième place derrière les vins d’Arthur Mayard sur 2023), une réussite franchement magnifique qui m’a rappelé à la dégustation les 2018 ! Si vous découvrez, nous parlons d’un véritable trésor de l’appellation Valdeorras qui met en lumière le climat frais et tempéré de ce secteur de Galice mais aussi ses cépages autochtones : le mencia et le bastardo (trousseau en France) qui, le long du Sil (une rivière), sont cultivés sur de petites terrasses de quartz. En termes de style, sincèrement, ne vous attendez pas au profil construit et puissant des codes espagnols, c’est tout l’inverse. La vision d’Alberto Orte est limpide : il cherche à faire des rouges parfumés, élégants, digestes... C’est l’Espagne du 21ème siècle. Sur cette vendange 2021, j’ai retrouvé tous les codes des 2018 ( une folie à l’époque) que je qualifiais d’avatar entre d’un pinot bourguignon né en vendange entière et une grenache infusée. Le nez est bien plus ouvert que les millésimes 2019 et 2020 et donne tout, tout de suite. Même constat en bouche, avec une trame délicate, acidulée et fine, qui développe ces messages irrésistibles de fraise écrasée, de sichuan, de pivoine ! Une vraie tuerie ! Autre plaisir proposé aujourd’hui qui offre un rapport prix-plaisir dingue : A Portela, juste grandissime sur la vendange 2019. Ici, c’est un pur mencia qui offre un bouquet intense de framboise sauvage en gelée, d’hibiscus et de maras des bois. Aucun tanin dans ce rouge sensuel, gourmand et vibrant. Si la persistance n’est pas celle d’Escalada do Sil, sa texture et son fruit expansif envoûtent dès la première goutte ! Un trésor qui vaut largement ses 24€ !
×
L'avis de Manuel
Parmi les 5 domaines de France dont la côte va exploser...” nous disait la semaine dernière le Figaro dans un article consacré aux domaines qui montent. Nous, chez Chais d'œuvre, ça fait 12 ans qu’on le dit : Christine et Stéphane Derenoncourt signent certains des vins les plus émouvants de toute la rive droite qui tutoient ou dépassent, en plaisir, la plupart des Grands Crus de Saint-Emilion ! Et ce pour une quarantaine d’euros ! Chers membres, évoquer ce soir l'œuvre de la famille Derenoncourt, c’est regarder un peu en arrière et repenser à tous les millésimes que j’ai achetés, servis et commentés au cours de ma carrière. J’ai toujours adoré la proposition de Stéphane sur ce terroir de Castillon et surtout l’esprit qui y règne : volupté, profondeur, classe... Je repense, en écrivant ces lignes, aux 2001, truffés et d’une dimension ahurissante en ce moment... Aux 2010 aussi, que Stéphane servait au Pavillon Ledoyen pendant la campagne Primeurs 2022... Un vin qui pulvérisait, en sensation, les Grands Crus classés (3 fois plus chers) servis à côté... Que dire aussi des 2011 et 2014 qui ornaient vos coffrets En route vers les étoiles et qui annonçaient la fabuleuse évolution stylistique du domaine, avec une proportion renforcée des cabernets francs et des élevages moins toastés ? Ce soir, nous évoquons 2019, millésime d’anthologie à Bordeaux, comme chacun le sait, qui reprend un peu les codes de 2016, mais avec un peu plus de chair. Vous dire que c’est un grand vin est une évidence... Vous dire qu’il ira aussi loin que les 2010 ou 2016 aussi... Maintenant, c’est un vin taillé pour 20 ans et un millésime qu’il faudra mettre au rayon collection de votre cave. Car si la matière exquise et séveuse de ce millésime en dit long sur l’avenir de la cuvée, il faut que le temps sculpte son esprit. Perso, j’en mets 12 en cave sans hésiter une seconde, il est impensable de rater ce qui, pour moi, est une quintessence du rapport prix-émotion-plaisir à Bordeaux !
×
L'avis de Manuel
« Une bulle qui claque comme un coup de fusil dans un ciel de printemps… Un Sancerre mentholé sur le carpaccio aux herbes fraîches, un Condrieu enveloppant comme partenaire fidèle de quelques asperges avec, s’il vous plait, une mousseline maison aux agrumes. L’agneau, quant à lui, appelle un beau grenache de Châteauneuf et encore plus un Hermitage qui se livre dans une trame poudrée ! Et pour répondre à l’exigence du moment : un Banyuls Grand cru XXL pour escorter le chocolat ! » Chers membres, dans exactement 12 jours, Pâques et ses plaisirs frapperont à la porte. Le scénario est toujours le même : la famille, la chasse aux œufs, le déjeuner sans fin, les petits excès autour du chocolat qui nous rendent tous coupables et complices à la fois ! Chaque année, vous êtes nombreux à solliciter Louise pour quelques conseils par email ! Certains sont en quête de flacons abordables, d’autres se rendent compte qu’ils sont à sec niveau Condrieu (et oui, c’est un mariage d’amour avec les asperges et un indispensable du printemps, l’autre option étant un grand chenin sur schiste à Savennières) ! Pour honorer l’agneau, certains réalisent qu’ils n’ont que des pinots en cave (ah, cette addiction au pinot, je connais tellement…) et se demandent quoi choisir… La réponse est là : un grand cabernet franc du domaine de l’A ou un grenache infusé comme le fait si bien le domaine d’Ouréa… Pour ceux qui cherchent un peu plus de densité, les mourvèdres centenaires du Château Saint Anne avec leur Cuvée Collection s’imposeront comme une évidence. Côté douceurs, certains se voient déjà en mode méditation avec quelques bouchées chocolatées et un petit verre pour fluidifier la fin du déjeuner ! Leur partenaire idéal sera assurément cette cuvée de Banyuls Grand Cru 2012 de Vial Magnères qui, du praliné au cacao amer, sait relever tous les défis… Bref, vous n’êtes pas seuls, le Kit de Pâques Chais d’œuvre est là et les succès à table garantis !
×
L'avis de Manuel
« Une vendange généreuse, ultra saine... des vendanges en pantoufles qui ont fait naître de beaux, voire de grands Champagnes ! Essai totalement transformé chez Jacquesson avec 746 ! » Chers membres, on est à peine sorti de mars et ça pétille déjà dans la tête de l’équipe Chais d’œuvre qui se projette déjà dans les moments de fêtes de l’année. À titre perso, j’achète toujours mes cuvées « 700 » de Jacquesson à cette période et les bois à Noël (moment où les vins sont bien posés et expressifs). En gros, Nöel se joue maintenant ! Avant d’entrer dans les détails de la cuvée et du tout nouveau dégorgement tardif proposé, je préfère prévenir : ça coince niveau logistique chez Jacquesson qui, en ce début d’avril, prend toutes les commandes de ses clients en même temps. Donc aujourd’hui, c'est une commande groupée de 746 et de DT qui sera suivie d’une livraison début mai. Donc si vous avez prévu de sabrer le champagne dans 10 jours, mieux vaut se tourner vers le stock d’autres domaines ou maison… Une fois ces petits détails logistiques précisés, entrons dans le vif du sujet avec un peu d’actualité Jacquesson. Ça n'a échappé à aucun passionné, la maison est passée en 2022 sous le pavillon Kering, offrant à Artémis Distribution (Clos de Tart, Latour, Grillet), un nouvel atout de taille avec cette maison que les frères Chiquet ont hissé au sommet en 25 ans ! Je suis, comme depuis mes premiers pas de sommelier, en admiration totale face à la success story de la maison. Chapeau ! L’autre actualité, c’est le programme 2023 de la Maison, avec 746, DT 741 et les parcellaires sur 2013... 746 ouvre donc le bal de ce millésime 2018 qui, derrière 2017, est arrivé comme une bénédiction. Du volume, du beau jus dans les baies, des états sanitaires excellents et malgré la chaleur, des équilibres assez préservés... On aurait aimé qu’il y ait du sel comme dans les 2016 mais on ne peut pas tout avoir n’est ce pas ? Cela arrivera sûrement avec les 2019 et donc 747 qui sortira en avril 2024. Dans le verre, on retrouve 746 dans son plus bel habillage et ce volume de bouche qui sied parfaitement au profil vineux assumé de la Maison. Elle vous plongera dans cet univers de nèfle, de fruits secs, de pomme rôtie, où se fondent quelques épices avec une pointe de curry. La texture ample du millésime est en parfait contraste avec la fraîcheur, les éléments se conjuguent à un faible dosage (2 g pour cette vendange). Résultat, on passe d’une attaque de bouche ample, crémeuse, à un rythme bien salivant. On soulignera la tenue du coffre de bouche de ce flacon et son ouverture aromatique. Ceci dit, attendez là 6-8 mois, elle sera encore meilleure avec un peu de temps en bouteille. Dans le DT 741, on ressort les dossiers de 2013, millésime ô combien tardif, si surprenant en qualité dans la région aujourd’hui. À sa naissance, on l’a un peu sacrifié derrière les 2012, mais force est de constater que la région s’en sort vraiment bien sur ce millésime. 741 a ici gagné en étoffe, le temps en bouteille, la minéralisation et la patine ont fait leur œuvre. Grâce à 96 mois sur lattes et des tirages sous liège, le vin affiche une vinosité remarquable, il bascule tranquillement sur des fragrances automnales, sans pour autant perdre de fraîcheur. Par ses notes de fruits secs appuyées et sa bulle bien posée, il assurera la conversation avec des mets d’automne : tarte fine aux cèpes, noisette du Piémont, copeaux de parmesan par exemple ou fera du pied à un bon risotto coiffé d’une râpée de truffe blanche. Si vous êtes joueur, tentez l’aventure avec un brie aux cèpes en septembre et servez ce Champagne dans de grands verres pour illuminer sa dimension. Si vous êtes tenté par un voyage plus oriental, tentez l’aventure sur une émulsion fine au curry, posée sur un poisson de choix. Quelques pignons grillés, une tombée de pleurotes et le tour est joué ! Si vous le dégustez juste pour le plaisir, vous verrez que le vin affiche une étoffe surprenante. C’est la magie du temps et des tirages liège ! Pour chacun de ces vins, nous avons une poignée de magnums qu’il faudra attendre un peu plus que les bouteilles... Mais c’est pour la bonne cause !
Abonnez-vous, et recevez le meilleur du vin Chais d’œuvre chez vous !
Elue « meilleure box de vin » par La Revue du Vin de France en 2022 !
Chais d'œuvre élu
Meilleur site de vente en ligne 2023
par La Revue du Vin de France
Meilleur site de vente en ligne 2023
par La Revue du Vin de France
Après 10 ans de passion partagée avec vous, c'est une véritable consécration pour toute l’équipe , mais aussi pour vous, car Chais d’œuvre n’est pas qu’un site, c’est une tribu, un club... créé avec vous, pour vous, et qui au-delà d’une offre digitale quotidienne, s’efforce de stimuler votre passion en présentiel autour de nombreuses dégustations !
Création d'événement sur-mesure
Que vous soyez une entreprise ou un particulier, nos équipes sont à votre disposition pour organiser votre événement sur-mesure.
Constituez votre cave personnalisée
Transmettre fait partie de l’ADN de Chais d’œuvre. Chais d’oeuvre Héritage propose un service de constitution de cave sur-mesure avec les conseils personnalisés de nos sommeliers. Chacun peut offrir ou s’offrir à partir 9,9€ par mois une cave qui s'étoffera au fil du temps.
Avis de passionnés
Site très bien fait, avec différents flacons et tous les niveaux de prix, ce qui est très bien ce sont les notes et commentaires pour chaque bouteille. Le service client est très bien également avec une équipe sympa et flexible.
Incroyable sélection de vins et service parfait, super équipe !
Pertinence de la sélection. Justesse des prix des grands vins. Logistique parfaite.
Une très belle sélection de vins ainsi qu'un service client personnalisé ont fait de mon expérience une réussite. C'était d'ailleurs déjà ma deuxième commande, qui a été livrée encore plus vite que la première. Nous prenons un immense plaisir à déguster ces vins en famille ! Merci l'équipe Chais d'oeuvre!!
Rejoignez le Club
Inscrivez-vous à notre newsletter ET RECEVEZ L’ACTUALITÉ DU CLUB ET DES AVANTAGES